Ecrit sous forme de dictionnaire, cet essai pointe les différences entre les civilisations française et japonaise qui étonnent, désarment ou forcent l'admiration. Un éclairage sur la culture et la vie quotidienne au Japon, la façon d'aimer, les marques, la peine de mort, les taxis ou encore les piscines.

Une enquête sur ces Japonais qui décident de tout quitter pour repartir à zéro. Ils témoignent de leur expérience, de leurs raisons, de leur reconstruction... Ces disparitions volontaires sont synonymes de honte et d'échec pour la société japonaise qui préfère les oublier, ne laissant aucun recours aux familles.

L'auteur montre que la modernité japonaise a pris racine dans la culture orientale au moins autant que dans les références occidentales. Ainsi, les luttes pour les droits du peuple dans les années 1880 s'inspirent de l'histoire chinoise, celles contre la destruction de la nature de la cosmologie orientale, le féminisme des années 1910 du shintô, etc. Prix du Sénat du livre d'histoire 2017.

Rédigé à partir de séminaires réunissant des diplômés de l'Université d'Ehime au Japon, cet ouvrage décline en 28 chapitres les principales caractéristiques de la culture du pays, éclairant la psychologie et les comportements des Japonais, leur rapport aux autres, à la société, à la nature ainsi qu'à la beauté ou encore leurs conceptions de la vie et de la mort.

"Fuyant la routine parisienne, Agathe Parmentier débarque au Japon en 2014 avec une valise et beaucoup de questions. Elle s'installe dans une chambre de 9 m2 et enchaîne les petits boulots, alternant cours de français et figuration à la télévision japonaise. Entre cigales électriques, vendeuses-mouettes, cafards mutants et chats-sushis, elle raconte la ville aussi fascinante que déroutante, ses habitants et son quotidien de Française curieuse mais distanciée, maladroite mais respectueuse."