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Ernest Cole, photographe sud-africain, a été le premier à exposer au monde entier les horreurs de l'apartheid. Son livre "House of Bondage", publié en 1967 alors qu'il n'avait que 27 ans, l’a conduit à s'exiler à New York et en Europe pour le reste de sa vie, sans jamais retrouver ses repères. Raoul Peck raconte ses errances, ses tourments d’artiste et sa colère au quotidien, face au silence ou la complicité du monde occidental devant les horreurs du régime de l’Apartheid. Il raconte aussi comment, en 2017, 60 000 négatifs de son travail sont découverts dans le coffre d'une banque suédoise.
À 12 ans, Bailey vit avec son frère Hunter et son père Bug, qui les élève seul dans un squat au nord du Kent. Bug n’a pas beaucoup de temps à leur consacrer et Bailey, qui approche de la puberté, cherche de l’attention et de l’aventure ailleurs.
Ramy Youssef orchestre avec un humour corrosif une sitcom semi-autobiographique sur un jeune homme en quête de sens. Une ode à la tolérance saluée par la critique et récompensée aux Golden Globes.
Épisode 1
Dans une petite ville du New Jersey, près de New York, Maysa Hassan conduit Ramy, son fils, au centre culturel islamique. Elle profite du trajet pour lui rappeler qu’il serait temps qu’il se marie, mais le jeune homme, employé dans une start-up, s’y oppose, préférant l’amour libre. Pendant ses ablutions, Ramy est réprimandé par un fidèle car il ne s’est pas lavé entre les orteils, empêchant ainsi ses prières d’être exaucées. Par la suite, alors qu’il assiste au mariage de son ami Mohammed, ses proches tentent de le convaincre d'épouser une musulmane. Mais Ramy préfère sortir avec Chloé, une jeune femme athée. Jusqu’au jour où son couple craque…
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Née en France de parents sénégalais, Halimata a été excisée à l'âge de 5 ans. Son histoire est celle de beaucoup d'autres femmes, qui cherchent à se forger une identité, entre éducation traditionnelle et soif d'émancipation. À la première personne, le récit d'un traumatisme et d'une reconstruction.
Halimata Fofana, 38 ans, est une femme libre, énergique, au regard assuré. Elle travaille comme éducatrice à la Protection judiciaire de la jeunesse d’Evry, où elle prépare la comparution de mineurs devant la justice. En 2015, elle a publié aux éditions Karthala Mariama, l’écorchée vive, un roman dans lequel elle brise le tabou de l’excision, dont elle a été victime à 5 ans lors d’un voyage familial au Sénégal. Si ce livre lui a permis de franchir un cap dans l’appréhension de ce traumatisme, elle ressent toujours le besoin d’en parler, notamment avec ses parents qui lui opposent le silence depuis les faits.
Entre deux mondes
Si l’excision est aujourd’hui sévèrement punie et globalement en recul au Sénégal, le pays d’origine de la famille de Halimata, sa pratique est loin d’avoir disparu. À travers des conversations enregistrées, la jeune femme tente d’arracher à sa mère des mots sur ce qui s’est passé au prix d’une terrible violence à son encontre : cette tradition qui lui a causé un sentiment indélébile de dépossession. Après avoir rompu le silence avec un livre, c’est à travers le dialogue qu’elle cherche désormais à se reconstruire. De la région parisienne au Québec, où elle a vécu quelques années, en passant par le Sénégal, où elle n’était pas retournée depuis longtemps, Halimata débat avec ses proches, frère, cousines et amis. "J’avance entre deux mondes au prix d’une solitude que j’ai apprivoisée", résume cette battante qui, derrière ses dehors de femme forte et indépendante, cherche encore douloureusement réparation. Au-delà du scandale de l’excision qu’elle dénonce, son combat touche à la question de l’éducation, à laquelle elle est chaque jour confrontée dans le cadre du tribunal où elle travaille. Femme en mouvement, passionnée de littérature, admiratrice de Léopold Sédar Senghor, Halimata se raconte, entre coups de gueule et espoirs, dans un autoportrait introspectif formidablement vivant.