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Pendant près d’un an, les réalisateurs ont suivi le quotidien quelque peu azimuté de quatre physiciens de Paris VII-CNRS.
Dans leur laboratoire aux allures d’atelier d’artistes ou sur le terrain (en pleine forêt ou au milieu du désert), Stéphane, Étienne, Simon et Sylvain tentent de décrypter des phénomènes tels que “le chant des dunes” ou la forme des feuilles. Par des procédés imaginatifs (dessins d’animation, travail sur la musique et les voix off), les réalisateurs restituent avec humour et finesse l’intimité, les états d’âme, les doutes et les rêves de ces quatre passionnés. Ils nous font redécouvrir la recherche fondamentale, souvent incomprise du grand public en raison du peu d’applications à court terme.
Pourtant, cette science qui ne se préoccupe que de l’avancée des connaissances humaines est à l’origine de toutes les grandes découvertes. Grâce à "Cherche toujours !", le travail des chercheurs apparaît enfin pour ce qu’il est : une aventure concrète, excitante et parfois pleine d’émotions. Comme lorsque les physiciens parviennent à écouter le chant des dunes : “On avait les larmes aux yeux. Quand tu sens que ça part, c’est vraiment comme avec un groupe de rock !”
Gianni, la soixantaine, vieux garçon fauché et un peu alcoolique, vit avec sa mère bientôt centenaire dans un vaste appartement dont il ne parvient plus à payer les charges. À la veille du week-end du 15 août, le plus férié des jours fériés italiens, le syndic, profitant de cette dette, lui impose pour deux jours sa propre vieille mère et sa tante octogénaire. Et son ami médecin, venu l'ausculter à domicile sur des douleurs cardiaques, en profite pour lui confier à son tour sa maman.
Funambules.
Autour de Gianni et de ses quatre pensionnaires, il ne se passe pratiquement rien, comme dans ce temps ralenti du très vieil âge et de la touffeur estivale, quand une expédition à l'épicerie du coin constitue le grand événement d'une journée. Ce Déjeuner du 15 août renoue pourtant avec la trépidante tradition de la comédie à l'italienne. Scénariste consacré (Gomorra lui a valu un grand prix à Cannes), Gianni Di Gregorio parvient dans ce premier film funambule à suggérer de grandes émotions avec une stupéfiante économie de moyens. Cela tient en partie à sa propre interprétation (puisée dans son expérience personnelle), comme à ses comédiennes, débutantes formidables choisies pour "leur forte personnalité". Le succès de son alter ego de cinéma, archétype de mâle italien aussi drôle que pathétique, lui a permis de nouvelles aventures, toujours flanqué de sa mère fictive : Gianni et les femmes est sorti en France cette année.
Partout où elle va, la cinéaste nomade pointe sa caméra sur ceux qu'elle rencontre, artistes célèbres ou artisans du quotidien, composant ainsi une oeuvre à son image.
Sont-ce des ballons que j’ai envoyés comme des cartes postales de voyage ou est-ce moi qui voyage de bulle en bulle, de ci de là ?
En avion jusqu’à Berlin, où l’on marche parmi les ours et où Joseph Beuys a sculpté de la matière grasse ; en voiture à Francfort, pour voir pleurer des femmes; à la nage pour converser avec Pierrick Sorin dans son aquarium; en autobus pour une « perm’ à Nantes » vers Jacques Demy; en taxi au Mexique pour trinquer avec des squelettes; en métro à Paris pour rendre visite au chat Guillaume-en-Egypte qui garde l’atelier de Chris Marker; en bateau à Sète pour écouter Pierre Soulages; en parapluie au Portugal pour poser avec Manoël de Oliveira et sa femme. A nous trois, on totalisait 276 ans...
