En 1995, contrainte de démissionner de l'université de Téhéran, Azar Nafisi parvient à réunir pendant près de deux ans sept de ses étudiantes chez elle. A travers l'étude de Nabokov et de Scott Fitzgerald, ces jeunes filles apprennent à mettre en question la situation politique de leur propre pays. Prix du meilleur livre étranger 2004. Prix des lectrices de Elle 2005, catégorie document.

Deux copains rêvant d'aventure s'introduisent de nuit dans une gare de marchandises et se cachent dans un train, sans savoir quand ni où ils partiront. Durant plusieurs jours, ils découvrent le coeur de la France, de Villeneuve-Saint-Georges à Clermont-Ferrand en passant par le parc naturel régional du Gâtinais, Pouilly-sur-Loire ou Nevers.

Au moment des vacances d'été, Djo, 13 ans, doit suivre son père routier dans ses trajets à travers le France au lieu de rester tranquillement devant ses jeux vidéos. Au fil des paysages, des rencontre et des découvertes, il s'ouvre à cette aventure inédite, construit des liens avec son père et éprouve un sentiment nouveau de liberté. @Babelio

La trajectoire périlleuse d'une mère de famille dans une cité tenue par des trafiquants. nourrice \nu.?is\, n. f. : (argot policier) Personne qui cache de la drogue chez elle, en contrepartie d'une rémunération. Fatoumata, femme de ménage qui élève seule ses trois filles, n'aurait jamais dû accepter le marché des dealers de la cité. Rien ne se déroule comme prévu et elle se retrouve au coeur d'une guerre qui la dépasse... Une guerre dont elle devra se sortir, une fois de plus, toute seule. Roman noir, portrait de femme, À mourir entre les bras de ma nourrice est une oeuvre pleine de suspense et à la mise en scène remarquablement orchestrée. Le duo de scénaristes Mark Eacersall et Henri Scala, qui a déjà fait ses preuves (GoSt 111, Cristal 417) est cette fois-ci accompagné du dessinateur Raphaël Pavard. Ce prodige signe ici son premier album, en couleurs directes, d'une force graphique sans précédent, rappelant parfois les grandes heures d'un Baru, version réaliste. Le récit offre une immersion à hauteur d'homme (en l'occurrence ici, de femme) dans l'univers d'une cité de la drogue. Aussi documenté et haletant qu'une saison de The Wire ou un film de Jacques Audiard, À mourir entre les bras de ma nourrice met en scène une héroïne touchante et originale, prête à tout pour améliorer son quotidien et protéger les siens. @Bdfugue

Lucia a toujours vécu dans le même village des Abruzzes, en Italie. En pleine période de pandémie de Covid-19, sa fille Amanda, revenue de Milan, passe tout son temps enfermée dans sa chambre. Outre la détresse de son enfant, Lucia doit faire face à la résurgence du crime dont elle a été témoin trente ans plus tôt et dont elle n'a jamais parlé. Prix Strega 2024, prix Strega Giovani 2024.

Avec Tout le bleu du ciel, son premier roman, Mélissa Da Costa a conquis les lecteurs par centaines de milliers. Depuis, ses personnages cabossés par la vie et pourtant si lumineux font partie de nous...Joanne répond à une annonce proposant d'accompagner dans son road trip un jeune homme souffrant d'un alzheimer précoce.Trois jours plus tard, avec un grand chapeau noir et un sac à dos, elle monte dans le camping-car d'Émile, direction les Pyrénées.Ce qui pousse Émile à fuir, on le sait : il entend profiter pleinement et librement du temps qu'il lui reste. Pour Joanne, mystère.Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté, à la rencontre des autres et à la découverte de soi.

Israël, automne 1973. Pendant la guerre du Kippour, le Français Raphaël et l'Israélienne Esther se rencontrent. Lui est étudiant à Paris mais volontaire en Israël, elle est soldate et travaille dans les services psychologiques de l'armée. Durant les semaines qui suivent, les deux jeunes gens voient leur rapport à la mort totalement bouleversé.

La narratrice, chercheuse, se met en quête de réponses sur son arrière-grand-mère Elisabeth, morte avant sa naissance. D'elle, elle ne sait pas grand-chose si ce n'est qu'après avoir été diagnostiquée schizophrène, elle a été lobotomisée dans les années 1950. Premier roman.

Écrire sur les livres ou les albums de Sempé n'est pas chose facile. D'abord, c'est élémentaire, parce qu'il s'agit de dessins, des dessins prétendument regroupés par "thèmes", mais qui n'ont finalement pas grand-chose en commun, puisque chacun d'entre eux constitue une histoire à lui tout seul, un petit moment de la vie quotidienne gracieusement croqué par la plume mince et astucieuse d'un maître en la matière. Et ensuite, parce qu'il s'agit de dessins humoristiques, dans lesquels c'est la petite phrase croquignolesque qui illustre le dessin (et pas l'inverse). Autant dire que faire un résumé "général" de ces petits chefs-d'oeuvre est tout à fait impossible, c'est comme ces excellentes plaisanteries qu'il est bien hasardeux de vouloir raconter quand on n'en est pas l'auteur ou qu'on n'en a pas le talent. Comme tous les précédents recueils de Sempé, Multiples intentions ne se raconte ni ne se résume, il s'émiette, se grignote doucement avec gourmandise, comme l'on dégusterait un cookie juste sorti du four @ Babelio

En septembre 1912, le jeune Wojnicz arrive au sanatorium de Göbersdorf dans les montagnes de Basse-Silésie, afin de soigner sa tuberculose. Au cours de son séjour, le jeune homme évolue dans un milieu patriarcal, et est mal à l'aise. Quand une mort violente a lieu, et que des rumeurs de sorcellerie circulent, Wojnicz cherche à en savoir plus.