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Mais si tout le monde aujourd’hui les connaît, on ignore bien souvent comment ils nous sont parvenus. De la préhistoire à la révolution numérique, les secrets et les évolutions de ces dix signes universels sont révélés.
Épisode 1 - Les origines
Dès le Paléolithique, l’espèce humaine a cherché à dénombrer ce qui l’entourait, développant des capacités uniques dans le monde vivant. En Mésopotamie, l’essor de l’agriculture oblige les populations à créer des instruments de comptabilité : à cet usage, des jetons de comptage apparaissent dès le neuvième millénaire avant notre ère, bien avant l’invention de l’écriture. Ainsi, les premiers textes répertoriés sont tous des documents comptables. Puis, dans ces cités antiques comme chez les pharaons d’Égypte, dans les empires méditerranéens comme chez les Mayas, les États veulent quantifier pour asseoir leur pouvoir. Cependant, très vite, compter et calculer ne vont plus seulement servir à bien gérer les stocks, mais aussi à affirmer sa puissance. En Chine, les chiffres – apparus 1500 ans avant notre ère – ont longtemps eu un rôle de divination, ancré au cœur du pouvoir. C’est au IIIe siècle avant notre ère que le premier empereur Chine en fait un instrument administratif pour gérer le territoire immense qu’il entend unifier. Mais malgré la performance du système numéraire chinois, ce n’est pas lui qui traversera les frontières. C’est en Inde, que naissent dix petits symboles, qui finiront par s‘imposer.
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Son héritage comprend des œuvres d'art d'une beauté stupéfiante, des esquisses détaillées d'engins de guerre et de vol futuristes ainsi que des conceptions techniques révolutionnaires. Ce documentaire en deux parties dresse un portrait saisissant de ce visionnaire unique.
Épisode 1 - L'art et l'expérience
Il est le modèle absolu du génie de la Renaissance. Fils illégitime d’un notaire, Léonard de Vinci voit le jour en 1452 dans la campagne toscane. Florence, la capitale régionale, est alors l’un des épicentres d’une révolution du savoir sans précédent dont il va devenir l’un des plus grands contributeurs. Entré après des études sommaires dans l’atelier du peintre et sculpteur Andrea del Verrocchio, Léonard s’émancipe à 30 ans de son mentor. Bientôt artiste réputé à Florence pour la finesse de sa touche et la vie qu’il parvient à insuffler à ses sujets, il poursuivra une carrière brillante au gré des commandes et des mécènes : en 1482, il entre à la cour milanaise du duc Ludovic Sforza, dont il sera l’ingénieur en titre. Entre deux commandes de peintures, qu’il abandonne parfois en cours de route, ou de mises en scène de spectacles, Léonard, poussé par une insatiable curiosité, se consacre à des recherches personnelles d'une extraordinaire richesse, imaginant des machines aux mécaniques complexes, noircissant des carnets sur une infinie variété de sujets scientifiques – anatomie, géométrie, optique, astronomie, hydrodynamique, horlogerie, urbanisme, cartographie… Toujours inspiré par ce qui sera son obsession, et qui guidera toutes ses entreprises : l’observation de la nature et la découverte de ses lois, dans une contemplation ininterrompue de la beauté des choses et des êtres.
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Ce film marque la dernière apparition de Charlot en porte-parole immortel des sans-voix.
Milieu des années 1930 : alors qu’à Hollywood le cinéma parlant vit une florissante jeunesse, la société américaine, marquée par de profondes inégalités, peine à sortir de la Grande Dépression, premier retour de bâton d’un libéralisme effréné. Dans ce contexte, Charlie Chaplin, alors au sommet de sa carrière cinématographique, s’interroge sur son art. Que faire de Charlot, quand les décideurs et le public réclament désormais des vedettes qui parlent comme dans la vraie vie ? Revigoré par sa rencontre avec l’actrice Paulette Goddard, il se remet malgré tout à l’ouvrage et commence à développer une comédie portant justement sur le thème du progrès. Avec, puisqu’il le faut, un Charlot parlant…
Le silence, un outil de résistance
Les temps modernes sera pourtant un film muet. Les craintes de Chaplin étaient fondées, et il se rend à l’évidence en tournant les premières scènes : il ne trouve pas le ton juste pour faire parler Charlot. Il va alors prendre un risque inédit, celui d’un film hybride, où les seules voix entendues seront celles des puissants, retransmises à travers des machines (haut-parleurs et phonographe). Celle du mutique vagabond ne se dévoilera, réinventée avec une fantaisie dévastatrice, que dans une unique scène qui deviendra mythique… L’auteur du futur Dictateur se passe de grands discours pour affirmer que le silence, l’humour et la poésie sont des outils de résistance à résonance universelle, dont chacun peut s’emparer. Nourri par de précieux commentaires de Charlie Chaplin lui-même, ce documentaire retrace comment cette œuvre unique est née à force de travail et d’audace, en dehors de toute mode et pourtant en prise directe avec son temps.
