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Tout commence en 1928 avec une souris née sous le crayon d'un jeune dessinateur qui a des ambitions de metteur en scène.
En 1935, Walt Disney parcourt l'Europe avec sa femme et en rapporte quantité de livres illustrés et de gravures. Puis il s'entoure d'une équipe d'artistes hors pair, formés en Europe et émigrés aux États-Unis. Le travail des studios Disney peut commencer, dans la fièvre créatrice et les difficultés financières. Il consiste à puiser dans le Vieux Monde pour en créer un nouveau. Sur le fond, Disney recycle une bonne partie de la bibliothèque enfantine européenne.
Sur la forme, chaque dessinateur apporte sa pierre (et sa culture) à l'édifice. Pinocchio et Fantasia sont teintés d'expressionnisme allemand. Les fabuleux décors de La Belle au bois dormant s'inspirent des primitifs hollandais et italiens. Blanche-Neige a des ancêtres chez les préraphaélites anglais. Et les animaux, grandes vedettes des films de Disney, ont des cousins germains chez Benjamin Rabier, Honoré Daumier et Gustave Doré... Un documentaire foisonnant et passionnant sur un singulier mariage culturel entre l'Europe et l'Amérique, avec de nombreux extraits des meilleures productions Disney.
Il y a l'Amérique qu'on connaît bien et puis, il y a l'autre versant : celui des penseurs, des philanthropes, des excentriques, des artistes underground et des migrants.
C'est à la poursuite de cette Amérique-là qu'Ariel Wizman s'est lancé, dans un périple qui l'a mené de New York à San Francisco, via Miami, l'Arizona, Las Vegas et Los Angeles. Dans ce film au rythme nerveux, penseurs (comme le professeur noir Cornel West), journalistes et artistes engagés (le danseur Tommy the clown en tête) font montre d'une étonnante aptitude à l'autocritique, dénonçant sans relâche les dérives qui minent leur pays : désinformation, immaturité...
Animée d'une formidable volonté de rédemption, cette "autre Amérique" ne manque pas d'imagination pour proposer des alternatives. Des médias contestataires - par exemple le collectif Vice qui a emmené un groupe de trisomiques aux conventions démocrates et républicaines pour confronter les hommes politiques à de vraies questions - au club de strip-tease autogéré, en passant par le monde artistique et associatif, un bouillonnant laboratoire du vivre autrement s'élabore outre-Atlantique.
Piotr Tchaïkovski, né en 1840 en Russie, entreprit d'écrire ce qui serait sa dernière symphonie, la Symphonie n° 6 en si mineur dite La Pathétique, en 1893. La première de l'oeuvre, que le compositeur russe dirigea lui-même à Saint-Pétersbourg en octobre 1893, laissa le public indifférent. C'est pourtant aujourd'hui l'une des symphonies les plus jouées et les plus enregistrées au monde. La Pathétique est dotée de tous les attributs de l'oeuvre légendaire, ne serait-ce que parce que Tchaïkovski mourut quelques jours après l'avoir créée - officiellement du choléra. Les circonstances de sa composition ont longtemps été entourées de mystère. On pense aujourd'hui qu'elle a été inspirée au compositeur par sa passion malheureuse pour son neveu Vladimir, à qui elle est dédiée. Si l'on en croit les confidences de Tchaïkovski, la Pathétique est une oeuvre à clef. C'est en tout cas une partition à la forme nouvelle, qui se conclut sur un mouvement lent - cette innovation a longtemps choqué interprètes et auditeurs.
Une autopsie du drame en forme de fiction, qui dénonce le mensonge d'État et explore avec acuité la crise des banlieues. Le 27 octobre 2005, à Clichy-sous-bois, trois jeunes garçons affolés parce que poursuivis par la police, trouvent refuge dans un transformateur électrique EDF. Deux d'entre eux, Bouna 15 ans et Zyed 17 ans, vont mourir électrocutés, le troisième, Muhittin, va miraculeusement survivre à ses brûlures. Que s'est-il réellement passé ? Le film interroge ces événements et propose par le biais de la fiction une réflexion sur l'exercice du pouvoir et le fossé qui se creuse entre les jeunes de banlieue et le politique.
