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Et si, à l’occasion de la présentation au festival de Cannes 2025 de "Nouvelle Vague" de Richard Linklater qui retrace la genèse d’"À bout de souffle" de Jean-Luc Godard, nous évoquions dans Blow up tous ces films (et il y en a) qui reviennent sur l’Histoire du cinéma ?
Les américaines Ancestry ou 23andMe, l’israélienne MyHeritage… Depuis une vingtaine d’années, une kyrielle de start-up surfent sur la révolution du séquençage du génome pour proposer au grand public des kits de tests ADN personnels, disponibles en quelques clics sur Internet. Près de 50 millions de personnes dans le monde ont déjà succombé à leur promesse : découvrir, grâce à des gouttes de salive, les secrets que recèleraient nos gènes. Un marché aujourd’hui gigantesque, dont le chiffre d’affaires s’élève à 2 milliards de dollars par an. Si nombre d’utilisateurs, notamment aux États-Unis, y voient un simple moyen de connaître l’origine géographique de leurs ancêtres, de retrouver de lointains cousins ou d’identifier leur vulnérabilité génétique à telle ou telle pathologie, ces technologies – et le business qu’elles sous-tendent – posent des questions vertigineuses. Les résultats de ces tests sont-ils fiables ? Et surtout, que devient la précieuse manne de données génétiques et personnelles collectées par les entreprises ?
ADN monétisé
Cette enquête le montre : derrière un habile discours marketing se cache un business opaque, scientifiquement et éthiquement hasardeux. Réalisés à la chaîne, les tests ADN à vocation médicale mènent à de fréquents faux positifs – à l’image de cet utilisateur auquel on a diagnostiqué à tort deux mutations gravissimes – et laissent dubitatifs les généticiens. Mais le danger majeur concerne l’inquiétante absence de protection des données personnelles, potentiellement revendues au bon vouloir des entreprises. En Nouvelle-Zélande, les assurances santé privées exigent désormais de leurs clients la divulgation des résultats des analyses, ouvrant la voie à une véritable discrimination génétique… Avec sa loi bioéthique, la France est aujourd’hui l’un des rares pays au monde à interdire ces tests "récréatifs" sur son territoire. S'appuyant sur des éclairages d’experts, chercheurs et avocats – mais aussi sur les édifiants témoignages de clients de ces entreprises –, ce documentaire révèle les dessous d'un marché florissant, s'interroge sur le futur de la médecine et souligne la fragilité de notre vie privée à l'ère numérique.
Enfant, Fritz Knobel sait déjà exploiter la crédulité des autres pour faire des affaires qui vont rapidement devenir florissantes. Jeune garçon, il place auprès de sa clientèle des "souvenirs" du Führer qu'il a fabriqués lui-même. Plus tard, devenu marchand d'art et antiquaire, il étend ses activités à la peinture de tableaux de maître. Mais son plus grand coup, il le réussit le jour où il cède à Hermann Willié, reporter un peu écervelé du magazine HH-Press, les fameux Carnets d'Adolf Hitler. Avec ce prétendu journal intime du dictateur nazi, chacun flaire l'affaire de sa vie et la machine s'emballe…
Faussaire
L’interjection Schtonk ! est tirée du film Le dictateur de Chaplin, mot pseudo-germanique désignant quelque chose ou quelqu’un à interdire, voire à éradiquer. Le scénario de ce film est inspiré de l’histoire vraie d’un certain Konrad Kujau, qui avait commencé, au début des années 1970, à vendre en RFA des objets de l’époque nazie qu’il allait chercher en RDA. Peintre, il représentait aussi ses clients dans des scènes de guerre. Plus tard, il a décidé de contrefaire des écrits de dignitaires nazis, avant de se lancer dans sa plus ambitieuse opération : ces fameux Carnets d'Adolf Hitler, rédigés à partir de 1976 et acquis dans des conditions rocambolesques par un journaliste du Stern en vue d’une publication en 1983.
Dans les années 1980, à Melbourne, l'ascension de deux journalistes sur le point de devenir des stars de l'info. La série australienne The Newsreader dévoile les coulisses d’un journal télévisé tout en portant un regard acéré sur la société australienne de l'époque.
Épisode 1
Melbourne, janvier 1986, dans les coulisses de l’émission News at Six : le jeune reporter Dale Jennings rêve d’occuper le devant de la scène, tandis que Helen Norville, coprésentatrice des informations du soir, souffre de la présence paternaliste de son partenaire Geoff Walters, un journaliste de la vieille école. Lorsque le directeur de l’émission demande à Dale de faire équipe avec Helen pour contenir ses ambitions, le jeune homme accepte dans l’espoir d’accéder à une promotion. Leur relation se transforme en une alliance fragile à la faveur de la tragique nouvelle de la semaine, l’explosion de la navette spatiale Challenger…
Retrouver les autres épisodes de la série en cliquant ici.
Ascenseur spatial, champignons zombies ou chèvres atomiques, tout s'éclaire en quelques minutes. Sous la plume de Marion Montaigne et avec la voix de François Morel, les quatre saisons de cette série animée démystifient la science avec un humour ravageur.