Sa rencontre accidentelle avec Meg, une adolescente rebelle et reine de la débrouille, va le révéler à lui-même lors d’un voyage chargé à dans tous les sens du terme. Portée avec intensité par Tim Minchin et l’étonnante Milly Alcock, cette road-série australienne met subtilement en miroir deux personnages antinomiques mais unis par une même souffrance : celle du deuil impossible.
Épisode 1
Un accident de la route scelle la rencontre de ces deux héros antinomiques.
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À la mort de son père, la vie heureuse et marginale de Grace Pudel, collectionneuse d’escargots et passionnée de lecture, vole en éclats. Arrachée à son frère jumeau Gilbert, elle atterrit dans une famille d’accueil à l’autre bout de l’Australie. Suspendue aux lettres de son frère, ignorée par ses tuteurs et harcelée par ses camarades de classe, Grace s’enfonce dans le désespoir. Jusqu’à la rencontre salvatrice avec Pinky, une octogénaire excentrique qui va lui apprendre à aimer la vie et à sortir de sa coquille…
À partir de 12 ans
Récit d’une enquête scientifique pluridisciplinaire doublée d’une expédition sous-marine hors du commun, menée par le plongeur et naturaliste Laurent Ballesta.
C’est un curieux phénomène observé en 2011 sur l'écran d’un sonar lors d’une campagne océanographique dans le parc naturel marin du cap Corse et de l’Agriate. À une vingtaine de kilomètres au large de l’île de Beauté, sur une vaste plaine de sable, à plus de 100 mètres de profondeur, 1 417 formes circulaires régulières se dessinent sur près de 15 km². Des anneaux presque parfaits, de 20 mètres de diamètre, qui semblent dessinés sur le fond marin. Ces motifs géométriques inhabituels éveillent la curiosité de la communauté scientifique. Longuement préparée, une expédition de grande ampleur va tenter d'en percer le secret. Elle est menée par Laurent Ballesta, plongeur, photographe, naturaliste et spécialiste des plongées extrêmes, qui s’entoure d’une équipe pluridisciplinaire d'une quarantaine de chercheurs – biologistes, géologues, écologues, paléoclimatologues. Pour cela, il mobilise une technologie déjà expérimentée lors de Planète Méditerranée : une station bathyale pressurisée qui permet à quatre plongeurs d’explorer les grandes profondeurs sans limite de temps, tout en vivant confinés pendant vingt et un jours dans un habitacle de 5 m². Une prouesse rendue possible grâce au soutien logistique de la Marine nationale, qui met à disposition un navire militaire pour assurer leur sécurité. À l’aide de cette station sous-marine, d’un sous-marin d’observation et de nombreux protocoles scientifiques, l’équipe, d'analyses en hypothèses, relève peu à peu le mystère de l’origine de ces étranges anneaux et la biodiversité exceptionnelle qu’elles abritent.
Écosystème à part
Ce film documentaire retrace trois années d’une enquête scientifique pleine de rebondissements qui, après les premières plongées de repérage, dévoilant un paysage sous-marin surprenant, enchaîne découvertes majeures, bonnes surprises et déconvenues. Aussi passionnantes pour les spécialistes que pour le profane, les conclusions des investigations révèleront un écosystème unique en son genre. Contre toute attente, ces étranges anneaux nous renseignent sur la dernière période glaciaire qu’a vécu la terre. Au fil des plongées, les photographies de Laurent Ballesta nous font découvrir un foisonnement d’espèces, certaines photographiées pour la première fois, rappelant l’étendue de notre méconnaissance de la mer la plus proche de nous, la Méditerranée.
Un demi-siècle plus tard, ce documentaire revient sur le tournage épique d’un film dont le succès a métamorphosé l’industrie du cinéma.
Auréolé du succès de Duel, son premier film tourné pour la télévision, Steven Spielberg se voit proposer en 1974 par Dick Zanuck et David Brown, les producteurs du studio Universal avec qui il est sous contrat depuis cinq ans, la réalisation d’un "gros, gros film qui [lui] permettra de faire tous les grands films [qu’il] veut". D’abord réticent, Spielberg accepte. Le tournage, qui se tient dans le Massachusetts sur la petite île de Martha’s Vineyard, ne va pas se dérouler sans encombre. Entachée par de multiples déboires – tensions avec les acteurs, temps épouvantable, requin électronique en carafe… –, l’aventure se solde par un important dépassement de budget, qui fait craindre le pire pour sa carrière au jeune réalisateur de 28 ans. Mais quand il sort sur les écrans à l’été 1975, Les dents de la mer enthousiasme le public. Bousculant une industrie du cinéma un peu endormie, ce blockbuster va ouvrir la voie à la naissance des franchises et à l’essor des multiplex.
