130 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
Tridan Lagache a passé sa vie au Club Med, à changer d’amis tous les 8 jours. À 50 ans, il démissionne du club de vacances mexicain où il est né, bien décidé à retrouver, 42 ans plus tard, son grand amour d’enfance, Violette. Il débarque à Paris, naïf et perdu mais heureux d’être hébergé chez Louis, un demi-frère dont il ignorait l’existence. Pour se débarrasser d’un Tridan encombrant, Louis supplie une de ses conquêtes, Roxane, de se faire passer pour Violette que Tridan croit reconnaître au premier regard.
Un père et sa fille habitent les mondes de l’enfance. Il lui parle avec respect et sérieux, comme à une grande personne, il l’entraine dans des univers magiques débordants de vie et d’humanité. Il est le grand cinéaste de l’enfance et travaille sur Pinocchio. Un jour, la petite fille devient une jeune femme et l’enchantement disparait. Elle comprend que la rupture avec l’enfance est inéluctable et a le sentiment qu’elle ne sera plus jamais à la hauteur de son père. Alors elle commence à lui mentir et se laisse aller, jusqu’au bord du gouffre. Le père ne fera pas semblant de ne pas voir. Il sera là pour elle, tout le temps qu’il faut.
En 1970, une vaste mission photographique s'emploie à dresser un état des lieux de la situation environnementale aux États-Unis. Quatre-vingt mille clichés, arrachés à l'oubli, présentent le même visage d'un paysage ravagé et d'une population insouciante face au drame qui se joue. Un formidable récit documentaire doublé d'une véritable claque visuelle et mémorielle.
Une maison modeste et un carré de jardin, à l'ombre des gigantesques tours d'une centrale nucléaire ; trois enfants qui se baignent derrière une inscription "danger", sur fond de paysage industriel enfumé ; les décharges à ciel ouvert des quartiers pauvres des grandes villes ; ou la languette d'une canette émergeant d'une dune immaculée. En 1970, le projet "Documerica" voit cent photographes livrer plus de 80 000 clichés sur la situation environnementale des États-Unis à l'administration Nixon, après deux catastrophes environnementales marquantes : une rivière pleine de produits pétroliers ayant pris feu dans l’Ohio et une marée noire sur les plages de Santa Barbara, en Californie. Le président Nixon n'a aucun goût pour l'écologie mais il a du flair politique : en plein pic de la "contre-culture", le sujet sera capital dans sa campagne de réélection. Mais après que son armada de photographes s'est déployée dans le pays, le projet est enterré et tombe finalement dans l'oubli.
Capsule temporelle
"On avait la technologie pour envoyer un homme sur la Lune, mais on était infoutus de garder nos rivières propres !", s'insurge aujourd’hui Boyd Norton, l’un des photographes du projet "Documerica" interrogés dans le documentaire de Pierre-François Didek. Ce portrait géant des États-Unis des années 1970, tombé dans les oubliettes de l'histoire et finalement exhumé par le réalisateur, n'est pas sans rappeler le projet de la Farm Security Administration (Agence pour la sécurité agricole), qui documenta par le même procédé la manière dont vivaient les populations mises à terre par la Grande Dépression. Une troublante capsule temporelle, d'une grande émotion pour le spectateur d’aujourd’hui, qui ravive le souvenir d'une population captée sur le vif, dans ses habits du quotidien. Malgré la grande diversité des clichés, "Documerica" dévoile le visage d'une même société, indifférente au paysage ravagé qui est devenu la norme. Habilement, les images les plus frappantes du gigantisme de la pollution sont mises en parallèle avec la propagande consumériste des années Nixon, où pullulent les publicités pour l'American way of life d'une classe moyenne ayant explosé au sortir de la Seconde Guerre mondiale. On ne peut s'empêcher de se demander quel tour aurait pris le combat écologique si "Documerica" en avait été la pierre fondatrice, avec trente à quarante ans d'une précieuse avance sur la prise de conscience mondiale...
