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Vingt ans après "Paris, Texas", Wim Wenders retrouve les grands espaces américains et Sam Shepard - ce dernier a cette fois accepté d'incarner lui-même le héros de son propre scénario. Avec également Tim Roth, Jessica Lange, et une bande-son, électrique et mélancolique, signée T-Bone Burnett.

Howard Spence, star déchue du western hollywoodien, ne décroche plus que des rôles secondaires. Il mène une existence solitaire et noie sa déprime dans l'alcool, la drogue et les histoires sans lendemain. Un jour, il quitte un film en plein tournage pour aller rendre visite à sa mère qu'il n'a pas revue depuis trente ans. Celle-ci lui apprend qu'il aurait un enfant quelque part. Cette hypothèse rallume une lueur d'espoir chez Howard : sa vie n'a peut-être pas été aussi vide qu'il le pense. Revenant sur les traces du passé, il retrouve Doreen, qu'il a aimée autrefois et qui a un fils. Sauf que ce dernier n'a nulle envie d'avoir un père.

Western moderne
Vingt ans après Paris, Texas, Don't Come Knocking marque les belles retrouvailles entre Wim Wenders et Sam Shepard – ce dernier ayant cette fois accepté d'incarner lui-même le héros de son propre scénario. Les deux films présentent un certain nombre de traits communs : les paysages grandioses de l'Ouest américain, les bars enfumés, des protagonistes à la recherche de leurs racines, le son des guitares… Mais la comparaison s'arrête là. Avec ses personnages excentriques, Don't Come Knocking est bien plus drôle : il y a bien sûr le cow-boy déchu (formidable Sam Shepard) et sa mère, mais aussi une fille mystérieuse qui remet sans cesse sa mèche de cheveux derrière l'oreille ; un homme qui marche au bord de la route un sac de golf à l'épaule ; un autre avec son rasoir électrique en plein désert… Autant de personnages servis par des dialogues qui sonnent "comme le jazz, rythmés et très musicaux", selon les termes de Jessica Lange, merveilleuse Doreen dans le film et compagne à l'époque de Sam Shepard à la ville. Esthétiquement superbe et baignant dans une lumière extraordinaire, cet opus prouve une fois encore le talent de Wim Wenders. Quant à T-Bone Burnett, qui avait déjà illuminé de ses trouvailles musicales le O'Brother des frères Coen, il donne à Don't Come Knocking sa touche finale avec une excellente bande-son, électrique et mélancolique.

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Retour sur une tragédie fondatrice de l’histoire spatiale.

Le 12 avril 1961, l’URSS crée la stupeur en mettant en orbite le cosmonaute Youri Gagarine, premier homme au monde à effectuer un vol dans l’espace. En pleine guerre froide, la riposte américaine ne se fait pas attendre : le président Kennedy fixe un objectif clair – envoyer un homme sur la Lune avant la fin de la décennie. Le programme spatial s’organise en trois phases : Mercury pour les premiers vols habités, Gemini pour tester les manœuvres en orbite, puis Apollo pour viser la Lune. Mais cette dernière étape s’ouvre par un drame. Le 27 janvier 1967, lors d’un test au sol censé préparer la première mission habitée du programme Apollo, la capsule s’embrase sur la base de cap Kennedy. En quelques secondes, les astronautes Gus Grissom, Ed White et Roger Chaffee périssent dans l’incendie. Matériaux inflammables, trappe impossible à ouvrir : l’enquête révèle plusieurs défaillances, liées à la complexité du projet et à un calendrier serré imposé par la course contre l’URSS. Retour sur une tragédie fondatrice de la conquête spatiale, dont l’héritage a depuis lors pesé sur chaque mission.

Le prix du rêve
Nourri d’images d’archives, de témoignages, de documents familiaux et d’éléments biographiques, ce documentaire brosse un portrait intime de trois pionniers unis par une passion commune et déterminés à réaliser leur rêve en dépit du danger. Conçu par le réalisateur Mark Craig, déjà à l’origine du documentaire Le dernier homme sur la Lune en 2014, le documentaire s’appuie sur les récits d’anciens ingénieurs et techniciens de la NASA à propos des causes techniques de la catastrophe, dont les enseignements se sont révélés décisifs pour la refonte des procédures de sécurité et, in fine, le succès d’Apollo 11. Il interroge aussi la place de ce type de drames dans la mémoire collective, des pertes des navettes Challenger (1986) à Columbia (2003), et esquisse les contours d’un récit spatial bâti autant sur ses réussites que sur ses échecs. Un hommage sensible à ceux qui ont payé le prix de la course à l’espace.

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Adaptée de la bande dessinée de Posy Simmonds, une variation amusée sur le chef-d’oeuvre de Flaubert avec un Fabrice Luchini sur mesure.

Après un passage éthéré dans une maison d’édition parisienne, Martin Joubert, la cinquantaine, a repris la boulangerie de son père dans un village normand. Entre deux fournées, ce féru de littérature, lassé par une épouse terre-à-terre et un fils adolescent plongé dans ses jeux vidéo, s’évade en rêvant à des destins romanesques. Quand un couple de Britanniques fuyant Londres, Charles et Gemma Bovery, s’installent dans la maison en face de chez lui, l’imagination de ce lecteur de Flaubert ne tarde pas à s’embraser, d’autant que la belle et sensuelle Anglaise le subjugue.

