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Avec ce documentaire à la première personne, Danielle Arbid, cinéaste spécialiste du monde arabe, est partie à la rencontre d'une société meurtrie : "J'ai passé quatre semaines, trois nuits et deux jours à tourner autour d'un pays qui porte deux noms: Israël / la Palestine. Je n'ai jamais traversé ses frontières. Je l'ai regardé comme ceux qui le regardent de l'extérieur, qui le fantasment, le méprisent ou l'adorent. Mon film suit mes errances..."
Son trait de pinceau se résume dans ses célèbres bandes de couleur de 87 millimètres de large, imprimées industriellement sur des textiles, des papiers, des miroirs. Pour sa Monumenta en 2012, le peintre de la troisième dimension prévoit de donner vie à un énorme labyrinthe, légèrement suspendu, flottant dans l’air et dont la beauté et la complexité nous inviteront à entrer et à nous perdre… Pour ARTE, le réalisateur Heinz Peter Schwerfel a pu s’entretenir avec l’artiste et filmer toute la mise en place de cette oeuvre gigantesque. Critique d’art et cinéaste, Heinz Peter Schwerfel réalise depuis 1985 des portraits filmés d’artistes (Georg Baselitz, Rebecca Horn, Alex Katz, Annette Messager...) primés dans de nombreux festivals.
Deux jeunes couples débarquent sur une île d'un archipel suédois. Jocke et Malin viennent de se fiancer, Tom et Stella se sont rencontrés il y a peu. Ce qui s'annonçait comme un week-end de détente amoureuse fait peu à peu place à des tensions profondes à travers lesquelles s'expriment désirs et frustrations.
Tourné en 1999, Tout sur ma mère est le treizième long métrage de Pedro Almodóvar. Le réalisateur, qui fut une figure incontournable et turbulente de la Movida – mouvement caractérisé par un renouveau culturel et la libération des mœurs de l’Espagne postfranquiste –, y explore la société barcelonaise au tournant du millénaire par le biais de cinq destins de femmes (dont un travesti) aux prises avec les drames de la vie : le deuil, la drogue, la prostitution et le sida.
Reflet d’une époque et de ses excès, Tout sur ma mère bouscule les conceptions traditionnelles de l’identité, du genre et de la famille. Le cinéaste, pour qui "en chaque homme, il y a une femme", a dédié le film à sa mère, disparue en 1999.
Dans un long entretien, il évoque l’influence qu'elle a eue sur sa carrière – conteuse du village, elle lui a transmis le goût de la fiction – et explique pourquoi les femmes occupent tant d’importance dans sa vie, et pourquoi il mène un véritable combat pour les minorités sexuelles et l’esprit de tolérance. Penélope Cruz, Marisa Paredes, Cecilia Roth et Antonia San se confient également à Antoine de Gaudemar, revenant sur la forte personnalité du cinéaste et l’importance décisive qu’il a eue sur leur parcours. Nouvel opus de la série documentaire cinéphile lancée par Serge July, ce film est une vivante introduction à l’univers si particulier de Pedro Almodóvar, baroque, romanesque, extravagant, mais aussi très attentif à la société contemporaine et à la marche du monde.
Le scénario est inspiré d'un fait divers très célèbre au Japon : en 1936, Abe Sada, violée à quinze ans, une ancienne prostituée devenue servante dans une auberge , découvre l'amour fou avec le propriétaire de l'établissement. Ils s'enferment dans une relation sexuelle ininterrompue, jusqu'à la mort volontaire de l'homme et sa castration par Abe Sada. Au terme de son procès, elle est condamnée à six ans de prison et graciée au bout de cinq ans. Elle revendique son acte d'amour. Elle devient l'égérie du féminisme naissant. Cinq films ont été consacrés à cette histoire, entre les années 60 et les années 70 : celui de Nagisa Oshima est le dernier.