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Christine et Mike mènent une petite vie tranquille dans la banlieue de Londres avec leur fils Sebastian. C'est le début de la soirée. Le couple prépare le dîner, répond au téléphone, ouvre une bouteille de vin. C'est alors qu'on frappe à la porte... Commence alors pour eux un long calvaire.
Apparue en Anatolie et au Caucase, la culture de la vigne a doucement conquis la planète. Mais, au milieu du XIXe siècle, des maladies importées d’Amérique s’abattent sur elle : phylloxera, mildiou, oïdium... La science de l’époque sauve in extremis le vignoble occidental mais, en contrepartie, elle s’impose comme un recours incontournable. D’où un excès de traitements chimiques qui vont garantir les rendements au mépris de l’environnement. Mais, aujourd’hui, la recherche d’alternatives écologiques favorise un nouveau pacte entre la vigne et une science respectueuse des lieux et des terroirs. En France, en Allemagne, en Suisse ou en Italie, rencontre avec des chercheurs, des œnologues et des vignerons qui tentent de renouer le lien millénaire entre l’homme, la vigne et le vin.
Comment une fratrie de mécènes américains installés à Paris a permis l’éclosion de l’art moderne des deux côtés de l’Atlantique. Passionnant.
Quand Leo Stein s’installe à Paris à la fin de l’année 1902, sa sœur Gertrude ne tarde pas à le rejoindre, suivie de près par Michael, l’aîné, venu avec sa femme Sarah. Issus d’une famille juive aisée établie en Californie – leur père gère le tramway de San Francisco –, ils bénéficient d’un taux de change avantageux qui leur permet d’acquérir les toiles de jeunes artistes, dont ils acceptent sans préjugés les recherches plastiques les plus audacieuses.
Michael et Sarah, qui vouent une admiration inconditionnelle à Matisse, organisent rapidement leur collection autour des œuvres du peintre fauve. De leur côté, Leo et Gertrude (puis Gertrude et sa compagne Alice Toklas) accrochent des Cézanne, des Picasso, mais aussi des Gauguin ou des Juan Gris sur les murs de leur appartement. Le 27 rue de Fleurus, dans le sixième arrondissement, devient ainsi le centre névralgique de l’avant-garde de l’époque. Des peintres, des poètes venus de toute l’Europe, des écrivains américains (Fitzgerald, Hemingway…) se bousculent aux portes de ce premier "musée" de l’art moderne.
Frénésie artistique
Poète, écrivaine et dramaturge, Gertrude Stein a trouvé dans la peinture une source d’inspiration, notamment chez les cubistes qu’elle a ardemment défendus. Mais alors qu’elle jouit aujourd’hui encore d’une certaine notoriété – elle est l’un des personnages du dernier film de Woody Allen, Minuit à Paris –, l’influence de ses frères dans la promotion de l’art moderne est oubliée. Ce documentaire foisonnant, éclairé par les interventions de nombreux spécialistes (historiens de l’art, de la littérature, conservateurs de musées…), retrace le parcours de cette fratrie emblématique de la frénésie artistique du début du XXe siècle, qui a joué le rôle de passerelle entre les disciplines et entre l’Europe et l’Amérique. Des archives sonores et visuelles d’une richesse surprenante viennent compléter ce film raffiné qui redonne vie à une époque, au-delà de la saga familiale.
Toute sa vie, Georges Wolinski a conjugué sexe et humour. C'est sa grammaire personnelle, sa loupe pour observer la politique, la religion et surtout les couples.
Mais ce qui était provocant en 1970 l'est-il encore aujourd'hui ? Quel regard l'homme qui est passé de Hara-Kiri à Paris-Match, tout en gardant un pied dans Charlie-Hebdo, porte-t-il sur l'époque ? Le sexe banalisé reste-t-il subversif ? J'étais un sale phallocrate prend pour fil conducteur la fabrication de la dernière BD de Georges Wolinski, une autofiction graphique intitulée Je n'ai aucun remords. À travers ce travail, le dessinateur revient sur son amour pour les femmes, des escapades avec Reiser à la grande époque de l'amour libre jusqu'à aujourd'hui. Avec la participation de Zep, l'auteur de Titeuf, de la féministe Benoîte Groult, du dessinateur Robert Crumb, d'Aurélia Aurita, dessinatrice de Fraise et chocolat, et de Milo Manara, créateur du Déclic.
