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En plein échec professionnel et sentimental, Ben, qui se rêvait comique à New York, est de retour à Paris. Il rencontre Alex, présentateur vedette à la radio du Breakfast-club. Très vite Ben est engagé : il écrira pour l'équipe. Mais un raz-de-marée frappe de plein fouet la station : l’audience du Breakfast est en chute libre. C’est en bus qu’ils sillonneront les routes de France pour rencontrer et reconquérir leur public. Pour ces Parisiens arrogants, de ce road trip radiophonique naîtra un véritable parcours initiatique qui bousculera leurs certitudes...
Dans le monde, un adulte sur cinq est analphabète alors que l’éducation est un droit de l’homme reconnu par la Déclaration universelle de 1948. Durant la dernière décennie, le nombre d’enfants non scolarisés au niveau primaire a fortement baissé. Pourtant, plusieurs limites persistent et restreignent l’accès à l’éducation pour tous.
Adolescente complexée et renfermée, Françoise Hardy se réfugie dans la musique. En 1961, à l'âge de 17 ans, elle décroche son premier contrat avec une maison de disques. En pleine vague yé-yé, le titre "Tous les garçons et les filles" la propulse au rang d'étoile montante de la chanson française. Sa beauté envoûtante, ses textes mélancoliques et sa grande timidité conquièrent le cœur du public et des critiques. Elle affiche sa silhouette longiligne en couverture des magazines, s'essaye au cinéma et se produit dans toute la France. En 1967 débute son idylle avec Jacques Dutronc, dont elle aura un fils, Thomas, né en 1973. Lasse de devoir lutter contre son hyperémotivité, elle décide brusquement d'arrêter la scène et de se consacrer uniquement à l'enregistrement de ses albums, entourée de Michel Berger, de Serge Gainsbourg ou d'Étienne Daho. En 2004, suite à un problème de santé, Françoise Hardy éprouve le besoin de crier son amour de la vie. Comme à son habitude, elle recourt à l'écriture comme catharsis et met en musique ses souffrances et ses doutes. L'enregistrement de l'album Tant de belles choses, auquel collabore Thomas Dutronc, débute peu de temps après. Dans l'intimité du studio et dans sa villa de Corse, où elle se ressource avec son mari, Françoise Hardy feuillette l'album de sa vie. Avec un franc-parler et une lucidité incroyables, elle évoque son enfance marquée par l'absence de son père, le couple mythique qu'elle forme avec Jacques Dutronc, le bonheur d'être mère et ses quarante ans de carrière. De nombreux extraits d'émissions, d'interviews et de scopitones retracent l'engouement suscité par celle qui fut une égérie des sixties, adulée par Bowie ou encore Mick Jagger, qui la considérait comme son idéal féminin.
Apparue en Anatolie et au Caucase, la culture de la vigne a doucement conquis la planète. Mais, au milieu du XIXe siècle, des maladies importées d’Amérique s’abattent sur elle : phylloxera, mildiou, oïdium... La science de l’époque sauve in extremis le vignoble occidental mais, en contrepartie, elle s’impose comme un recours incontournable. D’où un excès de traitements chimiques qui vont garantir les rendements au mépris de l’environnement. Mais, aujourd’hui, la recherche d’alternatives écologiques favorise un nouveau pacte entre la vigne et une science respectueuse des lieux et des terroirs. En France, en Allemagne, en Suisse ou en Italie, rencontre avec des chercheurs, des œnologues et des vignerons qui tentent de renouer le lien millénaire entre l’homme, la vigne et le vin.
Comment une fratrie de mécènes américains installés à Paris a permis l’éclosion de l’art moderne des deux côtés de l’Atlantique. Passionnant.
Quand Leo Stein s’installe à Paris à la fin de l’année 1902, sa sœur Gertrude ne tarde pas à le rejoindre, suivie de près par Michael, l’aîné, venu avec sa femme Sarah. Issus d’une famille juive aisée établie en Californie – leur père gère le tramway de San Francisco –, ils bénéficient d’un taux de change avantageux qui leur permet d’acquérir les toiles de jeunes artistes, dont ils acceptent sans préjugés les recherches plastiques les plus audacieuses.
Michael et Sarah, qui vouent une admiration inconditionnelle à Matisse, organisent rapidement leur collection autour des œuvres du peintre fauve. De leur côté, Leo et Gertrude (puis Gertrude et sa compagne Alice Toklas) accrochent des Cézanne, des Picasso, mais aussi des Gauguin ou des Juan Gris sur les murs de leur appartement. Le 27 rue de Fleurus, dans le sixième arrondissement, devient ainsi le centre névralgique de l’avant-garde de l’époque. Des peintres, des poètes venus de toute l’Europe, des écrivains américains (Fitzgerald, Hemingway…) se bousculent aux portes de ce premier "musée" de l’art moderne.
