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De mai à juillet 2003, le réalisateur et son équipe ont pu poser leurs caméras au sein de la 10e chambre correctionnelle de Paris pour en filmer le déroulement des audiences. Douze affaires ont particulièrement retenu son attention. Ce film a été présenté au Festival de Cannes en 2004, en sélection officielle hors-compétition.
Dans le Japon militariste de 1936, un couple défraye la chronique en vivant une passion charnelle extrême. Ancienne geisha, Sada, servante dans une auberge de Tokyo, attire l'attention de Kichi, le mari de sa patronne. Très vite, les deux amants sont pris d'une passion charnelle dévorante. Cette recherche effrénée du plaisir les conduira jusqu'aux extrémités de leur amour.
Lors d'une fête, la courtisane Violetta Valéry remarque un jeune homme, Alfredo Germont. Lorsque celui-ci lui déclare sa flamme, Violetta ne reste pas indifférente. Ils tombent amoureux et bientôt vivent ensemble. Mais le père d'Alfredo vient voir Violetta en secret pour lui demander de renoncer au jeune homme...
Dans ces lieux où on se côtoie sans jamais se rencontrer. Où la musique gère la pulsion des corps. Il danse, lui, son fiancé, le regard tourné vers lui-même. Il ne la regarde pas. Il est bien trop occupé à fondre son corps à l'hydre primordiale faite du corps des autres. Ils sont tous beaux, ils n'aspirent qu'à se reconnaître dans la beauté de l'autre. Elle est la fille, habillée de noir. Si jeune et déjà vêtue du deuil d'elle-même. Dans les toilettes, elle prend un rasoir et entaille son poignet. C'est ainsi qu'ils se rencontrent. Désormais, elle prend sur lui le pouvoir des victimes. Elle paiera le prix qu'il faut pour qu'il la regarde : "Par là où elle n'est pas regardable". Car c'est du regard des hommes qu'est constituée l'obscénité des femmes. Elle l'a choisi parce qu'il n'aime pas les femmes. De ce tête à tête naissent le désir et la haine meurtrière qui l'accompagne.
Sous le titre "Carcajou et le péril blanc", Arthur Lamothe a signé une série de films documentaires (... 12h à voir) sur les Amérindiens qui furent diffusés en France sous le titre global "Images d'un doux ethnocide". Le programme proposé ici, d'une durée totale de 1h58, comprend les épisodes intitulés "On disait que c'était notre terre" (en deux parties). Dans la première (63 min), auprès de son camp de chasse, Marcel Jourdain et son beau-frère, Jean-Marie McKenzie, discutent du sens de la vie et de la mort dans la cosmologie algonquienne. Auparavant, sur la route menant à son camp, Marcel Jourdain, accompagné de ses filles, de sa femme et de sa parenté, se voit interdire l'accès par une barrière. Sa femme et ses fille créent un incident quand, par rétorsion, elles organisent un Sit In, bloquant ainsi la route aux camions. Dans la deuxième partie (55 min) : Au mois de janvier, Mathieu André, accompagné de deux de ses gendres, dans la taïga aux environs de Schefferville, est allé tuer un ours. Mathieu nous montre les traces qu'à laissées l'ours sur l'épinette située à proximité. On déblaie la neige et Mathieu se glisse dans la tanière. Mais l'ours ou l'ourse n'est pas là. Dans sa tente, près de chez lui, accompagné d'une de ses filles, à l'aide d'une peau dont il se couvre en mimant la bête, et avec des branches d'épinettes, d'un tambour, d'anciennes photos, il tient un grand discours fort imagé qui reflète la structure fondamentale de la pensée amérindienne.
A Brooklyn, l'écrivain John F. Romanoff enquête sur l'histoire de ses ancêtres pendant la Révolution Russe. Divertissant et stimulant, le film défie les conventions et questionne la réalité de ce qui se passe devant et derrière la caméra. Conçu à la fois comme "un hommage et le dernier clou sur le cercueil du cinéma soviétique", le film souhaite s'inscrire quelque part entre les westerns de Sergio Leone et les déconnades des Monthy python... Chiche !
Rites mystérieux dans un pensionnat de filles, isolé dans une épaisse forêt, à l'abri du monde. Une allégorie envoutante, premier long métrage de l'auteur de "La Bouche de Jean-Pierre" qui laisse ici émaner de la douceur ouatée de ses séquences un malaise vénéneux.