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C'est en arrivant à Indian Creek pour rendre visite à son ami Benson que Sartana apprend que l'heureux prospecteur, propriétaire d'un riche filon, vient d'être assassiné. Une rapide enquête lui démontre que deux notables de la ville pourraient avoir eu intérêt à éliminer Benson, le banquier Hoffmann et le propriétaire de la maison de jeux, Lee. Sur ces entrefaites arrive Jasmine, la nièce du défunt. Devant les propositions de rachat mirobolantes qui lui sont faites, la belle, fine mouche, décide de prendre le conseil de Sartana...
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Analysant avec rigueur plus de 175 extraits de films, la réalisatrice Nina Menkes montre qu'un sexisme systémique guide la représentation des femmes au cinéma. Le septième art, "langage commun de la culture du viol" ?

De Metropolis à Eyes Wide Shut en passant par The Breakfast Club, Il était une fois à Hollywood¸ After Hours de Scorsese ou même Titane, de Julia Ducournau, Nina Menkes analyse plus de 175 extraits de films sur une période allant de 1896 à 2020 en focalisant son attention sur les plans de femmes dans le cinéma de Hollywood (soit 80 % des contenus de "divertissement" diffusés à travers le monde) et d'ailleurs. L'essayiste et réalisatrice déconstruit chaque scène à partir d'éléments invariables : la relation sujet/objet, le cadrage, les mouvements de caméra et l'éclairage, soit les quatre paramètres qui permettent d'établir la "position narrative d'un personnage". Elle fait ainsi apparaître une structure sexiste systémique dans l'ensemble de ces prises de vues, parfois même en décalage total avec le rôle attribué à l'actrice.

Ça crève les yeux
Hommes et femmes sont filmés différemment. De ce constat implacable et rigoureusement étayé, Nina Menkes met en évidence la réification des protagonistes féminines dans le cinéma, message plus ou moins conscient qui aboutit selon elle à un "langage commun de la culture du viol". Car dans l'immense majorité des cas exposés, les femmes sont montrées à l'écran comme objet du regard, souvent silencieuses, décorrélées de leur environnement, fragmentées à l'image (poitrine, fesses...) et réduites à une simple fonction sexuelle. Le ralenti, par exemple, est utilisé pour les filmer en tant que corps sur lesquels le regard s'attarde, tandis qu'au masculin on n'y recourt que pour des scènes d'action. Désormais confronté à la critique féministe, le milieu du cinéma ne semble pas prêt à se réformer en profondeur. Fondée aussi sur l'une de ses conférences ("Sexe et pouvoir : le langage visuel du cinéma") et sur les témoignages d'actrices et d'essayistes, à l'instar de Laura Mulvey (qui a défini en 1975 le "male gaze", le "regard masculin"), la démonstration de Nina Menkes crève littéralement les yeux (et l'écran). La réalisatrice revient également sur sa propre expérience de spectatrice soumise à son corps défendant au diktat du male gaze pour nous interroger avec acuité : comment réinventer la représentation des femmes ?   

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Une édifiante enquête d'investigation sur Rosatom, la puissante agence russe de l'énergie atomique, redoutable instrument géopolitique de Vladimir Poutine pour accroître son influence dans le monde.

Un cargo russe à destination des États-Unis, qui croise dans les eaux européennes, doit faire une escale technique dans le port de Rostock, en Allemagne. À son bord, les autorités découvrent du bois de bouleau provenant de l'usine d'un oligarque. Soumise à des sanctions européennes, la matière première est saisie. Mais le navire transporte aussi de l'uranium, qui poursuit son voyage. Il provient de Rosatom, la puissante agence russe de l'énergie atomique. Leader mondial pour la construction de centrales nucléaires et l'enrichissement de l'uranium, son réseau opaque de filiales, qui ne cesse de s'étendre, crée des monopoles, rendant l'Europe et les pays de l'OTAN dangereusement dépendants à l'égard du Kremlin. "Poutine a compris qu'avec le nucléaire il pouvait assujettir des pays occidentaux beaucoup plus efficacement qu'avec le gaz et le pétrole. Rosatom, c'est le gouvernement russe", résume un ancien collaborateur de l'agence. Car si l'Occident a réduit ses importations d'hydrocarbures russes, le rentable commerce de l'uranium, matière première ultraconvoitée, la vente de barres de combustible ou encore la collaboration technologique avec Rosatom se développent, comme en atteste la coopération avec la Russie de Framatome, filiale d'EDF, qui se refuse à commenter. Les États-Unis, eux, comptent le plus grand nombre de centrales nucléaires au monde, et espèrent tripler leur capacité d'ici 2050. Mais si ses sous-sols renferment d'importants gisements d'uranium brut, longtemps négligés faute de rentabilité, le pays s'est laissé distancer pour l'enrichissement, dont la Russie contrôle aujourd'hui près de la moitié de la capacité mondiale – une situation héritée de négociations menées à la fin de la guerre froide. Après l'effondrement de l'URSS, Washington rachète à bas prix à Moscou son excès d'uranium de qualité militaire : d'anciennes munitions de guerre sont ainsi recyclées comme combustibles de centrales pour produire 10 % de l'électricité américaine ! Alors que le système Rosatom s'emploie à régner en se rendant indispensable, par quels moyens les puissances occidentales parviendront-elles à s'en émanciper ? Comment exclure les risques d'espionnage et de sabotage ?

