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Après l’accident de sa mère, Jules est accueilli chez un couple qui vit dans un village apparemment tranquille. Des disparitions mystérieuses vont plonger le garçon dans une atmosphère de violence et de mensonges. Thriller à hauteur d’enfant, Les hautes herbes est une minisérie signée Jérôme Bonnell avec Emmanuelle Devos.
Thriller à pas de loup
À travers la comédie, le drame, ou un mélange des deux (J’attends quelqu’un, Le temps de l’aventure…), le cinéma de Jérôme Bonnell s’attache avant tout aux personnages, en explorant délicatement les sentiments qu'ils éprouvent. Avec Les hautes herbes, il s’attaque à un nouveau format, la minisérie, et à son premier thriller. Mais il joue avec les codes du genre en ancrant son histoire dans une campagne baignée par le soleil de l'été et en la racontant sur le mode intimiste, à travers le point de vue d’un enfant, plongé par accident dans la vie en apparence tranquille d’une bourgade rurale. Observateur silencieux, Jules (Antonin Chaussoy) perçoit des tensions chez ces adultes prisonniers de leur colère, de leur jalousie et de leur frustration. Par le biais de ce regard d’enfant, le réalisateur ouvre ainsi les portes d’un conte initiatique où le thriller avance à pas de loup, entre drame passionnel et crise sociale. Portée par une mise en scène précise et un formidable casting − Emmanuelle Devos (Ève), habituée de l’univers du cinéaste, les présences attachantes de Louise Chevillotte et Jonathan Couzinié et des seconds rôles savoureux, de Lazare Gousseau en auteur de BD dépressif à India Hair en garde champêtre peu farouche −, cette minisérie explore avec intensité la faculté de l’enfance à ressentir le monde avant de le comprendre.
Retrouvez un entretien avec le réalisateur Jérôme Bonnell en cliquant ici.
Un film de cape et d’épée dans la grande tradition, avec Jean Marais en preux chevalier.
Alors que Louis XI tente d’apaiser ses relations conflictuelles avec Charles le Téméraire et songe à lui offrir en mariage sa filleule, la belle Jeanne de Beauvais, son entreprise est compromise par les félonies du comte de Sénac. De son côté, la jeune fille est éprise du chevalier Robert de Neuville. Lequel sauve bientôt le roi d’un terrible complot ourdi par son ennemi.
Casting de haut vol
Après Le bossu et Le capitan, André Hunebelle, maître du film de cape et d’épée, retrouve son acteur fétiche, Jean Marais, pour une œuvre réjouissante dans la grande tradition du genre. Intrigues de palais dans une époque médiévale délicieusement stylisée, cascades en série – dont de spectaculaires tournois – et romance ardente : un divertissement dont le charme tient aussi au casting, entre Jean-Louis Barrault, qui campe un savoureux Louis XI, et Roger Hanin, surprenant ici sous les trais du duc de Bourgogne, dit Charles le Téméraire.