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Ils passent dix jours dans la ville assiégée. Une expérience déchirante retracée par Anastasiia Falileieva. Prix du meilleur film d'animation au festival de Clermont-Ferrand 2025.
Et aussi incroyable que cela puisse paraître, nous n'avions encore jamais consacré un sujet à l'acteur dans Blow Up. Voici ces deux anomalies réparées pour la venue sur la Croisette de Denzel Washington pour présenter Highest 2 Lowest de Spike Lee.
Profitez de 2 films pour 1 crédit seulement et découvrez "Les parapluies de Cherbourg" et "Les demoiselles de Rochefort" pour célébrer le Festival de Cannes.
Les parapluies de Cherbourg
Geneviève, désespérée, voit son fiancé partir pour la guerre, en Algérie. Sa mère, presque ruinée dans son magasin de parapluies, la pousse alors à épouser le riche Roland Cassard... Après "Lola" et" La Baie des anges", le troisième long-métrage de Jacques Demy fut conçu comme une expérience folle et unique : un mélo entièrement chanté, tel un opéra du quotidien. La musique de Michel Legrand a fait, depuis, le tour du monde."Les Parapluies, expliquait Demy, c'est un film contre la guerre, contre l'absence, contre tout ce qu'on déteste et qui brise un bonheur." Couvert de prix (Palme d'or du festival de Cannes 1964, Prix Louis Delluc...), le film, admiré ou moqué, est devenu désormais une référence incontournable du 7e art.
Les demoiselles de Rochefort
Delphine et Solange sont deux jumelles de 25 ans, ravissantes et spirituelles. Delphine, la blonde, donne des leçons de danse et Solange, la rousse, des cours de solfège. Elles vivent dans la musique comme d'autres vivent dans la lune et rêvent de rencontrer le grand amour au coin de la rue. Justement des forains arrivent en ville.
Justement ils fréquentent le bar que tient la mère des jumelles. Une grande foire se prépare et un marin rêveur cherche son idéal féminin...
Très remarqué dans les festivals, le premier film de Monia Chokri, découverte comme actrice dans "Les amours imaginaires" de Xavier Dolan, qui a réalisé son montage.
"Ce premier concert offre un programme musical autour des racines de Bach, tout ce carrefour d’influences dont le jeune Jean-Sébastien s’est nourri. On y redécouvre des compositeurs dont la musique est d’une profondeur et d’une vérité extraordinaires ; je pense à par exemple à Philipp Erlebach, Nicolaus Bruhns, Daniel Speer, Johann Christoph Bach… " - Raphaël Pichon.
Avec Sabine Devieilhe, Maïlys de Villoutreys, Perrine Devillers, Lucile Richardot, Paul-Antoine Benos-Djian, Laurence Kilsby, Antonin Rondepierre, Tomáš Král, Christian Immler et Renaud Brès.
Portrait d’une immense artiste et d’une icône à l’irrésistible espièglerie.
Depuis près de soixante ans, elle enchante l’Amérique à coups de hits devenus planétaires, de "Jolene", reconverti brûlot indie rock par les White Stripes, à "I Will Always Love You", dont la reprise par Whitney Houston reste la chanson d’une artiste femme la plus vendue de tous les temps. Choucroute peroxydée et combinaisons moulantes à paillettes, la reine absolue de la country a su en outre s’attirer tous les suffrages par ses aphorismes – les "dollismes" – et sa générosité de businesswoman philanthrope. Immense auteure-compositrice-interprète autant que virtuose de l’autodérision – "Ça coûte cher d’avoir l’air bas de gamme !" –, Dolly Parton, née en 1946, grandit en Cendrillon dans un cabanon sans eau ni électricité des Appalaches auprès de onze frères et sœurs, avant d’emporter, à 17 ans, sa voix de soprano, sa guitare et son rêve de devenir star dans un car pour Nashville. Sûre de son talent, celle qui d’emblée prévient "Just because I'm blonde, don't think I'm dumb" ("Juste parce que je suis blonde, ne crois pas que je suis idiote") s’émancipe vite de ses pygmalions pour écrire trois mille chansons et vendre cent millions de disques au cours d’une carrière hors norme. Jouant de sa caricature, l’autoproclamée Backwoods Barbie ("Barbie de la cambrousse"), titre d’un album de 1967, s’honore de servir de modèle aux drag-queens : "Si j’avais été un garçon, j’en aurais été une, c’est sûr"… Plus équitable qu’engagée, mais surtout courageuse et maligne, Dolly, qui a ouvert un parc d’attractions à son nom dans le Tennessee, sait faire entendre la voix de la tolérance. En plein mouvement Black Lives Matter, cette fille du Sud profond rappelle ainsi : "Il n’y a pas que nos petits culs de blancs qui comptent." Taylor Swift, qui se réclame de son héritage, raconte que, lors d’un concert, son aînée pré #MeToo aurait taclé un importun qui lui hurlait sa flamme d’un sobre : "Je t’avais dit de rester dans le camion."