Épisode 1 - The taille is the limit
Godzilla, King Kong, qui sont plus grands que le plus grand des dinosaures, pourraient-ils exister en vrai et détruire le monde ? Pour le professeur Moustache, il n’y a pas de question stupide ! Dix ans après sa première saison, la série d’animation scientifico-trash adaptée des bandes dessinées de Marion Montaigne revient avec une quatrième salve d'épisodes inédits.
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Du Mali au Niger, du Burkina Faso à la Centrafrique, les troupes françaises sont désormais priées de partir. Quelle place la France peut-elle encore espérer tenir sur ce continent stratégique ? Et quel avenir pour les liens tissés au fil des décennies ?
Dans ce numéro du Dessous des cartes, nous remontons le fil d’une relation longue et complexe entre la France et ses anciennes colonies africaines. Une relation post-coloniale, marquée par la "Françafrique", aujourd’hui remise en cause par une nouvelle génération de dirigeants en France comme en Afrique, mais aussi par l’émergence de nouvelles puissances, la Russie et la Chine notamment.
Ils passent dix jours dans la ville assiégée. Une expérience déchirante retracée par Anastasiia Falileieva. Prix du meilleur film d'animation au festival de Clermont-Ferrand 2025.
Et aussi incroyable que cela puisse paraître, nous n'avions encore jamais consacré un sujet à l'acteur dans Blow Up. Voici ces deux anomalies réparées pour la venue sur la Croisette de Denzel Washington pour présenter Highest 2 Lowest de Spike Lee.
Acteur, réalisateur, et plus récemment activiste… : Sean Penn sait tout faire. Élevé dans la contre-culture des sixties par des parents appartenant au milieu du cinéma – son père a été blacklisté sous le maccarthysme –, il y poursuit son chemin "un peu par hasard" une fois devenu jeune adulte. Il va y incarner une phénoménale galerie d’outsiders qui lui collent à la peau. Se tenant souvent à la frontière ténue qui sépare le jeu et la vraie vie, jusqu’à rejoindre la police de Los Angeles durant le tournage de Colors (1988), il choisit une trajectoire aux antipodes des rôles de jeunes premiers que sa belle gueule aurait pu lui offrir, se démarquant d’emblée d’autres acteurs de sa génération, comme Tom Cruise, qu’il croise à ses débuts dans Taps (1981). Profondément rétif au miroir lisse que l’industrie hollywoodienne s’emploie à tendre à l’Amérique, ce contestataire dans l’âme n'y trouve sa place que pour en brouiller l’image, et mettre en lumière les oubliés, les marginaux et les rebelles. Avec à la clé, entre autres, deux Oscars en 2004 et 2009 pour ses rôles de truand endeuillé dans Mystic River, de Clint Eastwood, et de militant pour la cause LGBT devenu maire dans Harvey Milk de Gus Van Sant.
Wild Sean
À la fois viscéralement américain et en rupture avec certaines valeurs de son pays, Sean Penn a embrassé la dégaine et le way of life du mauvais garçon pour mettre en lumière l’autre Amérique, celle qui prend la tangente, quitte à se perdre – à l’image du brillant diplômé Christopher McCandless, qui plaque tout pour partir seul sur la route, et dont il adapte l’histoire en 2007 dans Into the Wild. Dans sa vie, ses films et ses rôles, son choix résolu de la marge lui a permis de sillonner différentes strates de la société pour incarner tour à tour le vagabond et le dandy, le migrant et l’officier déviant, le libre-penseur et des créateurs de toutes sortes, mais toujours des fortes têtes. Brassant un riche matériau constitué d’extraits de films et d’entretiens d’archives, ce documentaire explore le profond désir de liberté de cet acteur et son rêve d’habiter une terre vierge, au sens propre comme au figuré.
Depuis la révolution de l’échographie, mise au point à Glasgow dans les années 1950, imagerie et tests de dépistage prénatals n’ont cessé de se perfectionner. Si ces avancées permettent de sauver des vies, elles suscitent également des interrogations profondes. Certains futurs parents se trouvent ainsi placés devant des choix déchirants, dont celui de garder ou non un enfant viable mais porteur d’un handicap, comme la trisomie 21, désormais détectée dès le premier trimestre de grossesse par une simple prise de sang. La situation s'avère plus complexe encore, pour le corps médical comme pour les futurs parents, si l’anomalie est décelée à la deuxième échographie, soit au-delà du délai légal pour pratiquer une intervention volontaire de grossesse.
L’ombre de l’eugénisme
Autour de médecins, de bioéthiciens et de parents douloureusement concernés par cette question, le film dresse un panorama des progrès fulgurants réalisés par la science en l’espace de moins d’un siècle, et de la panoplie d’outils aujourd’hui disponibles pour donner toutes ses chances à l’enfant à naître – de la chirurgie laser réalisée in utero aux échographies fœtales assistées par l’intelligence artificielle en passant par la fécondation in vitro avec diagnostic génétique préimplantatoire. Mais derrière ces techniques de pointe plane parfois l’ombre dangereuse de l’eugénisme. Face à la tentation de créer des bébés parfaits, voire "sur mesure", le défi majeur, aujourd’hui, n’est plus technique ni scientifique, mais bel et bien éthique…