Dans un monde où les femmes, savantes et civilisées, dominent du haut de leurs citadelles, les hommes, quant à eux, vivent à l'extérieur, jetés dans la nature pour y vivre dans des groupes de chasseurs-cueilleurs d'antan. Ils ignorent tout des femmes mais sont encouragés à se prosterner et à vénérer les déesses féminines dans des sanctuaires où ils sont récompensés de rêves érotiques pour donner leur semence nécessaire à la perpétuation de l'espèce humaine.   Alors qu'elle a commis une faute grave, la jeune Birana est chassée de la Cité des femmes et se retrouve livrée à la nature extérieure et à la barbarie des hommes qui errent en hordes.Que peut-elle attendre de ces sauvages qui la voient comme une déesse et qui découvriront vite ses faiblesses ? Résistera-t-elle longtemps à Arvil, cet homme partagé entre l'adoration et le désir, l'amour et la destruction de sa foi ?  Pamela Sargent exprime un féminisme intelligent et sensible qui tend à la réconciliation des sexes. Un roman humaniste, sur la tolérance, qui montre que chaque sexe ne peut s'élever et grandir qu'avec l'autre.

Harrell, arrangeur exceptionnellement fin, crée des partitions brodées de jolis détails et d'une inéluctabilité unique au jazz. En faisant équipe pour la seconde fois avec le pianiste d'origine vénézuélienne Luis Perdomo, les saxophones de Danya Stephens et Mark Turner, la guitare de Charles Altura et des collaborateurs réguliers, le bassiste germano-nigérian Ugonna Okegwo et le batteur américain Adam Cruz, Harrell et ses collaborateurs soulignent les diverses influences musicales des compositions avec une polyvalence qui montre clairement leur force commune.

Laina, une jeune Afro-Américaine, est en deuil après la mort de son frère Lincoln, abattu par la police. Un jour, elle se voit confier la vidéo du meurtre, où elle découvre que son frère était un lycanthrope. En révélant l'existence de ces créatures, Laina entend attirer l'attention sur les préjudices qu'ils subissent.

La mort de Louis XXII se révèle un soulagement de bien courte durée pour Gabrielle. Elle manque de soutien et sa régence est menacée. Pour faire entendre ses idées, elle doit jouer le jeu de ses opposants et repasser devant les caméras, devenant par obligation la victime de complots, de drames et de trahisons.

Jal se réveille perdu et agonisant. Il comprend néanmoins que son ultime chance de rédemption est de défendre un village face à une immense armée conquérante menée par le plus puissant des guerriers-mages. Bientôt, des souvenirs l'assaillent et dans leur sillage lui viennent des capacités insoupçonnées. Prix Imaginales des lycéens 2016.

Alors que la ville d'Oath continue de vivre dans l'ignorance, Iris se voit offrir une nouvelle chance de faire un rapport sur les mouvements de Dacre. De son côté, Roman s'est réveillé dans le royaume de Dacre sans aucun souvenir de son passé. Alors qu'il s'intègre peu à peu, une étrange lettre apparaît dans son armoire, le faisant douter sur la position à adopter.

Tandis que les cinquantièmes Hunger games approchent, la peur s'empare des districts de Panem car, en l'honneur des jeux de l'Expiation, le nombre de participants arrachés à leur famille pour cette cruelle compétition a été doublé. Dans le district 12, Haymitch Abernathy se concentre sur sa survie et celle de sa bien-aimée, mais le tirage au sort finit par le désigner comme tribut.

Alors que la Bretagne, en plein chaos et attaquée de toute part par des hordes sanguinaires, ne parvient pas à assurer son unité, deux hommes fomentent une machination diabolique, faire de Kay, un jeune seigneur sans envergure, le grand roi de la région en simulant une intervention divine. Il doit feindre de sortir d'un rocher une épée que seul l'envoyé de Dieu pourrait extraire.

Le nouvel album de Pat Metheny, Moondial, comprendra des enregistrements solo dans la lignée des très appréciés One quiet night (2003) et What's it all about (2011). Il s'agit d'un enregistrement purement solo. L'album est entièrement instrumental, et interprété uniquement par Pat.

Gabi Hartmann, c'est l'univers atypique d'une artiste qui brouille les styles entre pop, folk, jazz, soul et world. Elle chante ce qui l'inspire dans plusieurs langues, en échappant aux catégories. Elle a su imposer son style bien à elle, mais aussi son émotion ambiguë : une voix au timbre chaud et clair, à la fois douce, mélancolique et apaisante. Son premier album éponyme, sorti en 2023, a été écouté plus de vingt millions fois et vendu à plus de 15 000 exemplaires (la meilleure vente Jazz/World en France de l'année) et lui a valu de gagner le Gold Disk Award de la meilleure nouvelle artiste internationale au Japon, ainsi que de belles distinctions dans la presse française et mondiale, et enchaine plusieurs dates à guichets fermés (aux Francofolies de la Rochelle, à la Seine Musicale et à la Cigale). Aujourd'hui, Gabi nous revient avec son deuxième album intitulé La femme aux yeux de sel. Cet album s'ouvre avec une comptine qui raconte l'histoire d'une femme du nom de Salinda, habitante d'une île rêvée, dont les yeux de sel fondent à chaque larme versée. Pour soigner ses yeux, elle part en voyage à la recherche des secrets du sel. L'album serait-il le petit miroir de ce conte ? Gabi s'y découvre et grandit à travers les chansons, apprenant à se connaître en questionnant à la fois le monde qui l'entoure et son monde intérieur, tout comme ses expériences de vie de femme. Elle raconte surtout ses émotions : la joie de ses voyages et la difficulté à s'ouvrir aux autres, la mélancolie qui la guette, la colère face à un monde malade, la souffrance, l'angoisse, puis l'émerveillement de la nature qui la soigne. Elle puise ses inspirations auprès de femmes artistes : Salinda est inspirée de la Rumba des îles extraite du film de Marguerite Duras India Song, (composée et arrangée avec Oan Kim). Elle rend hommage à la musique d'Amérique Latine et notamment aux voix féminines telles que celles de Mercedes Sosa, mais aussi de la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba qui l'inspire depuis des années. Enfin, cet album est le fruit de belles collaborations à la fois anciennes (Oan Kim et Jesse Harris) et nouvelles : on peut entendre la flûtiste syrienne Naïssam Jalal sur le morceau Le lever de Soleil, questionnant l'état du monde. Ce morceau, comme Love High et Ton monde secret, a été composé et réalisé avec le saxophoniste et compositeur Laurent Bardainne (qui a collaboré avec Camélia Jordana, Jeanne Added et November Ultra). On peut également reconnaître la création de Baptiste Trotignon, avec qui elle compose le morceau Mélancolie, magnifié par l'émotion et l'élégance des arrangements de cordes du compositeur brésilien Maycon Ananias. Avec sa mélancolie latente et son univers riche en couleurs et en rythmes, Gabi rend peu à peu poreuses les frontières entre les époques et les styles pour y écrire un monde onirique bien à elle. C'est le secret de ce disque personnel aux multiples facettes, exigeant et accessible dans le même souffle.