Né en 1938 au Ghana, Kofi Annan a gravi peu à peu tous les échelons avant d'être élu, en 1997, au poste de secrétaire général des Nations unies. Confronté à d'innombrables crises et tragédies humaines, il ne s'est jamais défait de son optimisme, poursuivant toujours le même rêve (impossible ?) de paix.
Comment la jeunesse ukrainienne perçoit-elle l’histoire de Tchernobyl ? Un documentaire qui interroge la mémoire de la catastrophe et son avenir. Pour beaucoup de jeunes Ukrainiens, l’histoire du cataclysme nucléaire qui a frappé leur pays se réduit au monde virtuel. C’est derrière un écran d’ordinateur, aux commandes du jeu vidéo S.T.A.L.K.E.R., qu’ils se confrontent aux multiples dangers et dégâts provoqués par l’explosion du réacteur 4, le 26 avril 1986. Et tandis qu’ils combattent des mutants radioactifs entre les murs de leur chambre, certains ignorent parfois que, vingt-cinq ans plus tôt, leur père ou leur grand-père était « liquidateur », présent sur les lieux de l’accident pour tenter de contenir les flammes et pour participer aux travaux de décontamination…
"Alexandre va faire pâlir le dieu des morts." Disparu à l’âge de 32 ans, l’inlassable guerrier a connu un destin fulgurant. Héros pour les Grecs et les Romains, prophète pour les Arabes, et mythe pour les Occidentaux, il a tant servi de référence que l’histoire s’est effacée devant la légende. Né en 356 avant J.-C., il a hellénisé le monde antique jusqu’aux confins de l’Inde, en poursuivant sans relâche son ennemi juré Darius, roi des Perses.
Mais que sait-on réellement du monde dont il est issu et de l’héritage qu’il lui a laissé ? Jusqu’en 1977, la connaissance de la Macédoine antique était limitée. Mais la découverte du tombeau de Philippe II, le père d’Alexandre, a ouvert la voie à une épopée archéologique qui se poursuit aujourd’hui.
Présent sur plusieurs chantiers d’importance, le réalisateur Bernard George expose ici une série d’objets somptueux sortis de terre, qui témoignent du quotidien des élites à l’époque d’Alexandre. Loin des descriptions des auteurs anciens, qui présentaient les Macédoniens comme des barbares, ces découvertes redonnent vie à un royaume florissant et tourné vers les arts. Entre les interventions de chercheurs grecs et français, s’insèrent des extraits, interprétés par Jonathan Hostier, du Tigre bleu de l’Euphrate de Laurent Gaudé, dialogue imaginaire entre Alexandre le Grand et la mort. Entre lyrisme et didactisme, le mythe croise ainsi l’histoire dans ce film passionnant qui retrace le parcours de celui qui rêvait d’une symbiose entre l’Est et l’Ouest.
15 novembre 1884. À l'initiative de Bismarck, une conférence internationale réunit à Berlin les représentants de toutes les grandes puissances européennes, ainsi que ceux de l'Empire ottoman et des États-Unis. À l'heure où les visées colonisatrices en Afrique s'intensifient, son objectif est d'organiser le partage du bassin du Congo et, plus généralement, d'établir des règles pour la colonisation du centre de l'Afrique. Car si les Européens se sont depuis longtemps installés le long des côtes, le coeur du continent est encore presque totalement terra incognita et attise les convoitises. Pendant plusieurs semaines, des diplomates qui ne connaissent rien à l'Afrique et n'y mettront jamais les pieds vont y tracer des frontières, au nom du libre commerce et de la mission civilisatrice de l'homme blanc...