L'Occident sous perfusion de Rosatom
Sur trois continents, cette investigation, qui convoque le témoignage d'experts, de cadres de cette industrie et d'opposants russes, met au jour les arcanes de l'omniprésent Rosatom, au cœur du pouvoir de Poutine. Comment le maître du Kremlin s'attache-t-il de nouvelles dépendances via l'énergie atomique ? Qui sont les acteurs des accords nucléaires passés avec la Russie ? Pourquoi les États de l'Union européenne, et notamment la France, continuent-ils à faire des affaires avec Moscou, malgré la guerre en Ukraine ? Depuis le début du conflit, les bénéfices réalisés par l'agence à l'étranger ont doublé. Sous le feu des bombardements, l'Ukraine produit 50 % de son électricité à partir de ses centrales nucléaires, toutes de fabrication russe, comme celle occupée de Zaporijia, dont Trump voudrait prendre le contrôle. À l'heure de la renaissance, prônée par Emmanuel Macron, du programme nucléaire en France, un très instructif éclairage sur un redoutable instrument de pression géopolitique doublé d’une menace militaire.

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Dans les profondeurs des mers et des océans, les épaves, qu'elles soient des vestiges de batailles navales et de tragédies maritimes ou simplement des bouées et des branches dérivantes, sont autant de surfaces que la vie sous-marine, peu à peu, se réapproprie. Au fil du temps, les plantes aquatiques recouvrent les parois rugueuses de ces cathédrales immergées, tandis que des animaux y trouvent refuge en s' y agrippant. Dans un cycle naturel, poissons, reptiles et mammifères marins viennent alors enrichir une biodiversité déjà foisonnante. Au sommet de la chaîne alimentaire, les prédateurs font la loi. Des premières bactéries à la naissance de jardins luxuriants, les fonds sous-marins sont les témoins silencieux de la douce colonisation des épaves. À travers une somptueuse odyssée dans les eaux de la Méditerranée et de la mer Rouge, une plongée dans un monde englouti, oasis pour de nombreuses espèces : anémones, requins, balistes, rascasses, tortues ou encore hippocampes, dont ce film montre la spectaculaire naissance des petits.

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Avec Richard Burton en agent secret britannique manipulé, une adaptation impeccable du roman qui rendit John le Carré célèbre, à l'apogée de la guerre froide.

Pendant la guerre froide, un agent secret britannique, Leamas, prend sa retraite après avoir été officiellement démis de ses fonctions. Les services secrets pilotés par Moscou le contactent pour une ultime mission. Leamas va passer le rideau de fer, apparemment prêt à fournir des renseignements sur les réseaux britanniques en RDA…

Portrait d'un espion ordinaire  
Dans cette fidèle adaptation en noir et blanc d'un des romans les plus connus de John le Carré (vendu à 20 millions d'exemplaires à travers le monde), l'un des plus poignants aussi, Richard Burton endosse à la perfection le rôle de l'espion manipulé, autant par son pays que par les services secrets adverses, bouleversant d'émotions enfouies et de dignité bafouée dans un univers où la compassion a disparu. Au-delà du jeu de la vedette britannique, la réalisation signée Martin Ritt, par son souci du réalisme et de la psychologie des personnages, se démarque de la plupart des blockbusters de l'époque. Un magnifique film d'espionnage, emblématique de l'ambiance crépusculaire dans laquelle se meuvent les soldats de l'ombre. 

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Au travers de ce personnage qui est allé jusqu’à orchestrer son faux décès, la minisérie Stonehouse offre une satire féroce du monde politique britannique. Une comédie loufoque qui retrace le parcours d’un menteur pathologique interprété par Matthew Macfadyen (Succession). 

Épisode 1

Fin des années 1960, en Angleterre. Fils de syndicalistes, au service de la Royal Air Force durant la Seconde Guerre mondiale, le député quadragénaire John Stonehouse cumule les atouts aux yeux du Premier ministre travailliste Harold Wilson, qui souhaite rajeunir ses troupes. Voilà John promu ministre de l’Aviation. Mais piégé par une interprète lors d’un voyage en Tchécoslovaquie, il devient espion pour l’ennemi communiste... sans éprouver la moindre culpabilité. Au contraire : les billets pleuvent et John mène la grande vie.

Retrouver les autres épisodes de la série en cliquant ici.

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Célébrée au Mexique, sa terre d’exil, cette artiste pionnière est aujourd’hui redécouverte en Europe.

