Montréal, 1845. Léonie, accoucheuse, apprend le métier à sa fille Flavie et a l'ambition de fonder une école de sages-femmes ainsi qu'un refuge pour femmes enceintes démunies. Elle se heurte à la société patriarcale de l'époque : au clergé, aux médecins et à son propre mari.

Au XIXe siècle, Flavie, mariée à un médecin, entreprend une quête ardue, celle de son bonheur conjugal et professionnel. Sa mère, Léonie, dirige l'Ecole des sages-femmes de Montréal, et se heurte au puritanisme et à la bien-pensance d'une société patriarcale.

Pendant que Léonie désespère de réussir à assurer la pérennité de son savoir, sa fille Flavie cherche à s'affranchir des conventions qui constituent une entrave aux ambitions des femmes. Des opposants espèrent leur défaite : le groupe des hommes de l'art qui cherche à favoriser l'essor d'une science obstétricale naissante et une opinion publique accrochée à une morale victorienne triomphante.

Descendante d'une lignée de sages-femmes islandaises, Dyja poursuit le travail initié par sa grand-tante Fifa en recueillant des pensées et des témoignages de sages-femmes, dont le nom signifie mères de la lumière en islandais. Solitaire, elle fait la rencontre d'un touriste australien venu faire le point sur son existence. ©Electre 2021