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Afrique : musique

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Le projet Grand Sorcier est une nouvelle création du label Discobole Records en partenariat avec le Théâtre Durance. C'est un quintet instrumental dirigé et composé par Stéphane Hoareau qui y développe une esthétique autour des rites mystiques du Maloya à l'île de la Réunion, du sens social et politique de cette musique. Grand Sorcier est le sens du mot Maloya au Zimbabwe. Après la création de Trans Kabar, Stéphane Hoareau souhaitait continuer ses recherches musicales autour de la culture de son île avec Grand Sorcier en la transposant à un quintet de jazz. L'écriture puise dans les codes traditionnels du Maloya comme les questions - réponses entre les deux saxophones ténor, le désir de liberté du free jazz et la trance incantatoire.
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Venu de Soweto, ce tsunami de sons et de soul a soufflé tous ceux qui l'ont pris en pleine tête depuis 2016. En moins de trois ans, Bantu Continua Uhuru Consciousness (BCUC) - une polyglotte dénomination qui permet d'imaginer les enjeux d'un groupe qui avance comme un seul homme, tout d'un bloc - s'est imposé sur les scènes françaises, puis européennes, et désormais outre-Atlantique, avec une formule qui fait mentir tous les augures du monde du disque. Pour réussir, il faudrait enregistrer des albums calibrés au format chanson. Eux font rigoureusement tout l'inverse, produisant des galettes en forme d'ovnis où se déploient de longs développements sans soucis du timing. Ici, seul compte la musique, ses flux et reflux, et qu'importe si ce plaisir en passe par des kilomètres de sons, chargée de tonnes de bonnes vibrations. C'est au prix de ce sensationnel excès de sens, sans interdit, que l'auditeur parviendra à approcher l'état de transe, telle que figurée lors de performances scéniques qui relèvent de l'expérience jubilatoire et expiatoire. "Une musique pour le peuple par le peuple avec le peuple." Leur baseline, en forme de slogan, n'est pas sans rappeler ce qui guide depuis toujours les deux invités dans ce festin sonore. Le saxophoniste nigérian Femi Kuti et le poète américain Saul Williams ont de longue date pris position pour bousculer l'ordre des choses, en dressant un état des lieux qui ne masque pas la rude réalité. Outre toutes les musiques d'Afrique du Sud, celles du présent comme du passé (traditions zoulou et percussions shona, les trompes et le chant choral, le groove mbaqanga et le swing malombo...), le hip-hop a droit de cité, le punk transpire entre les lignes, le free jazz donne le cap d'imprécatatoires improvisations, comme le gospel-soul dans ce qu'il touche à l'essentiel. Ils nous avaient tous prévenus dès 2016 : "Nous sommes l'esprit originel du jazz, nous sommes la fondation du rock'n'roll.". Et ce n'est qu'un début, commençons par les ébats...
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