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Le 3 janvier 1889. Turin. Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche s'oppose au comportement brutal d'un cocher flagellant son cheval qui refuse d'avancer. Nietzsche sanglote et enlace l'animal. Puis son logeur le reconduit à son domicile. Le philosophe y demeure prostré durant deux jours, avant de sombrer, au cours des onze dernières années de son existence, dans une crise de démence. Tel est le prologue initial du film qui s'attache, ensuite, à décrire minutieusement la vie du cocher, celle de sa fille et, enfin, celle du cheval...
Quelques 300 allemands convertis au judaïsme vivraient aujourd’hui en Israël… Parmi eux, Yoham : il a épousé une femme juive dont une partie de la famille a été décimée la Shoah. Ensemble, ils ont eu quatre filles. Pourtant, le père de Yoham, qui vit encore en Allemagne, n’a rien renié de ses convictions nazies. Gunther, lui, a éprouvé le besoin de venir en Israël immédiatement après la guerre pour aider le peuple juif. Avec son épouse allemande, ils n’ont pas souhaité devenir juifs, mais leurs cinq enfants, tous israéliens, se sont convertis au Judaïsme...
Même la troisième génération se sent concernée… Chaque année, des jeunes allemands de vingt ans viennent en Israël faire du bénévolat auprès de victimes de la Shoah en fin de vie.Tous ces allemands ne sont pas descendants de nazis, mais leur démarche pose question : qu’est-ce qui peut les pousse à se rapprocher du peuple juif ? Un sentiment de culpabilité ? De responsabilité ? Le besoin de réparer ?En suivant le processus de conversion de Matthias Goering et au travers de rencontres avec ces allemands établis en Israël, avec des rabbins et des intellectuels, le film tente de répondre a ces interrogations…
Tom et Gerry forment un couple heureux mais tous n'ont pas cette chance. Autour d'eux, s'accumulent les échecs sentimentaux, les malentendus et les dérivatifs pour tenir le coup. Les saisons passent, les sentiments demeurent, parfois incontrôlés... L'un des sommets du festival de Cannes 2010. Un film drôle et sensible, dur et noir, délicatement baigné des couleurs et lumières saisonnières.
Véritable cathédrale sonore, la "Fantastique" de Berlioz n'est pas seulement un chef-d'œuvre de la musique symphonique. C'est aussi un manifeste du romantisme, qui s'interroge sur le rapport entre l'artiste et la société et qui, pour la première fois en musique, comporte une forte dimension autobiographique. En retraçant sa genèse, le réalisateur Michel Follin montre combien elle est le produit de son époque, et qu'elle a aussi contribué à la changer, ouvrant de nouveaux chemins aux compositeurs à venir.
Gallimard est unique car cette maison d'édition créée il y a cent ans par des écrivains est toujours animée par eux. Un curieux mélange de flair littéraire et de rouerie commerciale hérités de son fondateur, Gaston Gallimard, lui permet de rester aujourd'hui non seulement indépendante mais puissante et rentable. L'histoire commence en 1911 quand une poigné de jeunes passionnés (Gaston Gallimard, André Gide, Jacques Rivière...) décident de fonder leur maison d'édition. Dès les débuts, Gallimard et Rivière font preuve d'une grande intuition. Cela ne va pas sans certains faux pas, comme le refus d'éditer le premier roman de Proust, Du côté de chez Swann, paru chez Grasset en 1913. Il faudra alors tous les talents et le charme de Gaston Gallimard pour rattraper l'auteur de La recherche : en 1919, À l'ombre des jeunes filles en fleurs obtient le Prix Goncourt et devient le premier succès de la NRF. Céline, Camus, Gary et les autres : une occasion exceptionnelle de découvrir les coulisses de la vie littéraire française du XXe siècle - les colères de Céline réclamant de l'argent et menaçant de "défoncer" la NRF en tracteur, les disputes entre Sartre et Camus, entre Aragon et Paulhan, la lettre adressée à Gallimard par Romain Gary juste avant son suicide... Autant d'échanges qui rendent compte de la foisonnante relation entre les auteurs et leur éditeur.
Relevant le défi, Nina Companeez adapte l'intégralité de l'œuvre tentaculaire de Marcel Proust. Pari tenu sans dénaturer ce roman initiatique qui a révolutionné la littérature française.
Trois jeunes Algérois discutent en bas d'un immeuble du départ imminent de leur meilleur ami. Chez lui, Djamel fait sa valise sous le regard plein de larmes de sa mère. Il hésite à dire au revoir à ses amis. Les trois jeunes attendent...longtemps.