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Dans l’euphorie de l’après-guerre fleurit une flopée de petits cabarets où une jeunesse avide de nouveauté et de liberté s’entasse avec délices pour écouter ses chanteurs préférés. Transformant ses caves et ses arrière-salles en minuscules scènes, Saint-Germain-des-Prés devient le point de ralliement. Une nouvelle génération d’interprètes émerge. Ils ne sont ni apprêtés, comme Juliette Gréco qui se produit en “noir de travail”, ni grands ni beaux comme Aznavour qui mettra dix ans à percer. Ils chantent avec leur sensibilité et leurs aspérités des textes poétiques, fantaisistes ou libertaires, et cela plaît.
Des p'tits zinzins
Le Milord l’Arsouille, Le Tabou, L’Écluse, Le Vieux Colombier, L’Échelle de Jacob... : entre 1945 et 1968, plus de deux cents cabarets ouvrent à Paris, à Saint-Germain-des-Prés, puis dans le quartier de la Contrescarpe. Véritable vivier que ces petites scènes de minuit où débuteront Barbara, Brel, Ferré, Mouloudji, les Frères Jacques, Aznavour, Gainsbourg, Ferrat, Bobby Lapointe... Orchestrant des archives foisonnantes (chansons, reportages, entretiens), ce documentaire fait revivre cette période effervescente. Tout en se dandinant, un Gainsbourg intimidé explique qu’il est “plus facile d’attaquer que d’encaisser”. Barbara se défend d’être un auteur-compositeur ou un poète : “Je fais juste des p’tits zinzins qui me vont.” Une Anne Sylvestre aux yeux de biche s’agace d’une carrière qui met du temps à démarrer. Le film comporte aussi de nombreuses interviews d’artistes comme Juliette Gréco, Jean Rochefort, particulièrement en verve, Charles Aznavour, Pierre Perret, Serge Lama, Anne Sylvestre, Paul Tourenne des Frères Jacques ou le parolier Henri Gougaud, conseiller sur ce film.
Les couches culottes jetables sont devenues un sérieux problème environnemental, le plus important concernant les ordures ménagères car elles sont fabriquées à base de composants pétrochimiques et ne sont ni biodégradables ni recyclables.
Portées seulement quelques heures, ces couches, symbole de notre société aux aspirations modernes et consuméristes, sont devenues un cauchemar écologique. De plus, les principaux fabricants, tout en tentant de s’adapter au déclin des naissances en Occident en retardant l’apprentissage de la propreté chez l’enfant, commencent à s’implanter massivement sur les marchés émergents, en Chine et en Inde. Le film incarne également la quête personnelle de la réalisatrice à la recherche d'une alternative à la fois respectueuse de l'environnement et des contraintes de la vie moderne, en observant les pratiques et solutions inventées dans d'autres cultures.
Au rythme des saisons, des hommes et des animaux semblent s’épier. Le réalisateur Denis Côté offre avec "Bestiaire" une exploration poétique et silencieuse d’éléments entrechoqués, tranquilles et indéfinissables. "Un zoo, ce n'est ni triste ni cruel, dit le réalisateur. Le personnel de celui où j'ai tourné ne vit que pour son amour des animaux. Un zoo, c'est simplement absurde : des humains s'organisent entre eux pour montrer, moyennant finances, des animaux à d'autres humains et assouvir leur sentiment de supériorité vis-à-vis des bêtes. Mais alors pourquoi tourner là plutôt que dans un centre commercial par exemple ? J'ai décidé de me placer sur le terrain du regard : comment regarder un animal ? Comment le filmer ?"