649 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
Au cœur du chaos politique, elle vit sa propre révolution, naviguant entre amour et identité, prise dans la tourmente des événements qui s’intensifient et des pertes qui la mettent à l’épreuve.
Le premier film, sanglant et déjanté, de Quentin Tarantino, qui annonce toutes ses oeuvres à venir.
Joe Cabot embauche six truands affublés de surnoms de couleur pour commettre un braquage. Mais le coup échoue suite à un guet-apens de la police. L’un des braqueurs, Mr. Orange, est grièvement blessé, tandis que deux autres ont péri dans l’attaque. Mr. White emmène l’éclopé à l’entrepôt où ils doivent se partager le butin. Bientôt rejoints par Mr. Pink, qui a réussi à emporter des diamants, les survivants s’interrogent : qui a prévenu la police ? L’un d’eux les a-t-il trahis ? Pourquoi Mr. Blonde a-t-il ouvert le feu comme un fou ?
Polar réinventé
Dès le début, le style Tarantino est à l’œuvre. Pour préparer leur casse, les gangsters dissertent de longues minutes sur "Like a Virgin" de Madonna et s’écharpent sur le fait de donner ou non un pourboire à la serveuse. Loin des clichés du polar, le cinéaste américain réinvente le genre avec ses propres références. Dialogues ciselés, culture populaire omniprésente, acteurs charismatiques, tout y est. Tarantino affirme aussi déjà son appétence à filmer la violence extrême, qui jalonnera chacun de ses films, avec la fameuse scène de l’oreille, accompagnée par la magnifique bande-son de la radio fictive très seventies K-Billy. Dans ce premier long métrage déjanté, le réalisateur fait du huis clos son décor principal avant de le dynamiter à coups de flash-back qui déroutent le spectateur, parfois en avance sur les personnages, parfois pris à contre-pied. Dans la peau de ces truands que l’on n’arrive pas à détester, Tim Roth, parfait dans sa lente agonie, et Harvey Keitel, en vieux malfrat qui se découvre une conscience, se distinguent. Brillant, drôle et percutant, Reservoir Dogs, une révélation à sa sortie, se regarde avec toujours autant de bonheur.
Pour se connecter au site d'ARTE.tv cliquer ici.
Le film est interdit au - de 16 ans
Un croustillant classique signé Marcel Pagnol et servi par l'immense Raimu.
Une matinée d'effervescence au village de Sainte-Cécile, en Provence : Aimable Castanier, le nouveau boulanger, prépare sa toute première fournée et chacun veut donner son avis. Tout le monde remarque aussi la beauté de sa jeune épouse Aurélie, qui tient la caisse. Mais Aurélie ne regarde que Dominique, le berger du marquis Castan de Venelles. Le coup de foudre se concrétise dès la nuit suivante par la fuite des tourtereaux sur un cheval volé. À son réveil, Aimable doit se rendre à l'évidence : il a été trompé, et menace de stopper sa production de pain tant que sa femme ne revient pas. Tout le village se mobilise.
Cuit à point
Aurélie, la femme volage et bien plus jeune que son ours de mari, a beau partir et infailliblement revenir depuis 1938, Pomponnette, la chatte fugueuse, essuyer ad vitam æternam les insultes d'un Raimu revanchard et touchant, rien n'y fait : le film de Pagnol défie le temps et se redécouvre à chaque diffusion. Outre la composition d'un Raimu qui sublime le pathétique de sa condition de cocu amoureux, le film se démarque par la chronique de ce village gaulois où fâcheries antédiluviennes, duels de moralistes (entre le curé et le maître d'école) mais aussi entraide et bonheur de vivre ensemble cohabitent. Dans cette cocasse galerie de portraits, le drame est supplanté par la générosité, laquelle invite chacun à oublier et permet à la vie de continuer son cours. Émouvant.