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À travers son journal, qui a documenté la terreur judiciaire orchestrée par la Wehrmacht sous l’Occupation, un récit qui interroge l’ambiguïté de ce témoignage.

De l’été 1940 à l’été 1944, le prêtre allemand Franz Stock travaille comme aumônier catholique dans les prisons de la Wehrmacht à Paris, où sont détenus des condamnés à mort parmi lesquels des résistants, des espions présumés et des otages. Parfaitement francophone, l’ecclésiastique, qui a déjà vécu à Paris avant-guerre, accompagne ainsi quelque 800 détenus jusqu’à l’heure de leur exécution. Durant cette période, celui qui est surnommé l’"aumônier de l’enfer" tient un journal au ton très factuel, qui documente avec une précision méthodique tous les événements auxquels il assiste.

Ambivalences
Comment aborder le récit de Franz Stock ? Si l’abbé a parfois apporté un réel soutien aux condamnés, s’arrangeant notamment pour transmettre aux familles les lettres et objets que les détenus lui avaient confiés avant leur exécution, il a aussi contribué à légitimer son effroyable terreur, en se gardant d’une quelconque contestation de l’appareil judiciaire déployé par les Allemands : une ambivalence dont témoignent les historiens Claire Andrieu et Étienne François, la journaliste Dagmar Pöpping ou encore Georges Duffau-Epstein, le fils du militant communiste et résistant Joseph Epstein. À travers l’analyse d’extraits de ce journal et au fil d’images de l’époque tournées par des militaires allemands, un récit tout à la fois glaçant et poignant.

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Au centre de cette bataille : les semi-conducteurs, composants essentiels de tous les objets électroniques. Or ce marché est dominé par Taïwan, allié de Washington et cible de Pékin. Le smartphone est au coeur des grandes lignes de partage du XXIe siècle.

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Un hymne à la créativité qui se regarde comme un conte de fées. 

Ornithologue transgenre, Lydia, 47 ans, vit dans la banlieue de Moscou avec sa compagne Vassilissa. Depuis que l'académie l'a licenciée, elle conseille les entreprises pour éviter les impacts d'oiseaux dans les aéroports, tandis que Vassilissa dresse des chevaux pour la police montée de Moscou. Lydia orchestre sa vie comme une mise en scène dans laquelle elle laisse libre cours à son imagination et à ses fantasmes. Fan absolue de la série Twin Peaks, elle a décidé d’en tourner un remake dans sa maison en bois, construite de ses propres mains, avec des amis et des voisins pour lesquels elle a écrit de nouveaux rôles. Dans une volonté d’être plus réaliste, elle fabrique une poupée en silicone grandeur nature qui ressemble à l'actrice principale Lara Flynn Boyle. Pour Lydia, cette poupée incarne la perfection féminine – une allégorie de la beauté qui la pousse au bord de ses forces physiques et mentales. Parallèlement, elle dévoile le monde excentrique et fantaisiste qu'elle s'est créé : sa passion pour les oiseaux, ses jeux nocturnes dans la forêt et le rituel des "nezhulias", où les coudes figurent des êtres vivants à part entière qui peuvent communiquer entre eux. 

Une fée avec tous les pouvoirs  
Avec Un aigle de la taille d’un cheval, Sasha Kulak dresse le portrait d'une personnalité incroyablement libre dans une société russe oppressive et discriminante. Car le monde imaginaire que Lydia impose à la réalité qui l'entoure semble ne connaître aucune limite. Un hymne à la créativité et un documentaire en forme de making of inventif, qui se regarde comme un conte de fées. 

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Les sorties en salles quasi simultanées de La Cache et du Routard, les ultimes films avec Michel Blanc nous ont donné envie de revenir sur la carrière de l’acteur et réalisateur français disparu l’année dernière. 

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L’officier procède alors avec méthode à sa palpation, devant les yeux consternés et gênés de son amie.

Grand prix au festival de Clermont-Ferrand.

Grand prix au festival de Winterthur.

