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Considéré comme l’un des maîtres de la science-fiction, Isaac Asimov (1920-1992) a exploré des thématiques futuristes qui font écho aux grands défis actuels. Quel message d’espoir a-t-il à nous livrer ?
En 1923, Isaac Asimov a 3 ans quand ses parents émigrent de Russie aux États-Unis. Lecteur compulsif et passionné d’histoire, le gamin dévore les illustrés que vend son père dans une échoppe à New York. Devenu docteur en biochimie, après s’être consacré à l’enseignement universitaire, il se replie dans son bureau-bibliothèque pour tenter de répondre à cette question qui le taraude : "Où allons-nous ?" Pour y parvenir, il publiera plus de cinq cents livres : des romans et des nouvelles de science-fiction, ainsi que des ouvrages de vulgarisation scientifique. Auteur de trois cycles romanesques majeurs – Fondation, Robots et Empire –, Isaac Asimov a imaginé à quoi pourrait ressembler notre futur, proche et plus souvent lointain. Trois décennies après sa mort, son œuvre visionnaire fait encore écho aux grands défis d’aujourd’hui.
Testament visionnaire
D'une cassette vidéo, avalée par un antique magnétoscope, émerge le visage d’Isaac Asimov. Pendant près d’une heure, recréé par une intelligence artificielle, son avatar nous livre un passionnant message testamentaire, construit à partir d’extraits des conférences, livres, préfaces, articles, entretiens et lettres personnelles qu’il a produits entre 1950 et 1989. Illustré par de nombreuses archives, le portrait que consacre à Asimov Mathias Théry ne donne qu'une envie : se (re)plonger dans son œuvre pour méditer ce que ce génial écrivain espérait pour nous, lui qui avait compris que "l’humanité n’a pas les moyens de gaspiller ses ressources financières et affectives dans d’interminables conflits dépourvus de sens".
À l’heure du dérèglement climatique et de l’explosion de la demande mondiale en pétrole et en gaz, la compagnie TotalEnergies peut-elle s’imposer comme un acteur crédible de la transition énergétique ? Solidement documentée, cette enquête sur trois continents émet de sérieux doutes.
Comptant parmi les géants mondiaux du pétrole et du gaz aux côtés d’ExxonMobil, BP, Chevron, Shell, Eni et ConocoPhillips, le groupe Total a récemment fait sa mue. Présente dans cent trente pays, la multinationale aux mille filiales, dont le siège social français se situe à La Défense, est devenue en 2021 TotalEnergies. À grand renfort de communication, elle assure de son engagement sociétal, de sa prise en compte des droits humains et de sa conscience aiguë de la crise climatique qui nous menace. Tenue de fournir une énergie abondante et bon marché à ses clients, de réaliser des profits pour rémunérer ses actionnaires et financer ses investissements, mais aussi de répondre à l’urgence climatique, la major coche-t-elle toutes les cases ? Alors que les énergies dites "propres" (éolien, solaire…) représentent encore moins de 0,5 % de sa production, TotalEnergies fait-elle à bon compte du greenwashing ? La firme peut-elle devenir un acteur crédible de la transition énergétique ?
Des paroles et des actes
Donnant la parole à son PDG Patrick Pouyanné, à des ingénieurs de la compagnie ainsi qu’à des scientifiques et des experts de la société civile, parmi lesquels le philosophe Alain Deneault *, Jean-Robert Viallet (L’homme a mangé la Terre) et la journaliste Catherine Le Gall interrogent la mutation historique de la major du pétrole en productrice "multi-énergies" : pétrole et biocarburants, gaz, électricité, énergies solaire et éolienne... Menée sur trois continents, leur enquête part aussi à la rencontre d’hommes et de femmes mobilisés contre la firme au nom des droits humains et de la protection de l’environnement. Dans la région des Grands Lacs, en Afrique centrale, le plus long pipeline chauffé au monde acheminera le pétrole extrait pour partie dans le parc national Murchison Falls, en Ouganda, jusqu'à l'océan Indien, en Tanzanie – avec à la clé des expropriations massives de paysans. Au Texas, dans la petite ville d’Arlington, l’implantation d’une trentaine de puits de fracturation hydraulique pour extraire le gaz de schiste – certains à proximité d’établissements pour la petite enfance – suscite également l’inquiétude des riverains. Très documenté, ce film met en lumière des projets qui contredisent les bonnes intentions affichées.