Frénésie artistique
Poète, écrivaine et dramaturge, Gertrude Stein a trouvé dans la peinture une source d’inspiration, notamment chez les cubistes qu’elle a ardemment défendus. Mais alors qu’elle jouit aujourd’hui encore d’une certaine notoriété – elle est l’un des personnages du dernier film de Woody Allen, Minuit à Paris –, l’influence de ses frères dans la promotion de l’art moderne est oubliée. Ce documentaire foisonnant, éclairé par les interventions de nombreux spécialistes (historiens de l’art, de la littérature, conservateurs de musées…), retrace le parcours de cette fratrie emblématique de la frénésie artistique du début du XXe siècle, qui a joué le rôle de passerelle entre les disciplines et entre l’Europe et l’Amérique. Des archives sonores et visuelles d’une richesse surprenante viennent compléter ce film raffiné qui redonne vie à une époque, au-delà de la saga familiale.
Toute sa vie, Georges Wolinski a conjugué sexe et humour. C'est sa grammaire personnelle, sa loupe pour observer la politique, la religion et surtout les couples.
Mais ce qui était provocant en 1970 l'est-il encore aujourd'hui ? Quel regard l'homme qui est passé de Hara-Kiri à Paris-Match, tout en gardant un pied dans Charlie-Hebdo, porte-t-il sur l'époque ? Le sexe banalisé reste-t-il subversif ? J'étais un sale phallocrate prend pour fil conducteur la fabrication de la dernière BD de Georges Wolinski, une autofiction graphique intitulée Je n'ai aucun remords. À travers ce travail, le dessinateur revient sur son amour pour les femmes, des escapades avec Reiser à la grande époque de l'amour libre jusqu'à aujourd'hui. Avec la participation de Zep, l'auteur de Titeuf, de la féministe Benoîte Groult, du dessinateur Robert Crumb, d'Aurélia Aurita, dessinatrice de Fraise et chocolat, et de Milo Manara, créateur du Déclic.
"Alexandre va faire pâlir le dieu des morts." Disparu à l’âge de 32 ans, l’inlassable guerrier a connu un destin fulgurant. Héros pour les Grecs et les Romains, prophète pour les Arabes, et mythe pour les Occidentaux, il a tant servi de référence que l’histoire s’est effacée devant la légende. Né en 356 avant J.-C., il a hellénisé le monde antique jusqu’aux confins de l’Inde, en poursuivant sans relâche son ennemi juré Darius, roi des Perses.
Mais que sait-on réellement du monde dont il est issu et de l’héritage qu’il lui a laissé ? Jusqu’en 1977, la connaissance de la Macédoine antique était limitée. Mais la découverte du tombeau de Philippe II, le père d’Alexandre, a ouvert la voie à une épopée archéologique qui se poursuit aujourd’hui.
Présent sur plusieurs chantiers d’importance, le réalisateur Bernard George expose ici une série d’objets somptueux sortis de terre, qui témoignent du quotidien des élites à l’époque d’Alexandre. Loin des descriptions des auteurs anciens, qui présentaient les Macédoniens comme des barbares, ces découvertes redonnent vie à un royaume florissant et tourné vers les arts. Entre les interventions de chercheurs grecs et français, s’insèrent des extraits, interprétés par Jonathan Hostier, du Tigre bleu de l’Euphrate de Laurent Gaudé, dialogue imaginaire entre Alexandre le Grand et la mort. Entre lyrisme et didactisme, le mythe croise ainsi l’histoire dans ce film passionnant qui retrace le parcours de celui qui rêvait d’une symbiose entre l’Est et l’Ouest.