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Dans le nord du Soudan, au cœur de sites désertiques, se dressent des pyramides, des forteresses écroulées, de mystérieuses murailles. Englouties dans les sables, des villes entières et des nécropoles sont peut-être sur le point d'être découvertes à leurs pieds. Il s'agit des vestiges du royaume de Koush, au sud de l'Égypte, qui s'est développé le long du Nil, en contact étroit avec son puissant voisin, entre 2 500 avant Jésus-Christ. et jusqu'au IVe siècle de notre ère, soit une longévité de près de trois mille ans. Au XXe siècle, l'archéologue américain George Reisner découvre le site mais ne voit en Koush qu'un royaume éphémère colonisé par l'Égypte. La richesse des vestiges rassemblés par un nombre croissant d'archéologues au cours des dernières décennies a mis en évidence une tout autre histoire : si les souverains de Koush ont été tour à tour partenaires commerciaux, adversaires et vassaux des pharaons égyptiens, ils parvinrent aussi, à leur tour, entre les VIIIe et VIIe siècles avant Jésus-Christ, à conquérir leur voisin, fondant un empire qui s'étendit du nord de l'actuel Khartoum aux rives de la Méditerranée.

Grande aventure
En suivant les vastes chantiers de fouilles en cours, et au fil de magnifiques images aériennes des lieux qui abritèrent les capitales successives de Koush (Kerma, Napata, puis Méroé, une fois que les Égyptiens eurent reconquis leur trône, et poussé les rois de Koush à se replier sur leur territoire nubien), David Starkey déroule l'histoire méconnue de ce qui fut, avance-t-il, la première "superpuissance" d'Afrique noire. Auprès d'une demi-douzaine de chercheurs passionnés (dont Elgazafi Yousif, un responsable soudanais des Antiquités, Geoff Emberling et Abagail Breidenstein, de l'université du Michigan, Pearce Paul Creasman, de l'université d'Arizona, et le Suisse Charles Bonnet, de l'Institut de France), il montre le quotidien ardu des archéologues sur le terrain, et ses plus belles récompenses : les tombeaux ornés de fresques, les pyramides alignées dans le soleil couchant ou les majestueuses statues des "pharaons noirs"… Un palpitant voyage aux sources d'une grande aventure archéologique, que les aléas climatiques et politiques, mais aussi un projet de barrage, pourraient compromettre.

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Dans ce court - métrage d'animation, une apprentie sorcière donne à un garçon le cerveau d'un mouton et à son père, un berger, celui d'un loup-garou. Celui-ci va-t-il manger son propre fils ?... Primé au Festival de Tempere. Mention Spéciale au Festival d'Animation d'Annecy.

 

Dès 10 ans

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Volker Schlöndorff adapte la terrifiante fable dystopique de Margaret Atwood, avec Faye Dunaway, Robert Duvall et Natasha Richardson.

Aux États-Unis, une catastrophe nucléaire a fait drastiquement chuter la fécondité. Une nouvelle société s’est mise en place, la “république de Gilead”, dont les dirigeants ont entrepris de mettre à leur service les rares femmes encore en mesure de procréer. Vêtues de robes écarlates, les “servantes” sont privées de leurs droits et réduites à l’état de machines reproductrices. Kate a ainsi été arrachée à sa famille pour être envoyée dans la maison d’un commandant et de son épouse…

Obscurantisme
Bien avant la série télévisée portée par Elisabeth Moss et Joseph Fiennes, Volker Schlöndorff s’est lui aussi emparé du roman dystopique de Margaret Atwood, qui dépeint une société totalitaire où le pouvoir politique et la religion s’allient pour anéantir les libertés et réprimer violemment toute opposition. Profondément pessimiste, cette fable féministe dénonce les dérives de nos sociétés, alors que la dégradation de l’environnement et les crises économiques ont poussé l’humanité au bord du précipice. Mêlant science-fiction et drame psychologique, le réalisateur allemand ancre le récit dans des couleurs glacées et des atmosphères figées qui accentuent son caractère cauchemardesque. Trente-cinq ans après sa sortie, ce film saisissant, servi par un casting remarquable, résonne puissamment avec les peurs suscitées par l’avènement de l’Amérique trumpiste.

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Entre hautes technologies et extrême pauvreté, enquête sur des contrastes qui menacent la stabilité du pays le plus peuplé au monde.

