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Au centre de cette bataille : les semi-conducteurs, composants essentiels de tous les objets électroniques. Or ce marché est dominé par Taïwan, allié de Washington et cible de Pékin. Le smartphone est au coeur des grandes lignes de partage du XXIe siècle.
Un hymne à la créativité qui se regarde comme un conte de fées.
Ornithologue transgenre, Lydia, 47 ans, vit dans la banlieue de Moscou avec sa compagne Vassilissa. Depuis que l'académie l'a licenciée, elle conseille les entreprises pour éviter les impacts d'oiseaux dans les aéroports, tandis que Vassilissa dresse des chevaux pour la police montée de Moscou. Lydia orchestre sa vie comme une mise en scène dans laquelle elle laisse libre cours à son imagination et à ses fantasmes. Fan absolue de la série Twin Peaks, elle a décidé d’en tourner un remake dans sa maison en bois, construite de ses propres mains, avec des amis et des voisins pour lesquels elle a écrit de nouveaux rôles. Dans une volonté d’être plus réaliste, elle fabrique une poupée en silicone grandeur nature qui ressemble à l'actrice principale Lara Flynn Boyle. Pour Lydia, cette poupée incarne la perfection féminine – une allégorie de la beauté qui la pousse au bord de ses forces physiques et mentales. Parallèlement, elle dévoile le monde excentrique et fantaisiste qu'elle s'est créé : sa passion pour les oiseaux, ses jeux nocturnes dans la forêt et le rituel des "nezhulias", où les coudes figurent des êtres vivants à part entière qui peuvent communiquer entre eux.
Une fée avec tous les pouvoirs
Avec Un aigle de la taille d’un cheval, Sasha Kulak dresse le portrait d'une personnalité incroyablement libre dans une société russe oppressive et discriminante. Car le monde imaginaire que Lydia impose à la réalité qui l'entoure semble ne connaître aucune limite. Un hymne à la créativité et un documentaire en forme de making of inventif, qui se regarde comme un conte de fées.
Les sorties en salles quasi simultanées de La Cache et du Routard, les ultimes films avec Michel Blanc nous ont donné envie de revenir sur la carrière de l’acteur et réalisateur français disparu l’année dernière.
L’officier procède alors avec méthode à sa palpation, devant les yeux consternés et gênés de son amie.
Grand prix au festival de Clermont-Ferrand.
Grand prix au festival de Winterthur.
Dans le nord du Soudan, au cœur de sites désertiques, se dressent des pyramides, des forteresses écroulées, de mystérieuses murailles. Englouties dans les sables, des villes entières et des nécropoles sont peut-être sur le point d'être découvertes à leurs pieds. Il s'agit des vestiges du royaume de Koush, au sud de l'Égypte, qui s'est développé le long du Nil, en contact étroit avec son puissant voisin, entre 2 500 avant Jésus-Christ. et jusqu'au IVe siècle de notre ère, soit une longévité de près de trois mille ans. Au XXe siècle, l'archéologue américain George Reisner découvre le site mais ne voit en Koush qu'un royaume éphémère colonisé par l'Égypte. La richesse des vestiges rassemblés par un nombre croissant d'archéologues au cours des dernières décennies a mis en évidence une tout autre histoire : si les souverains de Koush ont été tour à tour partenaires commerciaux, adversaires et vassaux des pharaons égyptiens, ils parvinrent aussi, à leur tour, entre les VIIIe et VIIe siècles avant Jésus-Christ, à conquérir leur voisin, fondant un empire qui s'étendit du nord de l'actuel Khartoum aux rives de la Méditerranée.
Grande aventure
En suivant les vastes chantiers de fouilles en cours, et au fil de magnifiques images aériennes des lieux qui abritèrent les capitales successives de Koush (Kerma, Napata, puis Méroé, une fois que les Égyptiens eurent reconquis leur trône, et poussé les rois de Koush à se replier sur leur territoire nubien), David Starkey déroule l'histoire méconnue de ce qui fut, avance-t-il, la première "superpuissance" d'Afrique noire. Auprès d'une demi-douzaine de chercheurs passionnés (dont Elgazafi Yousif, un responsable soudanais des Antiquités, Geoff Emberling et Abagail Breidenstein, de l'université du Michigan, Pearce Paul Creasman, de l'université d'Arizona, et le Suisse Charles Bonnet, de l'Institut de France), il montre le quotidien ardu des archéologues sur le terrain, et ses plus belles récompenses : les tombeaux ornés de fresques, les pyramides alignées dans le soleil couchant ou les majestueuses statues des "pharaons noirs"… Un palpitant voyage aux sources d'une grande aventure archéologique, que les aléas climatiques et politiques, mais aussi un projet de barrage, pourraient compromettre.
Deux jeunes couples débarquent sur une île d'un archipel suédois. Jocke et Malin viennent de se fiancer, Tom et Stella se sont rencontrés il y a peu. Ce qui s'annonçait comme un week-end de détente amoureuse fait peu à peu place à des tensions profondes à travers lesquelles s'expriment désirs et frustrations.
Les spécialistes sont unanimes : la biologie connaît une révolution aussi décisive que la découverte de l'ADN ou le séquençage complet du génome humain. La biologie de synthèse doit permettre à moyen terme à l'homme de se faire démiurge, pour écrire des séquences partielles ou entières d'ADN – et donc créer ainsi artificiellement la vie. Une perspective tellement nouvelle qu'elle suscite des vocations en dehors des laboratoires eux-mêmes. Dans de simples garages ou des hangars, les "biohackers" sont aujourd'hui capables d'assembler des séquences d'ADN synthétiques (via des DNA cassettes ou biobricks disponibles sur Internet). Peut-être donneront-ils vie à de nouvelles cellules, voire à des organismes entiers. Certains experts posent la question sans détour : l'homme va-t-il, pour la première fois, prendre la main sur l'évolution naturelle des espèces ? Et si oui, quelles seront les conséquences pour les écosystèmes les plus fragiles, et l'équilibre des espèces vivantes ?De nombreux acteurs, dont les plus gros laboratoires, investissent en tout cas dans la biologie de synthèse, jusqu'à Bill Gates, qui finance un programme colossal contre la malaria reposant sur elle. C'est cette révolution en marche que ce film souhaite montrer pour la première fois, en partant à la rencontre de ceux qui la portent.
Fille de l'un des plus mythiques couples du cinéma - Ingrid Bergman et Roberto Rossellini -, mannequin, muse, modèle, actrice couronnée de récompenses, épouse de Martin Scorsese et compagne de David Lynch… On pense tout savoir d'elle. Mais Isabella Rossellini est bien plus que la star glamour qu'on croit connaître. Dans ce portrait intime qu'elle a coréalisé, la réalisatrice de Green porno revient sur sa vie et son œuvre, parle ouvertement des vicissitudes de sa carrière publique, de sa famille, de ses combats et de ses passions - notamment pour la sexualité des insectes. Gero von Boehm a accompagné Isabella Rossellini sur les lieux de son enfance, dans la salle de montage de Jean-Luc Godard - un inconditionnel de Roberto Rossellini -, à New York, où elle retrouve sa fille Elettra, et à Naples, où elle observe la vie amoureuse… des oursins !
Des gens font la queue dans sept files d'attente. La première personne de chaque file devient la dernière de la suivante, formant une gigantesque chaîne humaine. Mais au bout de la queue, le compte à rebours commence… Une illustration métaphorique de la crise grecque sélectionnée aux festivals de Venise et de Rotterdam en 2010, et à Clermont-Ferrand en 2011.