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Avec cette adaptation du film d’Alejandro Amenábar "Ouvre les yeux", Cameron Crowe signe un thriller d’anticipation intense à la distribution trois étoiles : Penélope Cruz, Tom Cruise et Cameron Diaz.
David Aames a tout pour plaire. L’argent (une fortune laissée par son père ainsi que le contrôle majoritaire d’une grande compagnie d’édition) et un physique de play-boy. Sa vie, sans anicroche, se compose de fêtes somptueuses et de femmes charmées, comme Julie, qui ne veut pas se résumer à une conquête passagère. Mais un jour, David rencontre Sofia, une jeune danseuse d’origine espagnole. Après une soirée passée à ses côtés, il est convaincu d’avoir enfin trouvé l’amour. Le lendemain, Julie l’attend en bas de l’immeuble de Sofia et le persuade de monter en voiture avec elle. Folle de rage et d’amour, elle accélère jusqu’à provoquer un accident qui la tue sur le coup et laisse David défiguré. Sa vie changera-t-elle à son réveil ?
Délire schizophrène
Adaptation américaine du film d’Alejandro Amenábar Ouvre les yeux, où Penélope Cruz incarnait déjà la ravageuse Sofia, ce premier film de Cameron Crowe lança sa carrière grâce à un succès fulgurant, dû notamment au trio de stars complété par Tom Cruise et Cameron Diaz, parfaites têtes d’affiche pour cette fausse comédie romantique. Car ce qui s’annonce comme une bluette entre un riche playboy et une jeune candide dépasse bien vite ce cadre pour basculer dans la plus pure science-fiction. Pourquoi David Aames raconte-t-il son histoire d’amour depuis une cellule où il est accusé de meurtre ? Et pourquoi confond-il Julie et Sofia, sans réussir à déterminer qui est qui ? Un thriller d’anticipation intense, qui se joue des codes pour mieux plonger en plein délire schizophrène.
Le 15 janvier 2004, le chalutier Bugaled Breizh sombrait dans la Manche en trente-sept secondes. Comment a-t-il pu couler si rapidement ? La belle-sœur d’un pêcheur disparu n’accepte pas les explications des autorités. Série inspirée d’une histoire vraie, "37 secondes" raconte le combat pour la vérité mené par les familles des victimes. Avec Nina Meurisse et Mathieu Demy. - Sacrée meilleure série française au festival "Séries Mania" 2025.
Épisode 1
Le 15 janvier 2004, le chalutier breton Bugaled Breizh chavire brutalement au large des côtes anglaises. Des secours sont aussitôt dépêchés sur place, en vain : deux marins sont retrouvés noyés, trois autres sont portés disparus. Familles et proches endurent la tragédie sans comprendre. En l’absence d’incident notable, comment le bateau a-t-il pu couler si rapidement ? Le procureur chargé du dossier conclut à une collision avec un cargo, mais Marie Madec, la belle-sœur d’un pêcheur disparu, n’accepte pas ces explications. D’autant que les autorités persistent à ignorer qu’un sous-marin a été vu dans la zone du naufrage… Au nom des victimes et de leurs familles, elle demande à un avocat, maître Costil, de leur venir en aide.
Retrouver les autres épisodes de la série en cliquant ici.
Un documentaire pensé et animé par la caricaturiste du "Washington Post", Ann Telnaes.
Comment en est-on arrivé là ? Si certains commentateurs incrédules se désolent du piètre état des institutions américaines, qu'ils estiment à juste titre maltraitées par les quatre précédentes années au pouvoir de Donald Trump, d'autres, tout aussi alarmés, rappellent qu'un régime politique qui tend vers l'autocratie n'est jamais le fait d'un seul homme, mais celui d’un ensemble de paramètres viciés permettant son dévoiement. Les exemples ne manquent pas au "pays de la liberté". Longtemps sacralisée, la Constitution – dont les premiers mots "We, the people" ne concernaient à l'origine qu’une bourgeoisie blanche et chrétienne qui, jusque dans les années 1980, a occupé le sommet de la hiérarchie sociale, politique et culturelle – a révélé ses failles. On peut également évoquer la Cour suprême, dont le système de nomination à vie a permis la corruption de certains de ses membres, ou encore le mode de scrutin de la présidentielle : consacrant le principe du "winner takes it all", la désignation des grands électeurs a abouti en 2016 à la victoire de Donald Trump, battu de près de 3 millions de voix au suffrage populaire, mais devant Hillary Clinton dans trois des "États bascules". Les experts pointent aussi le pouvoir disproportionné du Sénat, qui agit ces dernières années comme un organe de blocage systématique des lois proposées par les démocrates, dont certaines – sur le contrôle des armes à feu, notamment – sont pourtant largement soutenues par la population. Loin d'être de simples anomalies, ces dysfonctionnements servent une minorité dirigeante guidée par ses seuls intérêts.