Octobre 2010. L'Égypte se prépare pour les législatives prévues le mois suivant. Ce qui devait être une formalité pour le régime - une victoire écrasante pour le Parti national démocratique d'Hosni Moubarak, soigneusement orchestrée par ses soins - va se transformer en un mouvement de contestation inédit. La jeune réalisatrice Katia Jarjoura, venue filmer le processus électoral, capte ainsi plusieurs semaines durant, malgré la menace omniprésente de la répression, l'exaspération et la soif de changement d'un pays en passe de basculer. Au Caire et à Alexandrie, mais aussi à Mahallah, dans le delta du Nil, berceau de la contestation ouvrière depuis les manifestations d'avril 2008, ceux qui vont se trouver aux avant-postes de la révolution exposent leurs revendications et leurs espoirs. Hausses des salaires, fin de l'état d'urgence, réformes de la Constitution : des Frères musulmans aux jeunes blogueurs occidentalisés des villes, du prix Nobel de la paix, Mohammed El Baradaï, à l'ancien prisonnier politique Ayman Nour, la condamnation du régime, jugé arbitraire et déconnecté du peuple, est unanime. Les Egyptiens ont la paroleCampagne quasi clandestine des candidats de l'opposition, qui attendent la nuit pour s'adresser aux électeurs ; réunion de jeunes contestataires dans un bateau sur le Nil pour éviter une descente de police ; images volées dans les bureaux de vote des fraudes organisées par le pouvoir... Ces chroniques montrent une Égypte qui, sans vraiment y croire, prépare déjà l'après-Moubarak. L'étincelle tunisienne suffira à déclencher le soulèvement, le 25 janvier, et à balayer en deux semaines un régime apparemment tout-puissant. Alors que le plus peuplé des pays arabes s'interroge sur un nouveau scrutin législatif, d'abord promis pour septembre, puis reporté, la parole des Égyptiens nous révèle les lignes de force d'un changement encore en gestation.
"Bienvenue au club" : au lendemain des oscars 1976, Milos Forman reçoit un télégramme de Frank Capra, le seul qui, avant lui, a remporté les cinq statuettes principales - meilleurs film, réalisateur, scénario, acteur et actrice - avec New York-Miami, en 1936. Vol au-dessus d'un nid de coucou vient d'entrer dans l'histoire.
Pourtant, cette adaptation du best-seller de Ken Kesey a bien failli ne jamais voir le jour. Kirk Douglas, qui a acquis les droits du roman avant même sa publication en 1962, joue le personnage de McMurphy à Broadway mais se heurte à la tiédeur des studios de cinéma. Quelques années plus tard, son fils, Michael Douglas, reprend les rênes du projet et contacte Milos Forman.
Séduit par cette histoire qui le renvoie à la toute-puissance du parti communiste sur la vie de ses concitoyens, le cinéaste tchécoslovaque - il a été naturalisé américain en 1977 - installe son équipe de tournage dans l'hôpital psychiatrique de Salem. Avec le concours du docteur Dean Brooks, les acteurs assistent aux séances de thérapie, côtoient les patients et observent leur comportement. Et tandis qu'une cinquantaine de malades font de la figuration, les autres aident ponctuellement les techniciens.
Tournée dans des conditions exceptionnelles, la révolte de McMurphy, magnifiquement interprété par Jack Nicholson, émeut les spectateurs américains, et le film connaît un succès commercial inattendu à sa sortie, en novembre 1975. Ce documentaire regorgeant d'anecdotes passionnantes mêle habilement images d'archives du tournage et entretiens avec les principaux protagonistes de cette aventure : Milos Forman, Michael Douglas, qui a coproduit le film, Dean Brooks, qui a participé à l'écriture des dialogues, et Louise Fletcher, qui a obtenu le rôle après le refus de cinq grandes stars.
Ils avaient entre 20 et 30 ans. Originaires de Rome, Bari, ou Reggio Emilia, ils travaillaient pour la plupart en usine, mais certains étaient étudiants. Ils formaient les Brigades rouges (BR), organisation révolutionnaire née à Milan en 1970 et prônant la lutte armée. À Rome, le 16 mars 1978, certains ont participé à l’enlèvement d’Aldo Moro, dirigeant de la Démocratie chrétienne (DC) et symbole de l’État italien, avant de l’enfermer pendant cinquante-cinq jours dans une “prison du peuple”. Les BR exigent, en échange de sa libération, celle de treize militants prisonniers. Mais à l’époque du compromis historique entre la DC et le Parti communiste, le gouvernement ne cède pas. L’otage est exécuté. Cet événement traumatique pour toute l’Italie sonne le glas d’un mouvement qui voulait imposer la révolution par les armes.Engagement Quarante années ont passé depuis et les ex-brigadistes ont pour la plupart purgé leurs peines de prison. Aujourd’hui, ils ont repris une activité professionnelle et ont accepté de raconter leur expérience au documentariste Mosco Levi Boucault. Alors qu’une militante de gauche anonyme resitue leurs témoignages dans le contexte de l’époque, ils se souviennent... De leur enfance à leurs années d’apprentissage, de leurs luttes syndicales à leur engagement corps et âme dans les Brigades rouges, quatre parcours personnels dessinent une histoire collective. “Ce ne sont ni des fous ni des martiens”, explique le réalisateur, mais des Italiens ordinaires, fils de paysans ou d’ouvriers, qui avaient 20 ans dans les années 1970 et se sont engagés dans un combat meurtrier contre l’État. Un film captivant sur l’histoire complexe des “années de cuivre” (selon le mot de l’écrivain Erri De Luca) en Italie.