Sonorités cristallines et riches résonances de la cithare langeleik à la tradition ininterrompue depuis le XVe siècle : mélodies à écouter (lydarlåtter) et de nombreuses danses (springar, gangar, halling, etc.) forment l'essentiel d'un répertoire ancien et toujours vivace. La langeleik appartient à la famille des cithares-sur-caisse, dont on trouve des exemplaires dans tout le Nord et le Centre de l'Europe (Hongrie, Flandres et Pays-Bas, Allemagne et Suède). Ces instruments possèdent tous une touche frettée, placée sous une ou plusieurs des cordes destinées à jouer la mélodie. Les cordes restantes, les bourdons, servent à l'accompagnement. Le jeu de la langeleik se pratique aux doigts pour la main gauche, et avec un long plectre en corne à la main droite. Celle-ci effectue des mouvements rythmiques réguliers. Par l'ornementation et l'accentuation rythmique mise en valeur par l'interprète, cette manière de jouer, unique en son genre, confère aux musiques de langeleik une fluidité quasi-hypnotique.

Le premier album décapant des reines de la Tanzanie ! Maisha, le premier album des Zawose Queens, la première fois que des femmes de la célèbre famille musicale des Zawose en Tanzanie prennent leur place en tant que chanteuses et interprètes principales. Les chansons qui en résultent d'un patient travail d'écriture vont de la sobriété des sonorités traditionnelles à la profusion de celles traitées avec des éléments électroniques subtils, des rythmes et des samples. Maisha" est le premier titre de l'album à venir : les paroles y parlent de la lutte quotidienne pour une vie meilleure, et le puissant son, qui va du traditionnel au moderne, met en scène les Queens au chant, à l'illimba et aux percussions, avec le Wamwiduka Band aux choeurs et aux percussions, ainsi qu'une production comprenant des tambours, des synthés et des basses puissantes. Les Zawose Queens suivront les traces de leur père et de leur grand-père en se produisant au WOMAD en juillet dans le Wiltshire.

Originaire de Guinée et partenaire de Ba Cissoko, le virtuose Sekou Kouyate est la révélation world de l'année en s'associant avec le guitariste slamer New Yorkais Joe Driscoll. Une fusion de musiques urbaine et africaine d'une énergie rare. Joe et Sekou figurent parmi les talents prometteurs du magazine Songlines.

Avec Talassa, le musicien du Salento Dario Muci met en valeur, note par note, pièce par pièce, une seule chanson de protestation et d'espoir, comme un conteur chantant de sa terre natale avec toutes ses contradictions. Histoires vraies, actuelles et passées, sur la mer et la terre, sur le Salento et les migrants, de la lutte contre le gang mastering (embauche directe de main-d'oeuvre agricole pour des salaires très bas) jusqu'à la protection de l'environnement : Talassa serpente et se déroule à travers huit morceaux de musique du monde avec des paroles en dialecte du Salento.

"Small changes" est le quatrième album de Michael Kiwanuka, la suite très attendue du troisième album "Kiwanuka", récompensé par le Mercury prize et nommé aux Grammy awards. "Small changes" a été produit avec Danger Mouse et Inflo, l'équipe à l'origine de "Kiwanuka" et de son prédécesseur "Love & hate", tous deux acclamés dans le monde entier. Le nouvel album a été enregistré entre Londres et Los Angeles. Le trio de base composé de Kiwanuka et de ses fidèles coproducteurs s'est élargi comprenant le légendaire bassiste Pino Palladino (D'Angelo, John Mayer, Beyoncé) et Jimmy Jam de l'emblématique duo d'auteurs-compositeurs et de producteurs Jam and Lewis (Janet Jackson, Prince, SOS Band).Un retour tant attendu pour l'un des auteurs-compositeurs les plus talentueux, l'un des chanteurs les plus reconnaissables et l'un des guitaristes les plus virtuoses de Grande-Bretagne.

Franz Ferdinand annonce la sortie de son nouvel album studio The human fear dont la sortie est prévue le 10 janvier 2025 sur Domino. Produit par Mark Ralph, qui avait déjà travaillé avec le groupe sur l'album Right thoughts, right words, right action (2013), ce nouvel album présente Franz Ferdinand à son apogée, alliant énergie, puissance et euphorie tout en embrassant pleinement son côté pop sans jamais renoncer à son style emblématique. Enregistrés aux studios Ayr en Ecosse, les 11 titres de The human fear explorent chacun nos peurs profondes et comment les affronter peut contribuer à façonner et définir nos vies. A propos de l'album, Alex Kapranos de Franz Ferdinand déclare : "Faire cet album a été l'une des expériences les plus exaltantes de ma vie, mais il s'appelle The human fear. La peur te rappelle que tu es vivant. Je pense que nous sommes tous accros, d'une manière ou d'une autre à l'adrénaline qu'elle peut nous procurer. Notre manière de l'affronter reflète notre humanité. Voici donc une série de chansons à la recherche de ce frisson que l'être humain peut ressentir à travers ses peurs. Mais cela ne saute peut-être pas aux oreilles dès la première écoute." Depuis leurs débuts, lorsqu'ils organisaient des fêtes clandestines dans des bâtiments abandonnés de Glasgow, les Franz Ferdinand se sont toujours distingués par une approche novatrice, audacieuse et tournée vers l'avenir, teintée d'une approche transgressive issue des écoles d'art, mais avec une passion pour les grands morceaux. The human fear reste fidèle à cette tradition : à la fois unique et novateur, cet album continue de repousser les limites, tant sur le plan musical que créatif. Cet album est le premier à inclure Audrey Tait et Dino Bardot, et marque aussi la participation active de Julian Corrie à l'écriture des chansons aux côtés d'Alex Kapranos et de Bob Hardy. Le groupe attache autant d'importance à l'esthétique qu'au son, comme en témoigne une fois de plus la pochette de l'album, inspirée de l'autoportrait 7 Twists de l'artiste hongroise Dora Maurer. Cette oeuvre les a attirés car elle reflète ce qu'ils recherchent dans leur musique : une immédiateté frappante, associée à une profondeur et une vulnérabilité qui se révèlent à nouveau à chaque écoute. Cet album aborde peut-être le thème de la peur, ou bien il s'agit simplement d'une nouvelle collection de morceaux percutants d'un groupe qui continue de marquer son époque. Y a-t-il vraiment de quoi en avoir peur ?

La musique d'Ólafur Arnalds est semblable à son île: subtile et confinée. Et, comme elle, le jeune compositeur et producteur se plaît à flotter seul au milieu de l'immensité. Dans ce mix, il y inclut des titres de Jai Paul, James Blake, Julienne Barwick, Kiasmos. On y retrouve six morceaux exclusifs, dont une reprise qu'il fait avec son compatriote Arnor Dan des Destinty's Child (Say My Name). On retrouve dans ce mix, la quintessence de sa musique et ses aspirations: une écriture minimaliste, l'interprétation imposante, un lyrisme sombre et romantique. Un néoclassicisme qui s'offre de légers flirts avec la pop lorsqu'une boîte à rythmes vient dynamiser les compositions délicates de l'Islandais.