Devant l’urgence climatique, la finance dite "verte" multiplie les placements éthiques, durables, écologiques et... souvent mystificateurs. Une enquête grinçante dans les rouages d’un système cynique.
Alors que le réchauffement climatique s’accélère et que les catastrophes naturelles se succèdent, scientifiques et militants le clament : il faut changer de modèle de société. Face à ces revendications, le monde de l’économie semble se remettre en question. Le textile s’est lancé dans le durable, l’alimentation, dans le bio. La finance, elle, entend devenir plus verte. Depuis quelques années, la croissance des fonds et placements dits "durables" s’avère exponentielle. L’occasion pour la place bancaire de redorer son blason après la crise financière et les scandales fiscaux à répétition ? Que trouve-t-on réellement sous le vernis de ces produits attractifs et des campagnes de communication ?
Vert opaque
Les auteurs de cette enquête le reconnaissent : ce qu’ils ont découvert en confrontant les acteurs financiers à la réalité de leurs montages les "laisse pantois". De nombreux placements "verts" cachent en fait des opérations de greenwashing (ou écoblanchiment) et la promesse de belles affaires comptables, rendues possibles par l’agressivité d’un marketing versé aux tours de passe-passe. Souvent ironique, voire grinçant, le documentaire pointe des agissements pour le moins contestables. Dans de nombreux fonds "verts" apparaissent des sociétés bien connues, mais pas pour leur engagement durable (Total, Exxon, Shell...). Coqueluche des investisseurs en quête de pedigree écologique, l’entreprise belge de recyclage Umicore a caché dans une forêt des Cévennes des milliers de tonnes de déchets chargés de métaux lourds, occasionnant des cancers chez les animaux et les hommes vivant dans les environs. De son côté, la holding émiratie Majid Al Futtaim vient de lever 1,2 milliard de dollars sur sa promesse de réduire son empreinte carbone. Une somme qui va l’aider à... ouvrir de nouvelles pistes de ski dans le désert. Dénonçant aussi l’opacité des agences de notation ou les combines de la surpuissante Deutsche Bank, ce film démonte les rouages d’un système à la fois opportuniste et cynique, en donnant la parole à des ONG ou à des lanceurs d’alerte.
En 1973, Soleil vert de Richard Fleischer décrivait un monde suffocant et apocalyptique dont l’action se situait en... 2022. Un demi-siècle après, qu’avons-nous retenu du cri d’alerte lancé par ce film devenu culte ?
Une Amérique plongée dans une canicule permanente, où la nature a disparu. Pour la plupart sans domicile, ses habitants ne reçoivent pour s’alimenter que d’étranges biscuits à base de plancton, distribués par une entreprise tentaculaire... En 1973, Soleil vert de Richard Fleischer, avec Charlton Heston, est le premier film de science-fiction à évoquer non pas une menace exogène (attaque de martiens, guerre nucléaire...), mais une catastrophe climatique et environnementale dont l'homme est le seul responsable. Vrai plaidoyer écologique, le film a également marqué les débuts de la conscience environnementale sur le grand écran et fait à sa suite de nombreux émules à Hollywood. Mais depuis cinquante ans, quelles leçons en avons-nous tiré ?