Vices de conception
Auteurs, dessinateurs, experts et membres du Congrès décortiquent avec pédagogie les mécanismes de la vie politique américaine et leurs vices de conception, qui poussent chaque jour un peu plus la démocratie vers le précipice. Grâce aux "cartoons" animés par Anna Telnaes, la papesse du dessin de presse politique, lauréate du prix Pulitzer, qui a coconçu ce documentaire, les conséquences funestes de ces failles institutionnelles sont disséquées : l'élection de Donald Trump, l'incapacité du système à le destituer ou le souvenir traumatique de l'assaut du Capitole. Un état des lieux opportun pour mettre à jour ses connaissances sur le système politique américain à l'heure où Donald Trump débute son nouveau mandat.
Signée Philippe de Broca, une comédie douce-amère sur l'égoïsme masculin (incarné par Jean Rochefort), sublimée par ses actrices (Nicole Garcia, Annie Girardot, Danielle Darrieux) et le talent du dialoguiste Michel Audiard.
Édouard Choiseul est partout chez lui. Charmeur aussi égocentrique qu'extravagant, ce pianiste renommé musarde de concerts en soirées parisiennes et collectionne les femmes, promettant monts et merveilles à celles qu'il abandonne invariablement. Deux fois marié, trois fois père, il entretient de bons rapports avec son ex-femme qui a eu l'intelligence de l'oublier, et néglige celle qui vit à ses côtés, lui laissant les enfants à charge et affabulant à souhait pour couvrir ses escapades. Mais le charmant numéro d'Édouard a vieilli, comme lui, et il ne trompe plus grand monde...
Épaisseur lucide
Sous la douceur fantasque des comédies des années 1970, Philippe de Broca jette une lumière cruelle sur les conséquences de l'égoïsme masculin. Lorsque la farce devient amère, abandonné par toutes les femmes qu'il a dupées, Édouard Choiseul (Jean Rochefort), après avoir joyeusement cabotiné, sombre dans un pathétisme glaçant. Quant aux dialogues de Michel Audiard, ils donnent au film toute son épaisseur lucide, comme lorsque Annie Girardot déclare à son ancien mari : "Tu es comme un coup de vent qui passe sur l'eau : tu laisses des rides."
Ce documentaire plonge en profondeur dans la science de leurs cerveaux : un portrait riche et nuancé pour nous aider à enfin comprendre cette phase dramatique, mystérieuse et d'une importance cruciale dans la vie de tous les êtres vivants.
Une comédie dramatique émouvante sur fond de bandonéon et de manifestations.
En 2001, dans une Argentine en plein marasme économique, ravagée par le chômage et la corruption, Julio n’a plus d’espoir. Propriétaire d’un petit magasin de chaussures, ce passionné de bandonéon décide de quitter au plus vite Buenos Aires, avec sa mère et sa fille, pour émigrer en Allemagne. Mais le destin va en décider autrement, quand Mariella, chauffeuse de taxi, emboutit sa voiture après avoir grillé un feu rouge, et entre avec fracas dans sa vie, sans intention d’en sortir. Julio va-t-il tout abandonner pour un ailleurs inconnu qu’il idéalise, alors qu’en engageant une icône vieillissante du tango il permet à son orchestre de renouer avec sa gloire passée ? Mais dans les rues, les manifestations, sévèrement réprimées, se multiplient et l’Argentine sombre dans le chaos…
Le blues du bandonéiste
Dans un pays dont l’avenir ne cesse de s’obscurcir, celui de Julio apparaît tout aussi compromis. Au carrefour de sa vie, le musicien de tango a le blues, cachant son projet à ses camarades de l’orchestre, qui considèrent les exilés comme des traîtres. Comment rester soi-même quand la réalité se dérobe sous vos pieds et pousse à emprunter une nouvelle voie ? German Kral signe une émouvante tragi-comédie, où son héros, en proie au découragement, se souviendra que rien ne remplace les amis, la famille et le son du bandonéon, un cocktail d’autant plus revivifiant s’il est saupoudré d’un zeste d’amour.
