Après le formidable succès en 2011 de son album Kuniko Plays Reich, et quelques enregistrements subséquents consacrés à ce compositeur pionnier, la percussionniste Kuniko s'est forgée une réputation d'interprète majeure de Steve Reich. Ici, elle propose Kuniko Plays Reich II, une sélection d'oeuvres novatrices couvrant la carrière artistique de Reich et présentant certaines de ses techniques les plus révolutionnaires. Composé au début de sa trentaine, Piano Phase est présenté dans l'arrangement fascinant de Kuniko pour deux vibraphones ; comme à son habitude, Kuniko joue les deux parties. Si Nagoya Marimbas use certains des procédés compositionnels que Reich popularisa dans Piano Phase, Four Organs tire son inspiration du Moyen Âge. En conclusion de ce récital captivant, Mallet Quartet laisse entrevoir un Reich d'humeur davantage mélodique, bien qu'avec un dynamisme rythmique des textures en canon qui lui sont propres.

Yomon a grandi parmi les dragons. Fasciné par ces créatures majestueuses qu'il considère comme sa famille, Yomon se sent prisonnier de son corps d'enfant. Il le sait : son cœur est celui d'un dragon. Une nuit, il se rend auprès de Quiron, le plus ancien des dragons. Celui-ci lui raconte comment les rois des hommes ont combattu et mutilé les dragons pour dérober qui une dent, qui une griffe, qui des ailes, le souffle tonitruant et la pierre de feu. Pour devenir un dragon, Yomon va devoir récupérer ces 5 trésors.Dès la levée des brumes, sans hésiter, le garçon débute sa quête. Mais chaque roi lui réserve un accueil différent, et Yomon n'est pas au bout de ses surprises…À partir de 7/8 ans

TAJ MAHAL vient de fêter ses 80 ans en 2022 ! Et pour célébrer cela, il nous gratifie d'un nouvel album (le 31ème depuis ses débuts en 1968...45 Ans de carrière solo tout de même !). Son précédent album paru en 2017, " TajMo ", avait récompensé d'un Grammy Award comme " Meilleur Album de Blues Contemporain " en 2018. Taj Mahal peut à juste titre être qualifié de légende vivante pour ses contributions au populaire musique. Avec une voix aussi instantanément reconnaissable que Louis Armstrong, Ray Charles ou Dr John, Taj Mahal a tout au long de sa carrière repoussé les limites de l'Amérique musique en avant en incorporant des sons des Caraïbes, d'Afrique, de blues traditionnel et jazz. Il a remporté 3 Grammys sur 15 nominations, a été intronisé chez les Blues Foundation Hall of Fame, et a reçu un Lifetime Achievement Award de l'Association de musique américaine. Avec Savoy, Taj prend une nouvelle direction dans son voyage musical, explorant des classiques de le recueil de chansons américain avec son bon ami et producteur de disques acclamé John Simon, dont le curriculum vitae comprend la production d'albums classiques de The Band, Leonard Cohen, Gordon Lightfoot et Blood Sweat & Tears. Savoy est la réalisation d'une collaboration musicale qu'ils avaient planifiée depuis des décennies, verrouillant finalement le temps du studio pour le réaliser en août 2022. Enregistré avec les musiciens les plus en vogue de San Francisco, Savoy est un retour en arrière plein d'amour aux sons de l'ère du swing jazz big band, intitulé en hommage à Harlem's Savoy Ballroom où la musique composée par les goûts de Duke Ellington, Louis Jordan, George Gershwin et Louis Armstrong a été interprété par un who's who d'emblématique artistes, et maintenant ramené à la vie par le seul et unique Taj Mahal.

Max est un escargot d'Afrique. Il a la chance d'avoir toujours sa maison sur son dos, contrairement au petit garçon à qui il appartenait, contraint de fuir Kharkiv avec ses parents à cause de la guerre. Max vit désormais avec le narrateur, qui a recueilli chez lui d'autres animaux qui ont, un jour, dû quitter leur maison.

2023 marque le grand retour de Fatoumata Diawara. Après LAMOMALI (le projet d'afro-pop de -M- récompensé d'une Victoire de la Musique et d'un double album de platine), son album solo FENFO (nommé aux Grammy Awards et aux Victoires de la Musique) et des collaborations internationales à succès (Gorillaz, Disclosure...), l'une des plus grandes voix d'Afrique présente LONDON KO. Des invités de marque (-M-, Angie Stone, Roberto Fonseca, Yemi Alade, le rappeur ghanéen M.anifest) et 6 titres co-réalisés avec Damon Albarn : une réconciliation parfaite entre sons synthétiques et rythmes traditionnels maliens ; une plongée dans un univers éclectique et résolument avant-gardiste. Bamako versus London, London Ko, une histoire à suivre et à partager !

Hommage à la Dame de pierre Le célèbre Requiem de Campra est né d'une tradition musicale encore trop injustement méconnue. Sébastien Daucé et l'Ensemble Correspondances nous font redécouvrir ces Maîtres de Notre-Dame qui, restés dans l'ombre de leur génial collègue, n'en contribuèrent pas moins à l'élaboration de ce "style français" si emblématique du règne de Louis XIV.

Pour son dixième album chez Signum Classics, l'Armonico Consort dirigé par Christopher Monks revient avec deux oeuvres de Francesco Scarlatti. Cet enregistrement a été réalisé à partir de nouvelles éditions des oeuvres (spécialement conçues pour cet enregistrement) qui suivent uniquement les partitions autographes. L'Armonico Consort a vu le jour en 2001, créé par Christopher Monks et un groupe de collègues universitaires animés d'une passion commune pour la musique de la Renaissance au Baroque et d'une imagination débordante pour trouver des moyens nouveaux et inhabituels de présenter des concerts. Le public a semblé apprécier leur approche engageante et imaginative, et la plupart des concerts des premières années se sont déroulés à guichets fermés.

Pour son Deutsches Requiem, Johannes Brahms avait puisé les textes dans différentes sources des Écritures saintes. Passionné de polyphonie - sa propre musique chorale l'atteste -, il s'inspirait de modèles issus de la grande tradition luthérienne de la fin de la Renaissance et du baroque. Depuis de nombreuses années, c'est avec la même passion qu'avec Vox Luminis, nous explorons ce fantastique répertoire ancien tout en vouant une admiration sans faille au chef-d'oeuvre de Brahms ; c'est finalement sans surprise que nous avons constaté que certains textes choisis par le maître romantique avaient déjà été sublimés par ses illustres prédécesseurs. Il nous restait à parcourir ce chemin dans les partitions, autant de méditations sur la mort, et à constituer cet autre Deutsches Requiem animé ici par les émotions du baroque luthérien.