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Duch, directeur de S-21, l’un des principaux centres de répression du régime Khmer rouge, a été condamné le 3 février 2012 à la réclusion à perpétuité par le Tribunal international chargé de juger les responsables des crimes contre l’humanité commis au Cambodge entre 1975 et 1979. Cette condamnation définitive marque une étape décisive dans le processus judiciaire engagé au Cambodge. Le procès entre désormais dans une deuxième phase : contrairement à Duch, qui a reconnu sa culpabilité et a accepté de collaborer avec l'instruction, les quatre autres accusés, qui étaient ses supérieurs (Khieu Samphan, Nuon Chea, Ieng Sary, Ieng Tirith) se murent dans le silence. Munis d'une autorisation exceptionnelle, Rémi Lainé et Jean Reynaud ont pu suivre tout au long de l’instruction le juge mandaté par l'ONU, Marcel Lemonde, ainsi que son équipe, pour nous ouvrir les coulisses du procès, et nous éclairer sur ses enjeux et ses limites.Parcours du combattantLes enquêteurs et les magistrats dont on découvre dans ce film passionnant le travail au quotidien, ont eu pour mission de rechercher, trente ans après les faits, les éléments juridiques, notamment des témoignages, permettant d'inculper les derniers dirigeants du régime encore en vie. Accusés combatifs en dépit de leur grand âge, avocats retors, victimes toujours sous le choc, témoins cherchés à l'aveuglette, pressions politiques exercées par le gouvernement de Hun Sen… : la procédure apparaît comme un véritable parcours du combattant. D'une reconstitution dans l'ancien centre de détention S-21, où Duch retourne pour la première fois, à une déposition recueillie sur le terrain, en passant par les interrogatoires successifs menés par les juges, cette plongée au cœur de l'instruction, émaillée de séquences cathartiques, permet aussi de comprendre, à travers les aléas de la justice, l'histoire et les séquelles d’une des plus grandes tragédies du XXe siècle.
Pendant près d’un an, les réalisateurs ont suivi le quotidien quelque peu azimuté de quatre physiciens de Paris VII-CNRS.
Dans leur laboratoire aux allures d’atelier d’artistes ou sur le terrain (en pleine forêt ou au milieu du désert), Stéphane, Étienne, Simon et Sylvain tentent de décrypter des phénomènes tels que “le chant des dunes” ou la forme des feuilles. Par des procédés imaginatifs (dessins d’animation, travail sur la musique et les voix off), les réalisateurs restituent avec humour et finesse l’intimité, les états d’âme, les doutes et les rêves de ces quatre passionnés. Ils nous font redécouvrir la recherche fondamentale, souvent incomprise du grand public en raison du peu d’applications à court terme.
Pourtant, cette science qui ne se préoccupe que de l’avancée des connaissances humaines est à l’origine de toutes les grandes découvertes. Grâce à "Cherche toujours !", le travail des chercheurs apparaît enfin pour ce qu’il est : une aventure concrète, excitante et parfois pleine d’émotions. Comme lorsque les physiciens parviennent à écouter le chant des dunes : “On avait les larmes aux yeux. Quand tu sens que ça part, c’est vraiment comme avec un groupe de rock !”
Gianni, la soixantaine, vieux garçon fauché et un peu alcoolique, vit avec sa mère bientôt centenaire dans un vaste appartement dont il ne parvient plus à payer les charges. À la veille du week-end du 15 août, le plus férié des jours fériés italiens, le syndic, profitant de cette dette, lui impose pour deux jours sa propre vieille mère et sa tante octogénaire. Et son ami médecin, venu l'ausculter à domicile sur des douleurs cardiaques, en profite pour lui confier à son tour sa maman.
Funambules.
Autour de Gianni et de ses quatre pensionnaires, il ne se passe pratiquement rien, comme dans ce temps ralenti du très vieil âge et de la touffeur estivale, quand une expédition à l'épicerie du coin constitue le grand événement d'une journée. Ce Déjeuner du 15 août renoue pourtant avec la trépidante tradition de la comédie à l'italienne. Scénariste consacré (Gomorra lui a valu un grand prix à Cannes), Gianni Di Gregorio parvient dans ce premier film funambule à suggérer de grandes émotions avec une stupéfiante économie de moyens. Cela tient en partie à sa propre interprétation (puisée dans son expérience personnelle), comme à ses comédiennes, débutantes formidables choisies pour "leur forte personnalité". Le succès de son alter ego de cinéma, archétype de mâle italien aussi drôle que pathétique, lui a permis de nouvelles aventures, toujours flanqué de sa mère fictive : Gianni et les femmes est sorti en France cette année.
Monsieur Ho, "le Cerveau" est le patron d'une petite équipe de tueurs professionnels qui font passer leurs crimes en acccidents. Quand sa femme meurt dans un accident de voiture, il croit à une vengeance... Présenté en compétition à la Mostra de Venise 2009.
De la France au Canada en passant par les Pays-Bas, le Danemark, le Royaume-Uni et les États-Unis, le réalisateur a retrouvé les membres dispersés de la famille Samater. Somaliens et musulmans, ils ont fui dans les années 1990 leur pays déjà déchiré par la guerre. Après vingt ans d'efforts pour se construire une nouvelle vie et une situation sociale, ils répondent sans détours à la question que tout immigré est amené un jour à se poser dans son pays d’accueil : se sentent-ils devenus citoyens à part entière ou ont-ils le sentiment de rester des étrangers ?