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Le trait délicat de Isao Takahata mis au service d'un conte traditionnel japonais.
Adapté d’un conte populaire japonais « Le couper de bambou », un des textes fondateurs de la littérature japonaise, Kaguya, « la princesse lumineuse », est découverte dans la tige d’un bambou par des paysans. Elle devient très vite une magnifique jeune femme que les plus grands princes convoitent : ceux-ci vont devoir relever d’impossibles défis dans l’espoir d’obtenir sa main.
À partir de 11 ans
Fabien est la star oubliée d'une sitcom des années 90. Depuis la disparition de Corine, sa partenaire à l'écran, il ne métabolise plus les vitamines, ce qui lui cause de sévères troubles de la mémoire. Plus rien ne le surprend, pas même sa rencontre avec Yoni, un jeune homme qui transporte dans un sac la tête de son amant. Fabien va devoir replonger dans son passé pour comprendre les événements étranges dont il est victime. Bêtes blondes a reçu le Prix du film le plus innovant à la Mostra de Venise.
1842–1844, L’histoire de la famille Simon. Johann le père forgeron, Margret la mère, Lena la fille ainée, Gustav et Jakob les fils, Jettchen et Florinchen leurs futures épouses. Les coups du destin risquent de détruire cette famille mais c’est une histoire de courage et de foi en l’avenir. Des dizaines de milliers d’Allemands, accablés par les famines, la pauvreté et l’arbitraire des gouvernants, émigrent en Amérique du Sud. « Un sort meilleur que la mort, ça peut se trouver partout ». Jakob Simon le cadet, lit tous les livres qu’il peut se procurer, il étudie les langues des Indiens d’Amazonie. Il rêve d’un monde meilleur, d’aventure, de dépaysement et de liberté. Il décide d’émigrer.
La Belle Époque a la passion du style. Des villes comme Paris s’ouvrent à la flânerie et au commerce, dont les grands magasins sont le triomphe. Les lieux de villégiature, que l’on rallie désormais en train, en paquebot ou même en automobile, inventent le tourisme. Des produits de beauté industriels font leur apparition. De nouvelles marques partent à la conquête de marchés internationaux : L'Oréal, Guerlain, Nivéa… La haute couture, elle, s’internationalise, communique par la publicité, se représente au théâtre, dans la littérature, la peinture, le cinéma… Personne ne se doute du gouffre à venir. Films amateurs, actualités, photos, documents, trésors d’archives, ce film nous plonge dans l’extraordinaire inventivité de ces années 1910.
Intelligence, émotion, profondeur : à l’image de l’œuvre sur laquelle ils font retour séparément, Asghar Farhadi et ses acteurs semblent toujours unis par un élan collectif d’une exceptionnelle qualité face à la caméra d’Auberi Edler. Et deux ans après le tournage, leur engagement envers ce film phénomène, qui a raflé la plupart des plus grandes récompenses du cinéma mondial et remporté en Iran un immense succès populaire, reste palpable. Fracture sociale, répression du soulèvement populaire de 2009, libertés conquises de haute lutte par les femmes … : Asghar Farhadi n’élude pas les questions politiques, insistant sur l’importance, pour lui, de continuer à tourner dans son pays, même si cela implique de se plier aux contraintes liées à la censure. En écho, l’un des acteurs souligne combien Une séparation colle étroitement à la réalité iranienne, suggérant que c’est peut-être cet ancrage "local" qui en fait une œuvre universelle. Le documentaire livre également de précieuses indications sur la méthode de travail du cinéaste, notamment sur sa direction d’acteurs. Outre des images tournées dans les rues de Téhéran, des archives du "printemps iranien" et de sa répression, et de nombreux extraits du film ou de son making of, un entretien avec une spécialiste du cinéma iranien, Agnès Devictor, étaie cette passionnante analyse à plusieurs voix.