Un grand film politique
Faisant intervenir des critiques de cinéma, des acteurs et techniciens qui ont participé à l’aventure du film, mais aussi des climatologues et des économistes, ce documentaire retrace la fabrication d’une œuvre culte aux nombreuses scènes d’anthologie (attention, spoilers !), tout en explorant ses nombreuses et troublantes résonances contemporaines. Car sur bien des aspects, Richard Fleischer a visé juste. À contre-courant de l'euphorie dominante de la fin des années 1960, il sent que la question écologique va devenir cruciale dans les décennies futures. Surtout, le réalisateur propose un récit qui lie résolument la question écologique à celle des inégalités sociales, ce qui fait de Soleil vert un grand film politique.
Peter Von Kant, célèbre réalisateur à succès, habite avec son assistant Karl, qu’il se plaît à maltraiter. Grâce à la grande actrice Sidonie, il rencontre et s’éprend d’Amir, un jeune homme d’origine modeste. Il lui propose de partager son appartement et de l’aider à se lancer dans le cinéma...
La suite des aventures spatiales de Kit le petit robot !
Cette fois accompagné de Mr Batterie, Kit le petit robot curieux et courageux continue d’explorer l’univers et vous embarque avec lui pour comprendre ses mystères. Chaque épisode est une occasion pour les enfants de s’amuser et d’acquérir des connaissances ayant trait à notre système solaire, mais aussi aux étoiles, aux trous noirs et même aux galaxies lointaines.
Les épisodes :
- Uranus
- Neptune
- Pluton
- La ceinture de Kuiper
- Voyager
- Étoiles et constellations
- Une supernova
- Une nébuleuse
- Un trou noir
- Les exoplanètes
- La voie lactée
- Les galaxies
- L'univers
À partir de 5 ans
Comment préserver les trésors architecturaux et naturels de l’une des plus belles villes du monde ? Un état des lieux des solutions mises en œuvre par les Vénitiens pour faire face aux conséquences du dérèglement climatique.
Bâtie il y a mille six cents ans sur le chapelet d’îles d’une zone marécageuse ouverte sur la mer Adriatique, Venise est confrontée à une multitude de fléaux. Si, au XVe siècle, de vastes travaux ont été entrepris pour lutter contre l'envasement progressif de la lagune, ces derniers ont aussi eu pour conséquence d'augmenter la fréquence des inondations, accrue désormais par le dérèglement climatique. Devenue une destination phare de voyage, la cité italienne accueille chaque année des millions de touristes, ce qui aggrave encore les risques de submersion : le sillage colossal des paquebots et des cargos accélère en effet dangereusement l'érosion des marais salants voisins, alors que les nombreux bateaux à moteur qui circulent à vive allure sur ses voies navigables abîment les parois des canaux. Allant de pair avec l’élévation du niveau des eaux, le sel de mer, lui, ronge en silence les matériaux qui ont servi à construire ses palais et bâtiments séculaires...
Assurer l’avenir
De la salle de contrôle de Moïse, l’ingénieux système de digues artificielles contre la marée montante, au minutieux travail de restauration des mosaïques de la basilique Saint-Marc, d’une démonstration de navigation en hydroptère – un bijou de technologie qui file à 20 nœuds sans sillage – à la renaissance festive d’une régate d’aviron ou au bannissement, dans un étroit canal à l’ouest de la ville, des gigantesques navires de croisière, les Vénitiens, résilients, ne se résignent pas face aux nombreuses menaces qui les guettent. Plongeant aux côtés des chercheurs, des ingénieurs et des artisans d’art qui, chacun dans leur domaine, sont mobilisés pour préserver les trésors architecturaux et l’écosystème lagunaire ayant fait de la Sérénissime l’une des plus belles cités du monde, ce documentaire met en lumière les solutions expérimentées pour assurer l’avenir d’une cité millénaire, fragilisée par les ravages du temps, la montée des eaux et le tourisme de masse.