À l'été 2000, le sous-marin nucléaire K-141 Koursk appareille pour de grandes manœuvres en mer de Barents. Les hommes d'équipage, qui accumulent les arriérés de solde, n'ont guère d'espoir de toucher la prime promise pour leurs tirs d'essai, qui visent, entre autres démonstrations de force, à prouver aux Russes que l'armée garde toute sa puissance, comme le président Poutine, récemment élu, le leur a garanti. Mikhail Averine vient d'abandonner sa montre de sous-marinier au magasin d'État pour offrir à l'un de ses jeunes camarades des noces à peu près dignes. Mais il quitte Tanya, sa femme enceinte, et leur petit garçon sans état d'âme, heureux de retrouver la vie à bord et les 188 hommes de son équipage que les difficultés de l'heure rendent encore plus solidaires. Le 12 août, dès le début de l'exercice, une double explosion de grande ampleur dans la chambre de tir détruit une partie du sous-marin, qui sombre dans les fonds glacés. Le temps presse pour entreprendre le sauvetage des 23 hommes encore vivants et piégés dans l'épave du sous-marin...
Compte à rebours
Que s'est-il passé à bord du Koursk ? Les offres de secours britanniques et norvégiennes, que la Russie mit quatre jours à accepter, auraient-elles changé la donne ? Vingt-cinq ans après, les causes exactes de l'explosion demeurent inexpliquées, mais l'incurie des autorités russes ne fait aucun doute. Autour du personnage fictif d'Averine et des siens, Thomas Vinterberg, ex-cinéaste du Dogme 95 efficacement converti au film à gros budget, retrace avec intensité cette tragédie qui tint le monde en haleine sept jours durant. Même si l'issue est connue, le compte à rebours n'en est pas moins terrible. Le film déroule en parallèle les derniers moments des survivants dans le noir et le froid, et la bataille désespérée de leurs familles restées à terre pour contraindre l'armée à envoyer des secours et à leur dévoiler la vérité, ainsi que les efforts d'un haut gradé anglais (Colin Firth) pour faire accepter l'aide de son vaisseau. Tandis que Poutine, vingt-quatre heures après l'"incident" rapporté avec six heures de retard par la marine, jugeait bon de prolonger ses vacances en Crimée, la colère et la détresse des proches sont évoquées de façon saisissante. L'expression de leur rage apparaît cependant d'une étonnante liberté comparée au présent. Même si, comme le rappelle également le scénario, basé sur l'enquête de Robert Moore, les militaires n'hésitèrent pas, pour la faire taire, à droguer devant des caméras de télévision une mère folle de douleur – la plupart des victimes étaient de très jeunes appelés.
À travers des archives saisissantes et les récits bouleversants de témoins des événements, cette série offre une plongée dans l’histoire contemporaine de six pays emblématiques, soumis, comme le reste du continent, aux desseins des États-Unis.
Épisode 1 - Coup
Au Brésil, en 1964, l’armée, soutenue par les États-Unis, renverse le président démocratiquement élu João Goulart. Une nouvelle forme de dictature émerge en Amérique latine. Les opposants trouvent refuge au Chili, où Salvador Allende tente d’instaurer légalement un régime socialiste. Le 11 septembre 1973, il meurt lors du coup d’État militaire mené par le général Pinochet. Le nouvel homme fort du pays s’allie avec les dictateurs de la région pour lancer l'opération "Condor". Les opposants aux juntes sont traqués où qu’ils soient, sous le regard complaisant de Richard Nixon. Mais lorsque, en septembre 1976, les services secrets chiliens tuent à Washington un ancien ministre d’Allende, le nouveau président Jimmy Carter refuse de collaborer avec ces régimes autoritaires. En 1977, il redonne au Panamá le contrôle de son canal et, deux ans plus tard, laisse les rebelles sandinistes triompher au Nicaragua. Mais l’élection de Ronald Reagan en 1980 annonce une nouvelle ère.