Aller au contenu principal

2 résultat(s) trouvé(s)

Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !

Nouveauté
Film VODNon disponible

Le parcours d’un journaliste de la presse à sensation dans la jungle romaine, faune bigarrée en agitation constante. Un film sensuel et désarçonnant, une œuvre totale dans laquelle Fellini concentre certaines de ses obsessions.

Marcello, chroniqueur mondain, sillonne Rome à la recherche du scandale et du sensationnel. Toujours entouré d’une nuée de paparazzi, il fréquente avec détachement les lieux où se presse la foule…

L'ambiguité
Comme l’a lui-même raconté Fellini, une image est à l’origine de La dolce vita : celle d’un style de robe qui était à la mode à la fin des années soixante. Un vêtement élégant mais coupé d’une façon qui dissimulait le corps féminin. Quelle créature se trouvait à l’intérieur ? Était-ce un être plein de vie et pur, comme son apparence pouvait le faire penser ? Ou bien un squelette rongé par le vice et la solitude ? Pour filmer la réalité, Fellini en filme l’idée, le rêve. Il le fait avec une ferveur et un investissement proches du sentiment religieux. Mais il ne se revendique d’aucune chapelle. Avec La dolce vita, il rompt les amarres qui l’attachent à l’école néoréaliste. Pour lui, les maîtres sont du côté de Jung et de Buñuel, du décryptage des pulsions contradictoires et de la surréalité qui en dit long sur le monde dans lequel nous vivons. Sans préjuger des mœurs observées, Fellini agit en moraliste. La décadence l’obsède, mais il ne la met pas sur le compte de son époque – et ne propose pas non plus de remède. En dépit d’Anita Ekberg, naïade inattendue de la fontaine de Trévi, et malgré l’agitation mondaine des fêtes qui se succèdent, le film tend à l’immobilité. "Je prends la température d’un monde malade ; mais si le mercure indique 40 °C au début du film, il en indique également 40 à la fin. Rien n’a changé." Les personnages répètent les mêmes actions, s’enferrent dans des modes de fonctionnement. À force d’en avoir trop vu, ils regardent sans voir, tel, à la fin du film, l’atroce poisson échoué sur le rivage qui contemple d’un œil morne l’immensité du ciel.

Palme d'or du Festival de Cannes 1960

Veuillez vous connecter
Nouveauté
Film VODNon disponible

Un voyage spectaculaire au coeur de l'Antarctique. Dans les pas de géologues qui traquent les indices infimes d'une vie remontant à près de vingt millions d'années.

Qu'est-ce qui motive des chercheurs à se confronter aux conditions extrêmes du continent antarctique ? Quelle est la part de défi personnel dans leur démarche scientifique ? Pendant quatre mois, la réalisatrice Anne Aghion a suivi quatre géologues sur le continent blanc, recueillant leurs confidences et leurs aventures au fil des jours. Dans cet univers éblouissant de volcans, de glaciers inquiétants et de lacs gelés, ces scientifiques sont en quête des plus infimes traces du lointain passé pour tenter de comprendre l'histoire de notre planète et modéliser son avenir. De campement en campement, ils parcourent ainsi des centaines des kilomètres pour trouver les minuscules indices d'une vie remontant à près de vingt millions d'années...

Veuillez vous connecter