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Deux jeunes soldats, Guglielmo et Ferrando, fiancés à deux sœurs, Fiordigili et Dorabella, sont mis au défi par le cynique Don Alfonso, célibataire d’âge mûr. Il parie cent sequins avec les deux amoureux qu’il parviendra à leur prouver l’infidélité de leurs belles, inhérente à leur sexe. Guglielmo et Ferrando, acceptant de se prêter à son jeu, feignent donc de partir au régiment pour revenir, déguisés, courtiser chacun la fiancée de l’autre. Soubrette des deux sœurs dans l’œuvre originale, mais ici compagne de Don Alfonso, Despina accepte de jouer les entremetteuses, sans deviner la véritable identité des galants… L’AMOUR MEURTRI Le soir où le Teatro Real applaudissait à tout rompre la première de ce Così fan tutte, Michael Haneke recevait à Los Angeles l’Oscar du meilleur film étranger pour Amour, déjà couronné d’une Palme d’or et de cinq Césars. Pour sa deuxième mise en scène d’opéra, c’est aussi une vision de l’amour, cruelle et désenchantée, qu’il propose au public, dans une mise en scène d’un glaçant réalisme. Il dirige brillamment ses trois couples d’interprètes - puisque Alfonso et Despina, meneurs de jeu aussi meurtris que leurs victimes, ne sont plus de simples complices mais de vieux amants -, faisant ressortir tout ce que les personnages recèlent de blessures. Dans un très beau décor, mêlant les éléments d’une villa XVIIIe à un intérieur contemporain bourgeois, il joue aussi entre les deux époques grâce à une réception costumée qui permet de recourir au déguisement, l’un des ressorts dramatiques de l’œuvre. Si elle retire au dramma giocoso de Mozart sa dimension comique, la précision de sa mise en scène met superbement en valeur la mélancolie pleine de tendresse de la partition.
Elles sont psychiatres, infirmières ou ergothérapeutes à la maison d'arrêt des Baumettes à Marseille et reçoivent des détenus devenus patients le temps du soin. Être là, c'est rejoindre cet espace unique - celui de l'écoute - une poche d'air derrière les murs de la prison. Son existence est conditionnée par la détermination des soignants à continuer de venir pratiquer la psychiatrie ici... à quel prix ?
On sait aujourd'hui que le gigantesque site britannique de Stonehenge, l'un des plus importants de la fin du Néolithique, a été construit en plusieurs étapes, de 3000 à 1600 avant J.-C. environ. Les techniques employées pour son édification surpassent en ingéniosité celles utilisées durant la préhistoire. Mais une question demeure : comment des hommes de cette époque ont-ils pu transporter puis disposer les pierres géantes qui composent cet ensemble mégalithique ? De récentes enquêtes ouvrent de nouvelles perspectives sur sa construction et sa finalité.
Mené par l'archéologue Mike Parker Pearson de l'université de Sheffield, le projet Stonehenge Riverside s'efforce d'apporter du nouveau en explorant non seulement l'intérieur mais aussi les environs de ce site de la fin du Néolithique. Avec son équipe, il s'est lancé dans une entreprise de cartographie qui, grâce à des techniques de magnétométrie, a permis de mettre au jour les vestiges d'un monument cérémoniel à moins d'un kilomètre du cercle principal. Celui-ci serait contemporain de Stonehenge et aurait la même orientation. Une surprise de taille pour Mike Parker Pearson qui ne pensait pas trouver un jour "la petite sœur de Stonehenge". Aidé de ses collaborateurs, il a également réussi à définir la fin de "l'avenue Stonehenge", un sentier processionnel qui commence à l'extérieur du site, serpente pendant deux miles et s'interrompt près de la rivière Avon. Ce film s'intéresse également aux techniques de construction du site et notamment à la découverte de plusieurs méthodes simples, nécessitant peu de force, permettant de déplacer, tourner, soulever et dresser des blocs de pierre de plusieurs tonnes.
Avédis est un jeune homme d'une vingtaine d'années. Français d'origine arménienne, il vient pour la première fois en Arménie, embauché par un ami de la famille. Ensemble, ils doivent déterminer le tracé d'une route qui reliera deux villages isolés du sud du pays. Prix Jean Vigo 2002.
Dans cet eden imprévisible qu'est la campagne, les vies paisibles d'Antoine et du sourcier Noé se trouvent bouleversées par l'irruption d'une femme automobiliste qu'ils trouvent en pleurs sur le bord de la route. Soit le dessin triangulaire d'un marivaudage dans les prés où le foin des lapins, l'odeur du sous-bois et les roseaux de la rivière font figures de témoins.