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C’est un pays de contrastes entre glace et lave. Perdue au milieu de l’Atlantique nord, l’Islande fascine par sa géographie singulière : 130 volcans actifs émaillent son territoire dont 10% est constitué de glaciers. Le Dessous des Cartes vous embarque à la découverte du seul pays à générer une électricité 100% renouvelable également pionnier sur la question de l'égalité hommes/femmes.
Riche de ses ressources énergétiques et de sa position stratégique l’Islande intéresse les géants américain, russe et chinois. Reykyavick exporte notamment vers Pékin son savoir-faire en matière de géothermie, énergie qui pourrait remplacer jusqu’à 25% des besoins en charbon de la Chine.
La réalisatrice Françoise Marie retrouve les anciens petits rats de l’Opéra de Paris qu’elle avait filmés à l’école il y a dix ans, puis à l’orée de leur carrière dans une deuxième saison. Dernier volet de la série, une immersion sensible dans les pas de jeunes artistes qui s’affirment entre ambitions, tournants et questionnements.
Ils ont désormais autour de 25 ans. Certains approchent de leur rêve de devenir étoile, d’autres s’épanouissent loin de la prestigieuse institution qui les a formés. Admis parmi les premiers danseurs de l’Opéra, dernière étape avant le Graal, Pablo s’apprête à interpréter le rôle du flamboyant Mercutio dans le Roméo et Juliette de Noureev. De leur côté, Roxane et Antonio répètent une chorégraphie de Roland Petit, tout en préparant le très sélectif concours annuel de promotion interne qui leur permettra, peut-être, d’accéder au même grade que leur camarade. Awa, elle, se sent "plus complète" dans la vie comme dans le corps de ballet depuis qu’elle a renoué avec sa culture malienne. En master au département danse de l’université Paris 8, Yoann – dont la vocation est née grâce au film Billy Elliot – conjugue pratique personnelle et travaux de recherche sur les danses de manifestation. Tandis qu’Aubin a renoué avec la danse au sein du ballet de Split, Ariane et Simon s’attaquent au défi de la création : la première avec sa compagnie d’improvisation, le second en élaborant une chorégraphie pour la série L’Opéra.
Cheminement
Après avoir partagé leur apprentissage (Graines d'étoiles) puis leur entrée dans la cour des grands (Graines d'étoiles... cinq ans après), Françoise Marie retrouve les anciens petits rats de l’Opéra à l’heure de choix déterminants. Filmés sur scène, en répétitions et dans leur intimité, seuls ou en groupe, tous partagent avec une touchante sincérité leurs aspirations, leurs doutes et leurs réflexions. À travers des séquences puisées dans la première saison, la réalisatrice donne à voir leur évolution, en mettant en regard les adultes d’aujourd’hui et les adolescents qu’ils étaient. Entre classique et breakdance, entre cheminement intérieur et ambitions professionnelles, le portrait choral, plein de délicatesse, de jeunes artistes en quête d’eux-mêmes.
En traquant la neuvième planète, célèbre inconnue, les astronomes du monde entier contribuent aujourd’hui à modifier le récit sur les débuts chaotiques de notre Système solaire. Une passionnante et vertigineuse enquête scientifique.
Aux confins de notre Système solaire se cacherait une mystérieuse planète géante dont la masse équivaudrait à cinq fois la Terre. L’année y durerait plus de dix mille ans, tant elle orbite loin du Soleil. Plusieurs équipes d'astronomes, dont les Américains Chad Trujillo et Scott Sheppard, traquent sans relâche cette hypothétique exilée. Avec quels indices ? Et pourquoi est-elle si difficile à détecter ? À la veille des années 2000, la déclassification comme neuvième planète de Pluton, reléguée au statut de "planète naine" à la suite de la découverte d'une population d’objets célestes de taille similaire, a provoqué un séisme dans la communauté des astronomes – et l’indignation d’une partie du public ! Ironie de l’histoire, ceux-là mêmes qui en étaient à l’origine se révèlent aujourd'hui les plus opiniâtres chasseurs d'une insaisissable planète 9, comme Konstantin Batygin et Mike Brown, alias "Pluto killer". Si certains astrophysiciens pensent qu'il y aurait même deux planètes, d’autres doutent de son existence, faute de données suffisantes. Mais le planétologue italien Alessandro Morbidelli, qui mène l’enquête sur ce qui a pu se passer il y a quatre milliards d'années, pointe que le vrai enjeu de cette traque concerne le changement de récit sur les débuts chaotiques de notre Système solaire.
Vertigineuse épopée
La nouvelle génération de télescopes va-t-elle fournir quelques réponses sur cette célèbre inconnue, qui pourrait révolutionner nos connaissances ? En suivant la quête de ces "archéologues du cosmos", y compris amateurs, et les débats suscités par la légendaire planète 9, peut-être déjà photographiée à leur insu, ce documentaire propose, cartes et images numériques à l’appui, une vertigineuse épopée au cœur de notre Système solaire, dont le paradigme est en passe d’être modifié.
Les mouvements de grèves qui ont secoué le Royaume-Uni à partir d’août 2022 poussent certains analystes à parler "d’été du mécontentement". En parallèle, l’artisan du Brexit, Boris Johnson, a cédé sa place de premier ministre.
Pourquoi donc les Britanniques sont dans la rue ? La guerre en Ukraine suffit-elle à expliquer la hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie ? Le Dessous des Cartes propose un panorama de l’économie britannique après une superposition de crises : Covid, Guerre en Ukraine et surtout, Brexit. En quittant l’UE, l’un des paris de l’ancien Premier ministre Boris Johnson était de reconstruire un lien privilégié -politique et économique- avec les États-Unis, mais aussi avec l’ancien Commonwealth. Pari gagnant ou pari manqué ?
