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Élevée dans une famille catholique de Bay City (Michigan), une ville proche de la frontière du Canada, la jeune Madonna Louise Ciccone est déterminée à devenir une star : à 20 ans, passionnée par la danse, elle emménage à New York avec 20 dollars en poche et gagne sa vie en posant nue pour des photographes. Lorsqu’elle décide de se tourner vers la musique, sa carrière décolle rapidement. Son esprit d’entrepreneuse la pousse très tôt à contrôler son image, suprêmement sophistiquée. Adorée par ses fans pour son courage et sa sincérité, la reine de la pop provoque sans modération, aussi bien dans ses clips et ses concerts que dans son livre Sex, paru en 1992. Parallèlement, la star revendique puiser son inspiration dans la scène queer, comme dans son titre "Vogue", et s’attire les foudres du Vatican à de nombreuses reprises – notamment avec le clip de "Like a Prayer", dans lequel elle embrasse un Christ noir, et lors de son concert à Rome en 2006, où elle apparaît "crucifiée" sur scène.
Material Girl
À travers des extraits de concerts et d’interviews – menées notamment par la journaliste Christiane Rebmann, qui l’a régulièrement rencontrée sur plusieurs décennies –, Oliver Schwabe retrace la carrière de Madonna, soulignant la cohérence avec laquelle l’artiste a modelé son image. À 66 ans, la chanteuse apparaît toujours aussi déterminée à rester elle-même et désireuse de s’exprimer à travers de nouveaux univers sonores, sans rien trahir de son identité rebelle, ni de son soutien à la communauté LGBTQIA+, au féminisme ou à la lutte contre le racisme.
À l’occasion de la réouverture de la bastide familiale aixoise où Paul Cézanne créa une grande partie de son oeuvre, ce documentaire revisite la trajectoire du maître, qui puisa dans sa Provence natale son inspiration avant-gardiste.
L’œuvre de Paul Cézanne est indissociable de la cité où il vit le jour, Aix-en-Provence. C’est ici que se trouve la bastide du Jas de Bouffan, propriété de sa famille de 1859 à 1899. Plus qu’un lieu de résidence, cette maison fut pour le peintre, incompris de son vivant, un laboratoire de création où il expérimenta motifs et techniques pour s’imposer comme l’un des pères de la modernité. En marge de la réouverture de la bastide – devenue un musée consacré au maître – après de longs travaux, et de l’exposition "Cézanne au Jas de Bouffan", présentée du 28 juin au 12 octobre 2025 au musée Granet d’Aix-en-Provence, ce documentaire explore le lien qu’entretint l’artiste avec ce refuge familial.
Signé Walter Salles, un mélo multirécompensé, qui s’arme de tendresse face à la dureté du réel.
Dans la gare centrale de Rio, Mme Dora, enseignante retraitée, tient une échoppe d’écrivain public. Son cœur desséché n’a que mépris pour les âmes simples qui viennent se confier à sa plume, et elle regarde avec indifférence les tragédies apportées par le fracas de la mégalopole. Josué, 9 ans, n’a jamais connu son père, mais sa mère espère toujours son retour et lui envoie des lettres que transcrit Dora. Quand la jeune mère est fauchée sous les yeux de son fils par un autobus, l’enfant, brutalement devenu seul au monde, se tourne vers la seule personne qu’il connaisse...
Cœur battant
Avant de saisir à bras-le-corps un mythe latino-américain planétaire, en s’emparant de la jeunesse du "Che" (Carnets de voyage, 2004), Walter Salles, dont le dernier film Je suis toujours là revient sur les heures noires de la dictature au Brésil, faisait résonner le cœur battant de son peuple avec ce premier succès international en forme de road-movie. L’effervescente et éreintante gare centrale du titre, où se croisent des millions de visages et d’histoires, constitue la métaphore du pays tout entier, dans sa diversité, sa splendeur et sa misère, sa foi vibrante aussi, et, au-delà, tend un miroir à l’humanité. Les séquences haletantes qui ouvrent le film, avant l’échappée de Josué et de Dora vers le nord, disent avec concision toute la brutalité de la grande ville contemporaine, où les pauvres et les faibles, tentés par ses mirages, sont broyés dans l’indifférence générale. Comme pour tout mélo digne du genre, c’est parce qu’il touche juste que Walter Salles arrache des larmes, amères puis reconnaissantes. Restauré en 2018 à l'occasion de ses 20 ans, Central do Brasil s’appuie aussi sur l’alchimie de ses deux interprètes, Vinícius de Oliveira, enfant des rues dont le réalisateur a d’abord croisé dans une gare de Rio l'irrésistible regard grave, et Fernanda Montenegro, qui insuffle ce qu’il faut d’humour caustique au miracle de sa renaissance morale pour la rendre crédible.