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En Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, les enfants sont pris dans le feu croisé du conflit qui oppose leurs deux peuples. Bombardements, attaques et combats constituent leur quotidien. Jena, 10 ans, vit avec sa famille dans le camp de réfugiés de Jénine, considéré comme l’un des foyers historiques de la résistance armée palestinienne. Depuis l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023, les agressions des soldats israéliens se multiplient, et Jena est confrontée chaque jour à la violence et à la haine. Fille de colons, Rennana, 16 ans, habite dans les environs de Naplouse. Son père, rabbin, a été assassiné par un groupe de militants palestiniens. Animée par le désir de venger sa mort, l’adolescente se rapproche de colons extrémistes.
Souhait commun
Alors que les raids de Tsahal deviennent routiniers et que les tensions entre colons et voisins palestiniens s’exacerbent, les jeunes protagonistes se débattent dans cette dure réalité qui leur est imposée. Au cœur des récits de Jena et Rennana, qui dévoilent les deux faces d’un même conflit, se dessine une envie commune : trouver sa place sur ce territoire maudit, marqué par plus de soixante-dix ans de guerre. À travers les yeux des deux jeunes filles, le documentaire offre une perspective profondément humaine sur ce conflit et fait résonner la nécessité pour chaque camp d’entendre, sinon d’accepter, le point de vue de l’autre.
Située dans le quartier Coyoacan dans la banlieue de Mexico, la Maison Bleue fut un lieu de naissance et de mort, de plaisirs et de douleurs, de création et de séparation pour la peintre mexicaine Frida Kahlo. Dans les années 1930, pendant que l’Europe se déchire, son époux Diego Rivera et elle y accueillent André Breton, Léon Trotski et son futur assassin Ramon Mercader, ainsi que nombre d’artistes et de révolutionnaires.
Cheung travaille dans une agence immobilière. C’est la risée de tout son entourage qui ne perd pas une occasion de le mettre plus bas que terre. Alors qu’il est envoyé dans un village voisin pour régler une dispute de bail, il tombe sur deux anciens maîtres du kung-fu, Dragon et Tiger, qui veillent jour et nuit sur leur maitre, dans le coma depuis 30 ans. Lorsque ce dernier se réveille, il se croit toujours 30 ans en arrière, il prend le jeune Cheung à la fois pour Tiger et Dragon et il croit que ces derniers sont les élèves de Cheung. Mais lorsqu’un tournoi d’arts martiaux est organisé, Cheung voit là la meilleure façon de réaliser son rêve, apprendre le kung-fu pour ne plus qu’on se moque de lui.
Depuis son adhésion à l’U.E., la Roumanie fait face à la pression de la modernité et de la compétitivité. Les grands groupes agro-alimentaires font la loi. Voici un an du quotidien d’Albin et sa famille, bergers dans le nord de la Transylvanie. Ceux-ci luttent pour s’adapter à un monde en pleine mutation où les valeurs traditionnelles sont remplacées par les contraintes de la mondialisation.
Belleville, 1975. Madame Rosa, ancienne "respectueuse" (prostituée) et rescapée d'Auschwitz, a ouvert à Paris "une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers", autrement dit une maison clandestine où les filles de la rue abandonnent plus ou moins leurs rejetons. Débrouillard et sensible, Momo, l'un de ses pensionnaires, l'aide dans ses tâches quotidiennes. Dans ce film, il raconte son amour pour cette maman, la seule qu'il lui reste.Après avoir triomphé pendant trois ans au théâtre dans le rôle de Mme Rosa (qui lui a valu le Molière de la meilleure comédienne en 2008), Myriam Boyer a réalisé elle-même cette adaptation de La vie devant soi. Du roman de Romain Gary (publié sous le nom d'Émile Ajar), Prix Goncourt 1975, elle a tiré un très joli conte. "Je voulais moins raconter Mme Rosa, que remettre au coeur du film l'esprit du roman et cette histoire de Belleville, imprégnée de tolérance. C'est un milieu que j'aime et que je crois savoir raconter, puisque j'en viens. S'il est souvent un peu vu d'en haut, je veux, quant à moi, le prendre de l'intérieur et des tripes. J'ai habité Belleville dans ces années-là et c'était vraiment comme ça, un mélange harmonieux. Personne, alors, ne songeait à parler d'intégration. Mais le plus terrible, c'est que trente ans après, les mêmes questions demeurent. Pour moi, La vie devant soi est une fable extraordinaire sur l'humanité, la vieillesse, la maladie et la mort. Romain Gary n'essaie pas de donner de réponses, mais il a l'âge de s'interroger, comme Mme Rosa".