Un an après la prise de pouvoir des talibans, retour sur l’effondrement de l’Afghanistan et ses conséquences sur une population enserrée et appauvrie. Dans ce nouvel émirat islamique qui n’a pas fini d’effrayer l’Occident, Patrick de Saint-Exupéry et Pedro Brito da Fonseca ont eu accès à des témoignages inédits.
Le 15 août 2021, l'Afghanistan sombre dans le chaos. En une journée, l’achèvement du retrait des forces occidentales précipite la débâcle du régime en place : l’armée se volatilise, les responsables déguerpissent et les talibans prennent Kaboul sans combattre. Le grand pays d’Asie centrale ouvre un nouveau chapitre de son histoire tragique, vingt ans après la "guerre au terrorisme" lancée par George W. Bush en réplique aux attentats du 11 septembre 2001. Maîtres incontestés de 40 millions d’Afghans pris au piège, les "étudiants en religion" sont de retour et savourent leur revanche en se posant en vainqueurs des États-Unis. Leur programme ne surprendra personne : restaurer l'émirat islamique et mettre en place la "vraie" charia. Le rêve d’un retour à un monde parfait, pur, scandé de chants religieux et de commandements divins appliqués à la lettre comme au temps du prophète. Peu à peu, l’étau se resserre sur une population civile dont le mode de vie est désormais assimilé à un "ancien monde", et notamment sur les femmes. Les rares mouvements de contestation sont étouffés à feu doux et réprimés dans la discrétion. Vingt ans d'espoirs et de reconstruction sociale sont anéantis.
Femmes clandestines
"Une défaite sans rémission, une victoire sans avenir." Pendant l'année 2021, le réalisateur Pedro Brito da Fonseca et le grand reporter Patrick de Saint-Exupéry ont arpenté l'Afghanistan à de multiples reprises, avant, pendant et après l'arrivée des talibans. Placés en première ligne, ils documentent l’effondrement de tout un pays et témoignent des bouleversements qui n’ont pas manqué de survenir. Parcourant différentes régions, ils questionnent des Afghans frappés de misère et rencontrent aussi les talibans, simples maillons ou chefs politiques. L'avenir promis par les nouveaux seigneurs au pouvoir ? "Allah y pourvoira", promet Khalil Haqqani, le nouveau ministre des Réfugiés, dont la tête est mise à prix 5 millions de dollars par le FBI pour son association avec Al Qaïda. Le film s’intéresse aussi au sort des femmes et donne la parole à de courageuses militantes, qui ont décidé de ne pas baisser les bras. Réunions secrètes, manuels scolaires sauvegardés coûte que coûte et tracts distribués à la volée constituent le panel parfois dérisoire des actions séditieuses de ces résistantes constamment menacées, qui promettent pourtant de tout mettre en œuvre pour que leur liberté, mais aussi plus généralement celle de leur pays, ne soit rayée de la carte.
Marcia, jeune chanteuse passionnée, enregistre un album avec son idole Daredjane, icône rock des années 1970, qui disparait soudainement. Pour sortir leur album, elle doit convaincre l’ayant-droit de Daredjane, Anthony, placier sur le marché d’une petite ville, qui n’a jamais aimé sa lointaine parente et encore moins sa musique. Entre le bon et le mauvais goût, le populaire et le chic, la sincérité et le mensonge, leurs deux mondes s’affrontent. À moins que l’amour, bien sûr...
On est ravi de retrouver ce quatuor de vaches au caractère bien trempé dans de nouvelles aventures sur lesquelles souffle un petit brin de folie !
Aglaé la pipelette, Rosine la tête en l’air, Clarisse la peureuse et Marguerite la coquette ne se contentent toujours pas de regarder passer les trains. Après un périple jusqu’au bord de mer, nos quatre vaches préférées vous emmènent cette fois découvrir les sommets enneigés. Trois courts meuhtrages pour suivre leurs belles aventures :
- Temps de cochon,
- Croc'marmottes,
- Là-haut sur la montagne.
A partir de 4 ans