Gallimard est unique car cette maison d'édition créée il y a cent ans par des écrivains est toujours animée par eux. Un curieux mélange de flair littéraire et de rouerie commerciale hérités de son fondateur, Gaston Gallimard, lui permet de rester aujourd'hui non seulement indépendante mais puissante et rentable. L'histoire commence en 1911 quand une poigné de jeunes passionnés (Gaston Gallimard, André Gide, Jacques Rivière...) décident de fonder leur maison d'édition. Dès les débuts, Gallimard et Rivière font preuve d'une grande intuition. Cela ne va pas sans certains faux pas, comme le refus d'éditer le premier roman de Proust, Du côté de chez Swann, paru chez Grasset en 1913. Il faudra alors tous les talents et le charme de Gaston Gallimard pour rattraper l'auteur de La recherche : en 1919, À l'ombre des jeunes filles en fleurs obtient le Prix Goncourt et devient le premier succès de la NRF. Céline, Camus, Gary et les autres : une occasion exceptionnelle de découvrir les coulisses de la vie littéraire française du XXe siècle - les colères de Céline réclamant de l'argent et menaçant de "défoncer" la NRF en tracteur, les disputes entre Sartre et Camus, entre Aragon et Paulhan, la lettre adressée à Gallimard par Romain Gary juste avant son suicide... Autant d'échanges qui rendent compte de la foisonnante relation entre les auteurs et leur éditeur.
Parmi les bijoux d’archives, issus des trésors de l’INA et de la BBC, figurent des enregistrements avec Yehudi Menuhin datant de 1961 et 1962. Un régal ! Un concert enregistré en 1961 avec le Radio-Symphonie Orchester de Berlin dirigé par Ferenc Fricsay, où Yehudi Meuhin interprète le Concerto pour violon et orchestre N° 1 de Bruch, ainsi que le moderato de la Sonate pour violon et piano N° 3 op. 25 d'Enesco, accompagné de sa soeur Hephzibah au piano. Puis une archive de la BBC datant de 1962, où le "violon du siècle" interprète aux côtés de Colin Davis et du London Symphony Orchestra le rondo allegro du Concerto pour violon et orchestre op. 61 de Beethoven, une oeuvre avec laquelle, à l'âge de 11 ans, il avait remporté un succès triomphal, accompagné par l'Orchestre symphonique de New York dirigé par Fritz Busch.
Après le récit de la découverte des vestiges de son célèbre phare en 1995, Alexandrie est de nouveau le théâtre d’une grande aventure archéologique.
Deux ans plus tard, en effet, le premier port de commerce d’Égypte décide de se doter d’un pont reliant le port à la route qui mène au Caire. C’est alors que les coups de bulldozer découvrent une gigantesque salle avec sept rangées superposées de loculi, des alvéoles creusées dans la roche pour abriter les morts. S’agirait-il des vestiges de ce que l’historien grec Strabon a baptisé la nécropole ?
Retrouver cette ville des morts représenterait un pas de géant dans la connaissance de l’Antiquité : c’est l’histoire entière de la vie sociale et rituelle de l’ancienne cité grecque d’Alexandre qui y sommeille. Jean-Yves Empereur et son équipe commencent immédiatement les fouilles, dites “de sauvetage” car le site devra bientôt être rendu au béton et aux promoteurs. Au cinquième jour de fouilles incertaines intervient Bala, un garçonnet de sept ans qui a choisi le site comme terrain de jeu. Il conduit un membre de l’équipe à l’entrée de Nécropolis, la ville des morts. Heureux hasard des découvertes retentissantes ! Dès lors, les archéologues vont de découverte en découverte…
Première partie : On appelait "internationalistes" les combattants cubains engagés sur les fronts de la guérilla en Afrique et en Amérique latine. Dans les années 60, les interventions en Afrique ont été nombreuses, mais restent méconnues. C'est au Congo, peu après l'assassinat du leader indépendantiste Patrice Lumumba, que Che Guevara reprend le maquis pour prêter main-forte aux rebelles. Opérant sous une fausse identité ("Tatu", un prénom swahili), le guérillero, secondé par une centaine de Cubains noirs, tente, en 1965, de faire tomber le pouvoir "néocolonialiste" installé à Kinshasa. Cette première aventure se solde par un fiasco militaire. Mais un an plus tard, La Havane s'attaque au maillon faible de l'empire lusophone, la Guinée, et fournit un soutien technique aux troupes d'Amilcar Cabral, dont la lutte aboutit à l'indépendance du pays en 1974.
Le jazz, le coca-cola, le chewing-gum... les produits made in USA avaient la cote dans l'Europe de l'après-guerre, et en France en particulier. Le Plan Marshall, lui, contenait aussi un aspect de stratégie économique. Reconstruire les pays d'Europe, c'étaient aussi construire de futurs marchés pour les produits américains.Images d'archives et nostalgie à l'appui, voici un documentaire qui analyse avec finesse le rapport, parfois ambigu, entre la France et les Etats-Unis à l'époque.