Dérive littéraire
Adaptant le roman graphique éponyme à succès de Posy Simmonds, Anne Fontaine transplante avec une liberté amusée le chef-d’œuvre de Flaubert dans une Normandie contemporaine, encore imprégnée d’atmosphère XIXe siècle. Égaré entre les fantasmes que lui inspire la délicieuse Anglaise et ses passions littéraires dévorantes, Martin Joubert – un rôle taillé sur mesure pour Fabrice Luchini, qui s’en délecte – choisit un chemin semé d'embûches : au travers de Madame Bovary, l’un de ses romans fétiches, il imagine pouvoir entraîner sa nouvelle voisine dans les délices de l'adultère tout en la protégeant du sort tragique de l'héroïne flaubertienne dont, à une consonne et une voyelle près, elle porte le nom. L’imagination en flammes et les sens en émoi, le boulanger malheureux rêve ainsi que la littérature transcende la morosité de son quotidien, et redoute en même temps qu’elle ne dicte sa loi pour le pire. Mais de la même manière que Flaubert avouait "Emma Bovary, c’est moi", il dérive corps et âme au fil d’une vie par procuration… dont il a secrètement l’orgueil d’être l’auteur et le metteur en scène.

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D'une beauté renversante, un film poétique et politique par l’une des figures du cinéma d'animation indépendant espagnol. 

En Inde, une jeune artiste flâneuse tombe au détour d'une librairie sur la nouvelle Le rêve de Sultana. Inès y découvre un monde fantasmé, enchanteur, où les rôles entre femmes et hommes sont inversés : les premières gouvernent et travaillent tandis que les seconds restent enfermés. L'ouvrage, manifeste féministe avant-gardiste écrit en 1905 par la princesse Rokeya Sakhawat Hossain, fascine Inès, qui ne cesse d'y revenir tandis qu'elle voyage entre l’Inde, l'Italie et l'Espagne, où elle converse avec le philosophe transgenre Paul B. Preciado et la professeure de littérature ancienne et personnalité féministe Mary Beard. En Inde, elle entreprend un pèlerinage sur les traces de l'écrivaine bengalie, avec une compagne rencontrée sur la route.  

"Ladyland" 
Inès lit, se promène, dessine, voyage, vit à son rythme, malgré le regard inquisiteur des hommes et la peur qui, parfois, lui noue la gorge. Après un cauchemar, son amie indienne et future amante lui demande : "En Europe, les femmes sont en sécurité, n'est-ce pas ?" "Elles ne sont en sécurité nulle part", répond l'héroïne, laconique. À part peut-être dans ce "Ladyland", monde fantasmé par l'autrice du Rêve de Sultana… Figure du cinéma d'animation espagnol, la réalisatrice Isabel Herguera, connue pour son travail pionnier d'expérimentation numérique, laisse libre cours à son talent dans cette histoire divisée en segments d'inspirations graphiques diverses : dessin "traditionnel", 2D à l'aquarelle, théâtre d'ombres, peinture au henné... Cette audace formelle – éclatante réussite – s’épanouit à un rythme étonnant, où l'affirmation politique féministe, de tous les plans (Paul B. Preciado et Mary Beard prêtent leurs voix à leurs propres rôles), épouse la langueur des flâneries oniriques de l'héroïne. "Je veux être libre", clame Inès pour clore ce magnifique premier long métrage, et l'on devine que, par son entremise, c'est la réalisatrice qui revendique son indépendance. 

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Une adaptation nerveuse et prenante de ce qui fut qualifié de "programme de dopage le plus sophistiqué et professionnel de l’histoire du sport moderne". 

À 21 ans, le jeune Lance Armstrong entame son premier Tour de France au sein de l'équipe Festina, sans voir la tête de peloton. La faute, peut-être, à cet EPO dont parlent les coureurs sous le manteau et qui permettrait de tenir des cadences vertigineuses... Un préparateur sportif, le docteur Ferrari, semble en administrer aux cyclistes. Après un passage en Suisse où l'on peut obtenir le produit légalement, Lance n'a pas le temps de savourer sa première victoire : on lui diagnostique un cancer des testicules. Un long combat s'engage, dont il sort vainqueur, avant de remonter en selle chez US Postal, une équipe mineure qu'il portera bientôt aux nues grâce à un régime strict conseillé par Ferrari : EPO, dopage sanguin, testostérone, cortisone, hormones de croissance… Les titres s'enchaînent mais un journaliste du Sunday Times, David Walsh, commence à poser des questions. 