"Mae West de Nashville"
Retraçant la flamboyante carrière de cette légende vivante de la country – vénérée par Beyoncé qui, à son tour, a repris "Jolene" –, ce documentaire montre comment Dolly Parton, icône queer, a su conjuguer extrême artificialité et vraie profondeur. Car derrière ses extravagants costumes et son maquillage outrancier, la "Mae West de Nashville", attachée à ses Appalaches natales, raconte dans ses textes son intimité et sait y insuffler la gravité d’enjeux de société. Avec sa musique, un inébranlable optimisme qui voile sa mélancolie, et son espièglerie, "sainte Dolly" réussit à fédérer une Amérique fracturée, ralliant à sa bannière colorée Blancs et Noirs, progressistes et conservateurs. Féministe par le parcours plus que par le discours, elle s’investit dans de justes causes, pourvoyant en bibliothèques les enfants privés de livres ou participant en 2020 au financement de la recherche sur le vaccin contre le Covid-19. Au fil de ses apparitions télévisées explosives et en chansons, le réjouissant portrait d’un phénomène attachant qui n'a jamais rendu de comptes qu’à Dieu.
Acteur, réalisateur, et plus récemment activiste… : Sean Penn sait tout faire. Élevé dans la contre-culture des sixties par des parents appartenant au milieu du cinéma – son père a été blacklisté sous le maccarthysme –, il y poursuit son chemin "un peu par hasard" une fois devenu jeune adulte. Il va y incarner une phénoménale galerie d’outsiders qui lui collent à la peau. Se tenant souvent à la frontière ténue qui sépare le jeu et la vraie vie, jusqu’à rejoindre la police de Los Angeles durant le tournage de Colors (1988), il choisit une trajectoire aux antipodes des rôles de jeunes premiers que sa belle gueule aurait pu lui offrir, se démarquant d’emblée d’autres acteurs de sa génération, comme Tom Cruise, qu’il croise à ses débuts dans Taps (1981). Profondément rétif au miroir lisse que l’industrie hollywoodienne s’emploie à tendre à l’Amérique, ce contestataire dans l’âme n'y trouve sa place que pour en brouiller l’image, et mettre en lumière les oubliés, les marginaux et les rebelles. Avec à la clé, entre autres, deux Oscars en 2004 et 2009 pour ses rôles de truand endeuillé dans Mystic River, de Clint Eastwood, et de militant pour la cause LGBT devenu maire dans Harvey Milk de Gus Van Sant.
Wild Sean
À la fois viscéralement américain et en rupture avec certaines valeurs de son pays, Sean Penn a embrassé la dégaine et le way of life du mauvais garçon pour mettre en lumière l’autre Amérique, celle qui prend la tangente, quitte à se perdre – à l’image du brillant diplômé Christopher McCandless, qui plaque tout pour partir seul sur la route, et dont il adapte l’histoire en 2007 dans Into the Wild. Dans sa vie, ses films et ses rôles, son choix résolu de la marge lui a permis de sillonner différentes strates de la société pour incarner tour à tour le vagabond et le dandy, le migrant et l’officier déviant, le libre-penseur et des créateurs de toutes sortes, mais toujours des fortes têtes. Brassant un riche matériau constitué d’extraits de films et d’entretiens d’archives, ce documentaire explore le profond désir de liberté de cet acteur et son rêve d’habiter une terre vierge, au sens propre comme au figuré.