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Ce documentaire met en lumière l’apport majeur du peintre toscan Cimabue mais aussi de ses disciples dans le renouveau de l’art occidental à la Renaissance.
C’est un petit tableau peint sur bois de 20 centimètres que l’on pensait à jamais disparu. Retrouvé par hasard en 2019 dans le pavillon d'une nonagénaire à Senlis et sauvé in extremis de la décharge, La dérision du Christ a été classé trésor national. Acquis en 2023 par le musée du Louvre pour 24 millions d’euros, il est de la main de l’un des plus importants artistes du XIIIe siècle : Cenni di Pepo, dit Cimabue. De lui, on sait peu de choses : sa vie demeure un mystère. Il aurait vu le jour vers 1240 en Toscane, et seulement une dizaine de ses œuvres sont parvenues jusqu'à nous. Mais en exprimant pour la première fois le réel et le sensible par l’expressivité des corps, l’illusion d’une anatomie en trois dimensions, le modelé des étoffes, l’emploi d’une large gamme chromatique et la minutie du travail de l’or, Cimabue puis ses disciples, Duccio et Giotto, ont ouvert la voie aux maîtres de la Renaissance que furent, deux siècles plus tard, Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël.
Chaînon manquant
Au XIIIe siècle, dans l'Occident chrétien, tout le monde, jusqu’au pape, craint la fin du monde et les affres du Jugement dernier. Dans les églises, on prie pour le salut de son âme en regardant des images peintes qui racontent enfin des histoires compréhensibles par tous. À la faveur de deux actualités "cimabuesques" – la découverte de l’un de ses panneaux et la restauration de sa Maestà, achevée par le Louvre en 2024 –, ce documentaire met en lumière l’apport majeur du Toscan Cimabue dans le renouveau de l’art occidental en plongeant dans ses œuvres et celles des artistes formés dans son atelier, notamment Giotto di Bondone, lequel a éclipsé son maître. Des cimaises du Louvre, qui lui consacre pour la première fois une exposition en 2025, aux hauts lieux artistiques de l’Italie centrale (Pise, Arezzo, Assise, Florence et Sienne), des spécialistes – Thomas Bohl, conservateur au département des peintures du Louvre et commissaire de l’exposition, mais aussi des historiens de l’art médiéval, une historienne du Moyen Âge… – lèvent le voile sur ce "chaînon manquant" entre la tradition des icônes byzantines, qui prédominait alors en Occident, et la Renaissance italienne. Raconté par l’actrice Florence Loiret Caille, un éclairage sociologique, historique et artistique sur un moment charnière de l’histoire de l’art européen.
Un croustillant classique signé Marcel Pagnol et servi par l'immense Raimu.
Une matinée d'effervescence au village de Sainte-Cécile, en Provence : Aimable Castanier, le nouveau boulanger, prépare sa toute première fournée et chacun veut donner son avis. Tout le monde remarque aussi la beauté de sa jeune épouse Aurélie, qui tient la caisse. Mais Aurélie ne regarde que Dominique, le berger du marquis Castan de Venelles. Le coup de foudre se concrétise dès la nuit suivante par la fuite des tourtereaux sur un cheval volé. À son réveil, Aimable doit se rendre à l'évidence : il a été trompé, et menace de stopper sa production de pain tant que sa femme ne revient pas. Tout le village se mobilise.
Cuit à point
Aurélie, la femme volage et bien plus jeune que son ours de mari, a beau partir et infailliblement revenir depuis 1938, Pomponnette, la chatte fugueuse, essuyer ad vitam æternam les insultes d'un Raimu revanchard et touchant, rien n'y fait : le film de Pagnol défie le temps et se redécouvre à chaque diffusion. Outre la composition d'un Raimu qui sublime le pathétique de sa condition de cocu amoureux, le film se démarque par la chronique de ce village gaulois où fâcheries antédiluviennes, duels de moralistes (entre le curé et le maître d'école) mais aussi entraide et bonheur de vivre ensemble cohabitent. Dans cette cocasse galerie de portraits, le drame est supplanté par la générosité, laquelle invite chacun à oublier et permet à la vie de continuer son cours. Émouvant.
Dans un futur proche… Sur une île coupée du monde, Gaëlle, 30 ans, prend soin d’un petit groupe de personnes âgées. L’arrivée d’un voilier fait revenir joie et vie sur l’île. Pourtant Gaëlle doute des intentions des voyageurs car les anciens se mettent à mourir les uns après les autres.