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Violon

Tome :
2
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Originaire de Maroilles (La pochette clin d’œil de l'album), le compositeur Jacques-Philippe Lamoninary est né en 1707. Il fait son apprentissage musical à Valenciennes, ville qui connaît à cette époque une activité culturelle notable et où il va rencontrer le Marquis de Cernay son futur et fidèle mécène auquel il dédiera humblement toutes ses œuvres. Même si ses œuvres sont publiées à Paris, sa postérité restera hélas confidentielle et sa carrière limitée entre Valenciennes et Boulogne-sur-Mer, ville où il donnera encore quelques leçons de chant et de violon jusqu'à sa mort en 1802 à l'âge de 95 ans. La musique de Lamoninary est sous influence italienne (Sammartini) et l'on perçoit dans ses Sonates la manière de Tartini, de Veracini (l'art d'ornementer au violon) et de Boccherini (la présence récurrente de Menuets). Le style fleuri, parfois maniéré fait également songer aussi à l'école française : Dauvergne, Rameau (sans la fécondité mélodique) mais aussi à Gossec et Mondonville (Les Six quatuors en symphonie op. 4). Les Six Sonates en Trio op. 1 pour deux violons et basse continue enregistrée ici par l'ensemble Hémolia sont de forme classique : trois mouvements Allegro / Adagio ou Andante et un Menuet Amoroso qui dénote à lui seul un penchant certain pour le style galant qu'affectionnait tant son mécène. L'élégance, la grâce et la sourde mélancolie qui émanent de ces partitions sont restituées avec une grande délicatesse par les quatre interprètes d'Hémolia. On espère une suite (Op. 2,3 et 4) qui rendra enfin justice à cet énigmatique et lumineux musicien régional. (Jérôme Angouillant)
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Toutes deux bien connues pour leur goût pour l'éclectisme, l'expérimentation et l'aventure, amies dans la vie, la soprano Anna Prohaska et la violoniste Patricia Kopatchinskaja devaient un jour concevoir un programme ensemble et l'enregistrer. C'est chose faîte avec Maria Mater Meretrix... Quel rapport entre Hildegard von Bingen et Gustav Holst, Antonio Caldara et Lili Boulanger ? Les deux musiciennes et leurs complices du Camerata Bern explorent la figure de la femme à travers 10 siècles de musique : la figure de Marie avec notamment le fameux triptyque Magnificat - Ave Maria - Stabat Mater, composé à partir de 1967 par Frank Martin, compositeur inclassable que les deux artistes vénèrent, mais aussi Marie Madeleine, avec Caldara ou Kurtág... La Sainte, la Mère, la Putain.... L'expression de deux femmes musiciennes d'aujourd'hui, un voyage plein de sens et une exploration sensorielle entre solos, duos, quatuors et pièces pour grand orchestre.
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