Mais si justes que soient les mots de chacun des protagonistes, c’est une séquence filmée sur le plateau d’Une séparation, à la fin du tournage, qui transmet avec le plus d’éloquence la vérité du film : la jeune Termeh, seule devant le juge, doit décider avec lequel de ses parents divorcés elle souhaite désormais vivre. Sarina, la fille du cinéaste, alors âgée de 13 ans, qui interprète l’adolescente, demande à jouer la scène sans répétition. Les larmes roulent sur ses joues tandis qu’elle affronte ce choix si douloureux - qui ne sera pas révélé au spectateur. Et face à cette toute jeune fille qui confie s’être alors "sentie actrice pour la première fois", deux hommes se mettent aussi à pleurer : le chef opérateur aux cheveux blancs, qui se précipite hors de la pièce dès que le "Coupez !" du cinéaste retentit ; et Asghar Farhadi lui-même, qui enfouit sa tête dans ses mains pour cacher son émotion. Une séquence que la réalisatrice s’abstient finement de commenter, et qui restitue de façon saisissante la densité humaine de ce grand film.
Capitale du Reich et symbole de la division de l’Allemagne pendant la guerre froide, Berlin porte les traces de ce passé douloureux. Quelle attitude adopter face à ce patrimoine embarrassant ? Ce premier volet se penche sur le lien entre mémoire et urbanisme à travers l’exemple de cette ville.
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, Jimmy Picard, un Indien Blackfoot ayant combattu en France, est admis à l’hôpital militaire de Topeka, au Kansas, un établissement spécialisé dans les maladies du cerveau. Jimmy Picard souffre de nombreux troubles : vertiges, cécité temporaire, perte d’audition... En l’absence de causes physiologiques, le diagnostic qui s’impose est la schizophrénie. La direction de l’hôpital décide toutefois de prendre l’avis d’un ethnologue et psychanalyste français, spécialiste des cultures amérindiennes, Georges Devereux.
Hier comme aujourd'hui, l'histoire des banques française est une histoire surprenante, brillante, irrationnelle, burlesque et tragique. Alors que la question de la place des banques dans notre société est primordiale, jamais l'exploration de leur histoire n'aura été plus urgente. Ce film mettra en lumière des événements dont les conséquences conditionnent la vie de tous aujourd'hui.
À la suite d'un putsch militaire en Indonésie, plus d’un million de personnes – accusées, entre autres, d’être des sympathisants du parti communiste récemment interdit – furent torturées et massacrées par des troupes paramilitaires, avec la bénédiction de Suharto, le futur chef d'État. Ce génocide perpétré en Indonésie entre 1965 et 1966 est l’un des plus méconnus du siècle. Les coupables n’ont jamais été inquiétés, et pour cause : certains d’entre eux tiennent toujours les rênes du pouvoir. Les cinéastes Joshua Oppenheimer et Christine Cynn ont souhaité rencontrer ces criminels qui semblent sans remords. Devant la caméra, les tortionnaires Anwar Congo et Herman Koto retournent sur les lieux du crime et y évoquent leurs souvenirs, avec un détachement glaçant. Le documentaire prend alors un tour inattendu : les bourreaux, anciens mafieux dans le milieu du cinéma, décident de se mettre en scène dans un film dont ils seront les acteurs. Dans des séquences surréalistes inspirées de films de gangsters américains ou du cinéma fantastique indonésien, ils rejouent les tueries avec délectation et fierté, en se grimant et en convoquant des figurants en nombre pour incarner les victimes de leurs tortures, viols et assassinats.
Histoire monstrueuse
Le titre original de ce documentaire, "The act of killing", joue sur la confusion qui s’installe entre l’acte criminel et la performance d’acteur. C’est un document de cinéma profondément dérangeant, sans aucun commentaire, où les protagonistes d’une histoire monstrueuse se transforment en mauvais comédiens de série B. Indonésie 1965 – Permis de tuer a bouleversé les spectateurs du Festival du cinéma de Toronto lors de sa présentation en 2012. C’est le premier volet d’un diptyque dont la seconde partie donnera la parole aux survivants, contraints de vivre aux côtés de leurs bourreaux, près de cinquante ans après les faits.