Dans le nord du Soudan, au cœur de sites désertiques, se dressent des pyramides, des forteresses écroulées, de mystérieuses murailles. Englouties dans les sables, des villes entières et des nécropoles sont peut-être sur le point d'être découvertes à leurs pieds. Il s'agit des vestiges du royaume de Koush, au sud de l'Égypte, qui s'est développé le long du Nil, en contact étroit avec son puissant voisin, entre 2 500 avant Jésus-Christ. et jusqu'au IVe siècle de notre ère, soit une longévité de près de trois mille ans. Au XXe siècle, l'archéologue américain George Reisner découvre le site mais ne voit en Koush qu'un royaume éphémère colonisé par l'Égypte. La richesse des vestiges rassemblés par un nombre croissant d'archéologues au cours des dernières décennies a mis en évidence une tout autre histoire : si les souverains de Koush ont été tour à tour partenaires commerciaux, adversaires et vassaux des pharaons égyptiens, ils parvinrent aussi, à leur tour, entre les VIIIe et VIIe siècles avant Jésus-Christ, à conquérir leur voisin, fondant un empire qui s'étendit du nord de l'actuel Khartoum aux rives de la Méditerranée.
Grande aventure
En suivant les vastes chantiers de fouilles en cours, et au fil de magnifiques images aériennes des lieux qui abritèrent les capitales successives de Koush (Kerma, Napata, puis Méroé, une fois que les Égyptiens eurent reconquis leur trône, et poussé les rois de Koush à se replier sur leur territoire nubien), David Starkey déroule l'histoire méconnue de ce qui fut, avance-t-il, la première "superpuissance" d'Afrique noire. Auprès d'une demi-douzaine de chercheurs passionnés (dont Elgazafi Yousif, un responsable soudanais des Antiquités, Geoff Emberling et Abagail Breidenstein, de l'université du Michigan, Pearce Paul Creasman, de l'université d'Arizona, et le Suisse Charles Bonnet, de l'Institut de France), il montre le quotidien ardu des archéologues sur le terrain, et ses plus belles récompenses : les tombeaux ornés de fresques, les pyramides alignées dans le soleil couchant ou les majestueuses statues des "pharaons noirs"… Un palpitant voyage aux sources d'une grande aventure archéologique, que les aléas climatiques et politiques, mais aussi un projet de barrage, pourraient compromettre.
Magali, viticultrice de 45 ans, se sent isolée dans sa campagne depuis que son fils et sa fille sont partis. Une de ses amies, Isabelle, lui cherche à son insu un mari à l’aide de petites annonces. D’autre part, Rosine, la petite amie de son fils, veut lui présenter son ancien professeur de philosophie, Etienne, avec qui elle a eu une liaison. C’est au mariage de la fille d’Isabelle que les deux hommes doivent lui être présentés. Etienne déplait d’emblée à Magali, sans rien connaître des manœuvres de son amie, elle est tout de suite attirée par l’homme de l’annonce : Gérald.
Cette farce sanguinaire aux échos contemporains offre à John Malkovich un rôle taillé sur mesure.
Sénateur et conseiller de l’empereur Néron, Sénèque est considéré comme l’homme le plus sage de Rome. Mais le jeune despote se montre de plus en plus rétif à ses interminables leçons de vie. Las de son épouse Octavia, Néron décide de la mettre à mort pour épouser Poppée. Quand son tuteur philosophe proteste, Néron le menace ouvertement. Sénèque, qui a déjà subi l’atroce rigueur de l’exil, comprend que ses jours sont comptés. Accusé de complot contre Néron, il reçoit l’ordre de se suicider avant le lever du jour. Il décide de faire de cette échéance un morceau de bravoure. Entraînant dans cette funeste cérémonie Paulina, sa jeune et naïve épouse, il se donnera la mort devant ses proches au cours d’une représentation où il livrera une dernière fois sa vision de la vie.
Biopic atypique
Sous le regard corrosif du cinéaste allemand Robert Schwentke (Red, déjà avec John Malkovich, Flight Plan), la fin programmée de Sénèque prend l’allure d’une farce cauchemardesque, doublée d’images gore et remplie de clins d’œil à l’époque actuelle. Le visage du jeune Néron et le "Mr. President" qu’on lui sert ne sont pas sans rappeler un certain Donald Trump, tandis que les plans panoramiques et le clinquant des costumes font le lien avec la furie décomplexée des réseaux sociaux. Présenté à la Berlinale 2023, ce biopic atypique permet à John Malkovich de déployer des trésors d’ambiguïté dans le rôle-titre, écrit spécialement pour lui. Pontifiant, pathétique, son Sénèque, symbole de la compromission des élites intellectuelles avec un pouvoir tyrannique, finit néanmoins par incarner la force du verbe, tant il est animé, jusqu’aux portes de la mort, d’un perpétuel désir de philosopher – et de pérorer.