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"Le dernier tango à Paris" revu par ceux qui l'ont fait et replacé dans l'effervescence du début des années 70 : un passionnant documentaire signé Serge July et Bruno Nuytten.

L'odeur de soufre, le scandale, l'aura de Marlon Brando ont fait la notoriété du film "Le "dernier tango à Paris". Mais qu'en est-il du film lui-même ? Le journaliste Serge July et le réalisateur Bruno Nuytten (Camille Claudel) ont interrogé ceux qui ont participé à l'aventure : Bernardo Bertolucci, Maria Schneider, le chef opérateur Vittorio Storaro, les assistants... Tous se souviennent d'un tournage éprouvant, d'une expérience folle et douloureuse. Personne ne pensait que le film deviendrait un phénomène de société. Personne n'en est sorti indemne. "Le dernier tango à Paris" est-il "la face noire de la révolution sexuelle", reflet des changements et des contradictions du début des années 70 ?

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Deux femmes, dans un petit village reclus, guettent l'arrivée des télégrammes, porteurs de nouvelles du front sur lequel se battent leurs fils. Le facteur paraît en bas de la rue. Cheval d'or au Festival méditerranéen des nouveaux réalisateurs de Larissa 2004.
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Le parcours d’un journaliste de la presse à sensation dans la jungle romaine, faune bigarrée en agitation constante. Un film sensuel et désarçonnant, une œuvre totale dans laquelle Fellini concentre certaines de ses obsessions.

Marcello, chroniqueur mondain, sillonne Rome à la recherche du scandale et du sensationnel. Toujours entouré d’une nuée de paparazzi, il fréquente avec détachement les lieux où se presse la foule…

L'ambiguité
Comme l’a lui-même raconté Fellini, une image est à l’origine de La dolce vita : celle d’un style de robe qui était à la mode à la fin des années soixante. Un vêtement élégant mais coupé d’une façon qui dissimulait le corps féminin. Quelle créature se trouvait à l’intérieur ? Était-ce un être plein de vie et pur, comme son apparence pouvait le faire penser ? Ou bien un squelette rongé par le vice et la solitude ? Pour filmer la réalité, Fellini en filme l’idée, le rêve. Il le fait avec une ferveur et un investissement proches du sentiment religieux. Mais il ne se revendique d’aucune chapelle. Avec La dolce vita, il rompt les amarres qui l’attachent à l’école néoréaliste. Pour lui, les maîtres sont du côté de Jung et de Buñuel, du décryptage des pulsions contradictoires et de la surréalité qui en dit long sur le monde dans lequel nous vivons. Sans préjuger des mœurs observées, Fellini agit en moraliste. La décadence l’obsède, mais il ne la met pas sur le compte de son époque – et ne propose pas non plus de remède. En dépit d’Anita Ekberg, naïade inattendue de la fontaine de Trévi, et malgré l’agitation mondaine des fêtes qui se succèdent, le film tend à l’immobilité. "Je prends la température d’un monde malade ; mais si le mercure indique 40 °C au début du film, il en indique également 40 à la fin. Rien n’a changé." Les personnages répètent les mêmes actions, s’enferrent dans des modes de fonctionnement. À force d’en avoir trop vu, ils regardent sans voir, tel, à la fin du film, l’atroce poisson échoué sur le rivage qui contemple d’un œil morne l’immensité du ciel.

Palme d'or du Festival de Cannes 1960

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