Train d'enfer 
Les esprits gaulois pourraient grogner : Stephen Frears a privilégié le livre de David Walsh, dont il fait un personnage du film, en oubliant Damien Ressiot, le journaliste de L’équipe dont l’enquête a contribué à faire tomber Armstrong. Peut-être parce que le réalisateur semble plutôt intéressé, dans cette fuite en avant menée à un train d’enfer, par l’addiction du champion – au dopage mais surtout à la victoire –, qui transforme le charmant débutant passionné en être cynique et violent, mentant au monde entier et cherchant activement à détruire tous ceux qui contredisent son fantasme sous hormones. L’excellent Ben Foster, dont Frears filme chaque expression en gros plan, compose un rôle de junky exalté qui le rend par moments terrifiant. 

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Enquête autour de cette photo qui est devenue une image emblématique de la tragédie humaine de la guerre nucléaire et du destin de milliers d'« orphelins de la bombe atomique ».

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Copkiller, Flé-O, Delete et King Kong, amis depuis toujours, adorent le rap et en adoptent le style. En fait, Malo, Erwan, Loïc et Brieuc, de leurs vrais noms, sont quatre adolescents maladroits et boutonneux, qui rêvent de West Coast, en Californie mais habitent à Plougoumelen en Bretagne ! La veille des grandes vacances, Sylvain, un élève populaire, les humilie devant toute la classe. Il faut réparer l'affront ! Les quatre amis d'enfance décident d'aller à la fête qui réunit tout le collège pour reconquérir leur réputation. Ils volent le revolver du père gendarme de Malo et les ennuis commencent...
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Un voyage philosophique et méditatif dans l'infiniment grand et l'infiniment petit, dans le passé, le présent et le futur, en quête de réponses à une question : quel est, pour les humains de passage, le sens de la vie sur Terre ? Pourquoi le monde est-il ce qu'il est, et que va-t-il devenir ?...
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Plongée dans l’univers extravagant des cabarets queers : sur des tubes disco, un road-movie joyeusement kitsch pour un hymne à la tolérance devenu culte.

À Sydney, Felicia, Mitzi et Bernadette, deux travestis et une femme transgenre, décrochent un contrat pour se produire dans un cabaret d’Alice Springs, au cœur de l’outback. À bord d’un bus prénommé "Priscilla", le trio s’aventure dans le désert australien, pour un voyage épique…

Folle échappée
Le périple de Felicia, Mitzi et Bernadette, dont il serait dommage de révéler toutes les péripéties, s’apparente à une authentique traversée du désert. "Priscilla" tombe en panne au milieu de nulle part, et ses passagers se retrouvent piégés dans un univers hostile : paysage aride, chaleur étouffante, population locale très peu accueillante. Loin de se laisser abattre, le trio tente d’adoucir les mœurs en déversant des flots de gaieté et de dérision dans ce monde inhospitalier. Spectacle haut en couleur, sur les rythmes disco de Gloria Gaynor, d’Abba ou des Village People, le film envoie valser les préjugés au fil de scènes extravagantes. Les costumes des trois starlettes, éblouissants de strass et de paillettes, détonnent dans le dépouillement d’un décor minéral à couper le souffle. Mais s’il déclenche l’hilarité, ce road-movie s’attache aussi à peindre l’Australie, pays-continent de tous les extrêmes, dans lequel les métropoles comme Sydney, cosmopolites et tolérantes, contrastent avec un bush peuplé par des fermiers. Trente ans après la sortie de cet hymne à la tolérance délicieusement excentrique, une suite devrait voir le jour prochainement, toujours réalisée par Stephan Elliott.

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C’est un bon fils et un homme exécrable, un génie et un monstre. En cette première moitié du XIXe siècle, J. M. W. Turner, géant de la peinture, ne vit que pour son art, rustre sans âge qui dessine compulsivement dans des carnets, négligeant ses proches, sa dévouée et aimante servante comme son ancienne maîtresse, mère ulcérée de ses filles. Seule la profonde complicité avec son assistant de père, dont le vieux cœur se gonfle d’orgueil devant le talent fou de son rejeton, laisse entrevoir l’humanité de l’infréquentable artiste. Lequel, solitaire, nourrit son obsession de la lumière par de longues déambulations-contemplations, scrutant infiniment l’horizon maritime, voire tentant d’éprouver la tempête, en se faisant ligoter à un mât.

Art brut

Dans une Angleterre humide nimbée de brumes, entre un Londres inhospitalier et un puissant bord de mer, Mike Leigh restitue les vingt-cinq dernières années du peintre en croquant son quotidien par petites touches impressionnistes. Sans le ménager - il ne cache rien ni de ses grognements, son langage de prédilection, ni de ses tendances lubriques -, le cinéaste s’attache d’abord, à travers son ogre de héros, à sonder le mystère de la création, quête infinie dépassant tout à la fois Turner et le cinéaste lui-même, qui s’en empare pour mieux s’en étonner. Il s’imprègne des ciels crépusculaires, traque l’inspiration et ses voies impénétrables, entre les errances de l’artiste inadapté et ses fulgurances raffinées, qui bousculent la Royal Academy de l’époque romantique, à la veille de l’émergence de la photographie. À ce titre, Mr. Turner, qu’incarne sans concession un Timothy Spall habité (prix d’interprétation à Cannes) pour le rendre plus sensible qu’attachant, diffère du biopic classique – une manière d’hommage à la transcendance.

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