Après un séjour en Hongrie, où elle a charmé les révolutionnaires les plus farouches et attisé bien involontairement la jalousie de son mari, Sissi apprend qu'elle est atteinte de tuberculose. Condamnée par les médecins, elle va pourtant se soigner au soleil de Madère et de Corfou. L'affection de sa mère la soutient. Elle guérit et fait, avec François-Joseph, un voyage officiel dans le royaume lombardo-vénitien, dont l'ombrageuse susceptibilité donne bien des soucis aux Habsbourg. Les réceptions données par le couple impérial n'attirent personne et le cortège officiel traverse le silence des canaux devant des persiennes obstinément closes. Sissi est malheureuse...

Sissi, la jeune épouse de l'empereur François-Joseph, a quelques difficultés à se plier au protocole de la cour des Habsbourg. Elle renâcle à accepter l'autorité de sa belle-mère, la sourcilleuse archiduchesse Sophie. Elle met au monde une petite fille. Sa joie est de courte durée. Au nom des bons usages, l'archiduchesse Sophie lui en retire aussitôt l'éducation. Ulcérée mais aussi profondément désespérée, Sissi quitte brusquement Vienne et se réfugie auprès de ses parents, en Bavière. François-Joseph trouve alors le temps de s'extraire de son cabinet de travail et décide de reconquérir son impétueuse épouse...

Nommé dans une paroisse de Rome, Don Giulio, jeune prêtre, quitte la petite île où il officiait depuis dix ans. En retrouvant ses parents et ses vieux amis, il se confronte à leurs choix de vie, parfois discutables... C'est avec ce film, où le réalisateur interprète lui-même le rôle du prêtre, que le nom de Nanni Moretti s'est imposé au-delà de son pays. Ours d'argent au Festival de Berlin, en 1986, "La Messe est finie" est la meilleure introduction possible au cinéma politique et intime de ce cinéaste italien, le plus important des vingt dernières années.