125 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
Dans le Japon militariste de 1936, un couple défraye la chronique en vivant une passion charnelle extrême. Ancienne geisha, Sada, servante dans une auberge de Tokyo, attire l'attention de Kichi, le mari de sa patronne. Très vite, les deux amants sont pris d'une passion charnelle dévorante. Cette recherche effrénée du plaisir les conduira jusqu'aux extrémités de leur amour.
L’histoire de la fin de l’Algérie française commence en Janvier 1960, avec l’affaire des Barricades, suivi par le putsch des généraux, en avril 1961, contre ce qu’ils considéraient comme la trahison du général de Gaulle. Pendant quelques jours, la France vacille mais le putsch est un échec. C’est la fin de l’armée traditionnelle et le début d’une année de désespoir et de violence et la conclusion dramatique de l’exode de 400.000 Français d’Algérie.
Cinquante ans plus tard, Jean-Michel Meurice et Benjamin Stora retracent cette histoire dramatique. Le jeune militaire de 22 ans envoyé à l’État-major d’Alger au moment des événements, et l’enfant exilé de Constantine, devenu un historien spécialiste de la question algérienne, reviennent dans un film à la première personne, sur leurs souvenirs de ces événements déchirants.
Sous le titre "Carcajou et le péril blanc", Arthur Lamothe a signé une série de films documentaires (... 12h à voir) sur les Amérindiens qui furent diffusés en France sous le titre global "Images d'un doux ethnocide". Le programme proposé ici, d'une durée totale de 1h58, comprend les épisodes intitulés "On disait que c'était notre terre" (en deux parties). Dans la première (63 min), auprès de son camp de chasse, Marcel Jourdain et son beau-frère, Jean-Marie McKenzie, discutent du sens de la vie et de la mort dans la cosmologie algonquienne. Auparavant, sur la route menant à son camp, Marcel Jourdain, accompagné de ses filles, de sa femme et de sa parenté, se voit interdire l'accès par une barrière. Sa femme et ses fille créent un incident quand, par rétorsion, elles organisent un Sit In, bloquant ainsi la route aux camions. Dans la deuxième partie (55 min) : Au mois de janvier, Mathieu André, accompagné de deux de ses gendres, dans la taïga aux environs de Schefferville, est allé tuer un ours. Mathieu nous montre les traces qu'à laissées l'ours sur l'épinette située à proximité. On déblaie la neige et Mathieu se glisse dans la tanière. Mais l'ours ou l'ourse n'est pas là. Dans sa tente, près de chez lui, accompagné d'une de ses filles, à l'aide d'une peau dont il se couvre en mimant la bête, et avec des branches d'épinettes, d'un tambour, d'anciennes photos, il tient un grand discours fort imagé qui reflète la structure fondamentale de la pensée amérindienne.
Jérôme est tombé amoureux d'une jeune femme et essaye à tout prix de la séduire. Jour après jour, il raconte l'évolution des opérations et de cette relation à son ami Patrick qui dispense ses conseils et vit par procuration les aventures de son cadet...
Vingt ans plus tôt, à l’endroit même où s’ébattent des estivants en short, un garçon déprimé tout juste sorti de sa fac de cinéma tournait dans le blizzard un premier film d’une étonnante maturité, d’une déchirante tristesse. S’il éclaire de façon comme toujours passionnante l’œuvre et son auteur, ce nouveau volet de la collection "Un film et son époque", en explorant les rues ensoleillées de Little Odessa, apporte aussi, de l’hiver à l’été, un contrepoint joyeux à la tragédie glacée qui a immortalisé pour toujours ce quartier de Brooklyn. Comme s’ils exorcisaient après coup la tension d’un tournage au budget resserré, effectué lors "du pire hiver qu’ait connu New York depuis longtemps" et mettant en scène tant de violence et de douleur, tous les protagonistes, James Gray en tête, semblent partager une forme d’allégresse rétrospective.
Saynètes avec accents
Celui-ci, tout en évoquant en détail ses influences, ses intentions ou la manière dont son histoire personnelle a inspiré le scénario, émaille le récit de désopilantes saynètes avec accents (germanique pour Maximilian Schell, italien quand il croque ses mésaventures de pied-tendre à la Mostra de Venise). À son mélange d’autodérision et d’assurance répond la fierté des autres protagonistes, Tim Roth et Vanessa Redgave en tête, d’avoir participé à une aventure alors plus qu’hasardeuse, mais tout de suite entrée par la grande porte dans l’histoire du cinéma. Pour peindre l’atmosphère si particulière du quartier, l’acteur évoque ainsi drôlement la "petite vieille dame" féroce qui vint cracher sur ce qu’elle croyait être un cadavre, lors du tournage dans la rue d’une scène d’assassinat. Maximilian Schell, qui ne cessa de grommeler dans l’oreille du cinéaste lors de la première officielle à quel point il détestait le film, et qui vient de s’éteindre le 1er février, ne témoigne pas ici, pas plus qu’Edward Furlong, dont ce fut peut-être le plus beau rôle. Mais Paul Webster, le producteur, ou le chef-opérateur Tom Richmond, apportent sur le même mode guilleret de précieuses indications sur la genèse du film ou le déroulement du tournage. Pétillant d’humour et d’intelligence, ce récit polyphonique, à l’image du cinéaste, son principal narrateur, livre la source de l’émotion si forte transmise par le film, mais la tient constamment à distance.
Sous le titre "Carcajou et le péril blanc", Arthur Lamothe a signé une série de films documentaires (...12h à voir) sur les Amérindiens qui furent diffusés en France sous le titre global "Images d'un doux ethnocide". Dans le programme proposé ici, d'une durée totale de 2h16), deux épisodes ont été regroupés : "La Grande Rivière" (79 min) et "La "Rivière sèche (57 min.). Dans le premier, à l'embouchure de la Moisie, Mistapichu, les trois soeurs de Michel évoquent leur jeunesse, quand, avec leurs parents, elles partaient, à pied et en canot, pour leur territoire de chasse situé à 500 km au nord. Et les hivers où elles manquaient de nourriture. Et où leur père mourait. Le sage Innu, Mathieu André, à côté de Shefferville, indique les pistes indiennes qui se croisaient dans ces lieux. Puis dans le campement indien, installé l'été sur la rive de la Mistashipu, nous participons à la pêche au saumon, surveillés par les gardes-pêche et leurs acolytes. Cérémonies traditionnelles., religieuses, baptême, rêves chantés avec le teiukan, etc. Dans la deuxième partie, "La Rivière sèche" (57 min), dans une vieille chaloupe à moteur un couple d'Innus remontent la rivière asséchée. Avec quelques autres familles, ils ont quitté la réserve et vont s'installer en amont avec leurs enfants. Nous jouerons avec les enfants et nous ferons des pirouettes avec eux. Nous édifierons les tentes et nous installerons à l'intérieur un tapis fait de branches de sapin que nous sommes allés couper. Nous pêcherons la truite. Nous tuerons le porc-épic. Nous le ferons cuire et nous le mangerons. Nous invoquerons l'Esprit du froid à l'aide d'une poignée de branchages vers le ciel pour le conjurer... >> Durée totale du programme 2h16.