Ses toiles d’un onirisme puissant sont traversées de fées, de créatures et d’animaux tout droit sortis d’une mythologie personnelle esquissée dès l’enfance. Fille d’un riche industriel du textile et d’une Irlandaise – laquelle l’initie aux contes de son pays –, Leonora Carrington grandit en Angleterre auprès de trois frères qui la tiennent à distance, dans un vaste et sombre manoir stimulant pour son imaginaire. Soumise à la froideur d’une gouvernante française, l’indocile solitaire s’invente déjà des mondes entre le rêve et la réalité, dont elle se plaît à effacer les frontières. S’inscrivant aux Beaux-Arts à Londres, la créative Leonora se découvre bientôt des affinités avec le surréalisme qui l’entraîne à Paris dans l’effervescence des années 1930 auprès, entre autres, d’André Breton et de Pablo Picasso. Amante passionnée de Max Ernst, de vingt-six ans son aîné, la jeune égérie fantasque d’une bohème avant-gardiste toujours dominée par les hommes s’installe avec lui à Saint-Martin-d'Ardèche, jusqu’à l’arrestation du peintre allemand en 1939, qui la dévaste. Son internement forcé dans un asile en Espagne, commandité par son père, achève de la plonger dans les ténèbres, avant son exil aux États-Unis puis au Mexique, qui deviendra sa terre d’adoption. Mariée au photographe hongrois Emérico Weisz, père de ses deux fils, Leonora Carrington y poursuivra, dans un atelier de poche, la production foisonnante d’une œuvre picturale, mais aussi littéraire, d’une intensité empreinte de poésie.

Figure majeure
Oubliée en Europe et en Angleterre où elle ne retournera jamais malgré la nostalgie qui l’habitait, cette pionnière, célébrée au Mexique et exposée dans de grands musées américains, commence à peine à être redécouverte en Europe. Entrelaçant des peintures animées, une visite guidée dans le labyrinthe de ses tableaux, des archives et des extraits de ses textes, ce portrait sensible explore la vie et l'œuvre de cette artiste extravagante, figure majeure du surréalisme. Avec les émouvants témoignages de ses enfants, ainsi que de compagnons de route, et les éclairages d’historiens de l’art, ce documentaire rend hommage à son audace et à sa viscérale liberté en préservant le mystère d'une femme dont le "seul pays, comme pointe avec justesse son fils Gabriel, était l’art".

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Une série documentaire qui s'appuie sur de riches témoignages de victimes, de repentis et d’enquêteurs recueillis sur quatre continents. 

Épisode 1

Six morts dans un temple sikh du Wisconsin en 2012, 9 morts dans une église noire de Charleston en 2015, 23 morts dans la communauté mexicaine d’El Paso en 2019, 10 Afro-Américains tués à Buffalo en mai 2022… Le retour du terrorisme en Occident, depuis trois décennies, est aussi celui du suprémacisme blanc. Hors des États-Unis, l’auteur des attentats d'Oslo et d'Utoya en 2011 (77 morts) ou celui de Christchurch en 2019 (51 morts) revendiquent leurs crimes à travers des manifestes qui font d’eux de véritables modèles pour leurs imitateurs. Le profil des assaillants est souvent le même : de jeunes hommes blancs, solitaires mais radicalisés en ligne avec des idéologies complotistes et racistes – comme la théorie du "grand remplacement" –, qui font des minorités les boucs émissaires de leur haine. La face émergée, et terriblement dangereuse, d’une nébuleuse d’extrême droite qui, avec l’essor des messageries cryptées et de réseaux sociaux trop peu régulés, se soude autour d’une idéologie commune désormais sans frontières… 

Retrouver les autres épisodes de la série documentaire en cliquant ici.

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Berlin, un immeuble vieillot de Prenzlauer Berg. Katrin passe les longues et chaudes soirées d’été chez son amie Nike, et elles profitent ensemble de son balcon. La blonde Nike s'occupe de personnes âgées au regard perdu, comme Oskar et Helene, dont ses visites rompent l’isolement. Décoratrice au chômage et divorcée, la brune Katrin, elle, se soumet à d’éprouvants entretiens d’embauche et tente d’élever son fils, Max, préado amoureux. Inséparables, l’une et l’autre rêvent sous la voûte céleste, et notamment aux hommes. Comme elles, ceux qui les entourent sont aussi en quête de tendresse pour combler une invisible solitude. Mais quand Ronald, chauffeur routier, débarque dans la vie de Nike, leur amitié vacille. 

Petits bonheurs et grands chagrins 
À travers le portrait croisé de deux femmes dans le Berlin postréunification, Andreas Dresen excelle à capter les rituels et les riens du quotidien, les petits bonheurs et les grands chagrins. Du balcon, refuge estival de ses attachantes héroïnes en même temps que point de vue sur le monde et ses âmes en peine, le réalisateur observe, avec une mélancolie teintée d’humour, la fuite du temps et des saisons, pointant sans appuyer l’absurdité et parfois la cruauté de la vie urbaine. Chronique douce-amère d’une sororité, son film porte un regard plein de tendresse sur ces vaillantes trentenaires qui se débattent jusqu’à l’épuisement pour s’en sortir. S'il doit beaucoup au naturel de son duo d’actrices solaires, Nadja Uhl et Inka Friedrich, ce manifeste féministe plein de charme est aussi un délicat traité d’humanité, peuplé de silhouettes croquées avec justesse, de l’enfance à la vieillesse.

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