Selon les classifications naturalistes, il existe un véritable abîme entre le monde animal et le monde végétal. Pourtant, sur les traces de Charles Darwin, des biologistes réputés sont en train de montrer que l'intelligence des plantes est peut-être une réalité. Les plantes mettent en oeuvre des stratégies sophistiquées pour vivre leur sexualité, mais aussi pour voyager. Elles éprouveraient des sensations. Elles auraient même de la mémoire. Jacques Mitsch met en scène avec humour la vraie vie des plantes pour nous révéler leurs talents cachés, sans jamais se départir de sa rigueur scientifique. Nous entraînant aux frontières mouvantes qui séparent les règnes animal et végétal, il nous tend au passage un miroir drolatique et passionnant.
Le dollar est-il en péril ? Première puissance économique mondiale, les États-Unis sont aussi le pays le plus endetté de la planète.
Ce film enquête sur cette ardoise qui vaut aujourd’hui 8 000 milliards de dollars. “Le pays tout entier vit au-dessus de ses moyens”, constate Nouriel Roubini, professeur d’économie à la New York University. Malgré une Bourse au sommet, les citoyens américains ne s’enrichissent pas. Ils multiplient les cartes de crédit, afin de consommer toujours plus. Interviewés dans ce documentaire, certains d’entre eux racontent cette vie à crédit ou expriment leur révolte face à l’absurdité du système, comme cette vendeuse ambulante qui refuse de payer ses impôts. Interrogés aussi, les économistes s’inquiètent mais ne délivrent pas le même diagnostic.
Certains croient au dicton “Quand l’Amérique tousse, c’est le monde entier qui s’enrhume”, et annoncent une chute du dollar avec, à la clé, une grave crise mondiale. D’autres prévoient une récession en douceur qui diminuerait le niveau de la dette. Reste que la classe moyenne, dont le niveau de vie diminue, s’alarme. Elle assiste à la crise de certains secteurs de l’industrie américaine, comme celui de l’automobile, voit s’effondrer l’emploi et maintenant l’immobilier, avec des répercussions immédiates sur tous les crédits en cours et sur les fonds de garantie. De plus, les entreprises délocalisant pour produire à moindre coût, la Chine est l’un des principaux pays à produire pour les États-Unis et à leur avancer des fonds, finançant ainsi leur croissance. Un mécanisme sans fin qui risque de plonger l’Amérique dans le gouffre.
En 1987, le décès subit de Mario Formenton, qui dirige la première des maisons d'édition italiennes, la Mondadori, ouvre une bataille de succession entre deux des plus brillants hommes d'affaires du pays, Silvio Berlusconi et Carlo De Benedetti, tous deux actionnaires minoritaires. En décembre 1988, De Benedetti, signe un accord avec les héritiers qui lui garantit le contrôle des deux sociétés réunies. Un an plus tard, c'est le coup de théâtre : pour étendre son empire médiatique, Berlusconi convainc la veuve de Formenton de lui céder ses actions et s'empare de la présidence du groupe... C'est le début d'un très long feuilleton judiciaire où le chef de Forza Italia - qui a accédé au pouvoir une première fois en avril 1994, puis à nouveau en juin 2001, et a bénéficié d'un non-lieu pour prescription - va faire feu de tout bois pour éviter la condamnation de ses alliés. Y compris en faisant adopter des lois ad hoc par "ses" députés.
Sa survie ne tient qu'à quelques fils : entendre de l'autre côté de la cloison le cheval voisin se coucher dans la paille à la nuit tombée, attendre le jour et l'arrivée de Martine, auxiliaire de vie et exquise pousse-au-crime, puis celle du jeune Edmond, 17 ans, cavalier d'une grâce inouïe, dont la prestance n'a d'égale que l'économie de parole.