De la série B aux Oscars
Adaptée d’un best-seller de Peter Benchley, paru en 1974, l’histoire du squale tueur ne devait être au départ qu’un petit film de série B comme les studios en produisaient alors à la pelle. Récompensé en 1976 par trois Oscars (montage, musique et son), Les dents de la mer marque une rupture dans l’histoire du cinéma américain, au moment où se referme la parenthèse du Nouvel Hollywood. Revenant sur son tournage épique et sur ce qui a contribué à son succès, notamment la mise en scène audacieuse de Spielberg et la bande originale composée par John Williams, Olivier Bonnard et Antoine Coursat ("E.T.", un blockbuster intime) appuient leur démonstration sur de riches archives, ponctuées d’extraits du film, et sur les témoignages, recueillis un demi-siècle après la sortie en salle du film, de plusieurs de ses protagonistes, parmi lesquels la comédienne Lorraine Gary, la veuve de l’auteur Wendy Benchley, le chef décorateur Joe Alves et le scénariste Carl Gottlieb.
Seul survivant, à 121 ans, de la bataille de Little Big Horn, où il combattit avec les Cheyennes, sa tribu d'adoption, Jack Crabb (Dustin Hoffmann, époustouflant) retrace sa très longue existence de "go-between" entre deux cultures ennemies.
À 121 ans, le vieux Jack Crabb, se prétendant le seul survivant de la bataille de Little Big Horn, qui vit la défaite du général Custer, fait le récit de sa vie tumultueuse dans l'Ouest américain à un journaliste. Recueilli enfant par une tribu de Cheyennes et leur chef qui le surnomme "Little Big Man" ("petit grand homme"), il retrouve à l'adolescence la société blanche et ses valeurs prétendument chrétiennes dans la maison d'un pasteur. Dès lors, son parcours oscille sans cesse entre les deux sociétés…
Entre tragédie et bouffonnerie
Adapté du roman Mémoires d'un visage pâle de Thomas Berger, Little Big Man, devenu culte, marque la première démystification de l'Ouest américain au cinéma. Flash-back historiques, alternance d'épisodes tragiques et de scènes bouffonnes : Arthur Penn, au sommet, signe un western atypique et offre à Dustin Hoffman un de ses premiers grands rôles. Une prouesse, car l'acteur, époustouflant, y incarne tous les visages de l'anti-héros. Un film picaresque qui dénonce la violence américaine envers les Améridiens mais fait aussi écho, à l’époque, au bourbier de la guerre du Viêtnam. Un (grand) classique.
Cette fiction porte à l’écran avec justesse une réalité tristement banale.
Avocate spécialisée dans les violences sexuelles, Annabelle Martinelli est appelée par une femme qui subit depuis deux ans des violences conjugales. La victime, Doreen Markowitz, s’est déjà retrouvée à l’hôpital suite aux coups de son mari. Craignant ses représailles, elle n’a pas osé dévoiler au personnel médical les circonstances qui l’ont amenée là : officiellement, il s’agissait d’une tentative de suicide. Annabelle demande immédiatement qu’une protection policière soit mise en place pour sa cliente et lui trouve une place dans un foyer pour femmes. Pendant ce temps, les enquêteurs Victory Acheampong et Branko Dragovic découvrent au domicile conjugal des preuves de maltraitance. Mais lorsqu’ils apprennent que Léon, le mari, est lui-même dans la police, les deux agents minimisent les faits et dissimulent la pièce à conviction. Au tribunal, des témoignages obscurcissent davantage l’affaire, notamment le récit d’une amie de Doreen, affirmant que la jeune femme présenterait des comportements autodestructeurs et serait, elle aussi, violente envers son mari. Malgré ses certitudes, Annabelle se sent aculée… Comment obtenir la justice pour sa cliente ?
Parcours de la combattante
Dépeignant avec réalisme le calvaire que subit au quotidien une victime de violences conjugales et l’éreintant parcours qui l’attend après avoir porté plainte, cette fiction de l’Allemand Lars Becker plonge dans le travail d’une avocate à poigne, incarné par l’éblouissante Natalia Wörner (lauréate d’un prix Romy pour la série Les piliers de la terre). Il dévoile les rouages psychologiques complexes qui entrent en jeu dans ces affaires, véritables pièges judiciaires où se multiplient les zones grises et la logique du “parole contre parole”.