Vendue par la machine à propagande du premier ministre Narendra Modi, "l’ascension de l’Inde" semble tenir du miracle. Avec 6 % à 7 % de croissance, le pays désormais le plus peuplé au monde – 1,4 milliard d’habitants – affiche un développement vertigineux. À Bangalore, capitale des technologies de pointe désignée nouvelle Silicon Valley, l’aéroport aux allures de palais doré incarne à lui seul les rêves de grandeur de Narendra Modi, qui ambitionne de transformer son pays, déjà puissance nucléaire et spatiale, en superpuissance économique. Métros, autoroutes, ponts, lignes ferroviaires : un énorme plan gouvernemental d’infrastructures est censé doper sa compétitivité, quand un programme vise à attirer les investisseurs étrangers. Dans un monde multipolaire, l’Inde veut aussi se voir comme le porte-voix du "Sud global", professant "l’autonomie stratégique" pour pouvoir choisir ses alliances. Mais si elle est courtisée par l’Occident comme une alternative à la Chine – et par la Russie –, elle ne se hisse encore qu’à la 10e place des partenaires de l’Union européenne notamment et ne représente que 2 % des échanges commerciaux mondiaux. Systèmes de santé et d'éducation insuffisants (3 % du PIB, 15 % seulement des enfants savent lire et écrire correctement), accès à l’eau potable ou encore qualité de l’air dégradés : le sous-continent cumule aussi les indices de pauvreté, quelque 230 millions d’Indiens vivant aujourd’hui dans une extrême précarité. De plus, l’Inde ne parvient pas à créer des emplois, condamnant au chômage les jeunes qui déferlent chaque année sur le marché et une partie de la classe moyenne. Les inégalités salariales, comme la main-d’œuvre non rémunérée (35 % des femmes), moteur de sa croissance, augmentent. L’abîme se creuse ainsi entre les privilégiés et les plus démunis, 1 % de nantis concentrant 40 % des richesses du pays.

Bombe à retardement
Derrière l’euphorie affichée des nouveaux milliardaires, des start-up au développement stratosphérique à l’expansion de l’industrie pharmaceutique (30 % des médicaments génériques dans le monde y sont produits), ce documentaire montre comment les contrastes de l’Inde du XXIe siècle pourraient in fine menacer son avenir. Si le pays fait preuve d’un prodigieux dynamisme, certains économistes alertent sur la bombe à retardement de ses légions d’oubliés, qui risque de l’entraîner vers une crise sociale et politique explosive. Donnant la parole à ceux qui profitent de la politique libérale du "roi" Modi comme à ceux qui la subissent, le film met en lumière la course d’une nation qui navigue à vue entre essor économique et déclin démocratique.

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Un scandale national pour lequel ils réclament toujours justice. Minisérie dramatique inspirée d’une histoire vraie, "Mr Bates contre le Post Office", réunit un casting remarquable qui rend hommage à ces "decent people" ("les gens honnêtes") unis dans le combat.

Épisode 1

Le 4 novembre 2003, dans le bureau de poste-mercerie de Llandudno (pays de Galles) qu’il gère avec sa compagne, Suzanne, Alan Bates ne se laisse pas intimider par les enquêteurs dépêchés par la direction nationale. Oui, il tente depuis des mois de comprendre pourquoi un déficit abyssal se creuse dans sa caisse, mais il ne va pas se laisser traiter comme un coupable. Alan ignore qu'à travers le pays plus de sept cents autres postiers et postières ont, comme lui, perdu le sommeil face aux dizaines de milliers de livres sterling mystérieusement évaporées de leurs comptes. Il soupçonne que le nouveau logiciel de comptabilité, acheté à prix d'or par l’entreprise publique à une firme japonaise, est la cause du problème. Mais la hotline maison lui répond toujours la même chose : "Vous êtes le seul à rencontrer des difficultés." Jo Hamilton, terrifiée après avoir vu à la télé un vénérable collègue emmené en prison, se résigne, elle, à plaider coupable au tribunal, comme l'a exigé le représentant du Post Office. En entrant dans la salle d'audience, celle qui tenait avec amour la poste-salon de thé de son village est accueillie par les applaudissements de ses concitoyens venus la soutenir…

Retrouver les autres épisodes de la série en cliquant ici.

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