Tandis que le dernier rapport du Giec estime qu’afin de demeurer sous un réchauffement global de 1,5 °c, il faudrait que les émissions de gaz à effet de serre mondiales atteignent un pic au plus tard d’ici à 2025, le Dessous des cartes se met en quête de bonnes pratiques vertes déjà mises en oeuvre par des États, sur tous les continents, prenant en considération la complexité des enjeux, tels qu’ils se posent, pour les Politiques comme pour les citoyens.
Énergies renouvelables, réseaux de transports singuliers, objectifs zéro déchets, filières issues de l’agriculture biologique ou encore réserves nationales : les mesures pour protéger l’environnement sont diverses. Le Dessous des cartes passe en revue les différents critères d’évaluation et teste les idées neuves.
Comment le Qatar, petit royaume du golfe Persique immensément riche, a-t-il conquis sa place dans le concert des nations ? À travers le portrait de la famille régnante, ce documentaire explore les paradoxes d'un pays dont l’ascension fascine autant qu'elle effraie.
C'est un État minuscule aux ambitions démesurées. En trois décennies, le Qatar, territoire désertique tenaillé entre l'Arabie saoudite et l'Iran, s’est imposé comme l'un des pays les plus riches au monde. Autrefois province ottomane reculée puis protectorat anglais, le royaume proclame son indépendance en 1971 par la voix de son futur émir Khalifa ben Hamad al-Thani. En 1995, ce dernier est renversé par son fils Hamad, qui investit dans l’exploitation du gaz, modernise le pays à marche forcée, et use de ses capitaux illimités et des outils du soft power pour affermir l’influence du Qatar à l’étranger, jusqu’à obtenir l’organisation de la Coupe du monde de football 2022. Affaibli par la crise des printemps arabes – après avoir encouragé les mouvements révolutionnaires, le Qatar a été critiqué pour son soutien à la confrérie radicale des Frères musulmans –, Hamad abdique en 2013 au profit de son fils Tamim. Le jeune cheikh au profil de gendre idéal résiste aux tempêtes (scandales autour du Mondial, mais surtout embargo total imposé par l’Arabie saoudite et ses alliés contre le pays de 2017 à 2021) et parvient, à la faveur du retrait des troupes américaines d’Afghanistan et de la guerre en Ukraine, à s’affirmer comme un partenaire indispensable des Occidentaux.
Sociologie et géopolitique
À travers le portrait de la dynastie Al-Thani et de trois générations de dirigeants, ce documentaire raconte, de l’intérieur, le destin d’une nation assise sur le plus important gisement gazier de la planète, propulsée sur l’échiquier mondial par le pouvoir de l’argent et une habile diplomatie. Alors que le coup d’envoi du Mondial est prévu le 20 novembre, le film s’immerge dans une société ultrahiérarchisée où l’opulence des uns (les 300 000 Qatariens, à 80 % fonctionnaires, bénéficient copieusement du ruissellement des richesses) côtoie la misère des exploités. Entre conservatisme bédouin et modernité occidentale, entre success-story et zones d’ombre, une plongée dans les paradoxes du royaume aux côtés de Qatariens (dont des membres de la famille régnante), d’experts internationaux et de travailleurs étrangers.
C’est le pays des Pharaons et l’actuel président aime à le rappeler. Abdel Fattah al-Sissi, à la tête de l’Égypte depuis 2013, prend la suite d’une série de présidents tous épris de grandeur. Mehmet Ali, Nasser, Sadate, Moubarak, Morsi… tous ont en lancé de pharaoniques projets et ont tenté de retrouver un leadership régional. Le Dessous des Cartes vous emmène au pays des pyramides, sur les traces des dirigeants de l’Égypte contemporaine et pose la question : y-a-t-il un modèle politique égyptien ?
Abdel Fattah al-Sissi notamment s’est arrogé tous les pouvoirs en 2013, se lançant dans une série de projets d’infrastructures ambitieux, comme le doublement du canal de Suez. Mais l’autocrate doit faire face à une jeune population frappée par la pauvreté, en mal de libertés et à un pays très dépendant sur le plan alimentaire.
Mars 2008. Dans la jungle colombienne, la plus vieille guérilla communiste au monde vit ses derniers instants. Raul Reyes, numéro 2 des FARC, est tué dans un bombardement par l'armée colombienne et la CIA. Il laisse derrière lui un document inouï : dix ans de correspondance où se croisent tous les acteurs du conflit, témoignage d'une lutte acharnée pour la révolution.
Et si le changement climatique et les pandémies étaient les véritables causes du déclin de l’Empire romain ? Partant en quête des preuves scientifiques étayant cette hypothèse, Frédéric Wilner reconstitue la succession des événements qui ont conduit à son effondrement.
Pourquoi l’Empire romain, qui a dominé l’Europe et la Méditerranée pendant cinq siècles, s’est-il inexorablement affaibli jusqu’à disparaître ? Archéologues, spécialistes des pathologies anciennes et historiens du climat accumulent aujourd’hui des indices convergeant vers les mêmes facteurs : un puissant refroidissement et des pandémies. Une maladie, dont les symptômes décrits par le médecin grec Galien rappellent ceux de la variole, aurait ainsi frappé Rome en 167, ravageant bientôt son armée, avant qu’une probable fièvre hémorragique venue d’Égypte ne décime à son tour la population à partir de 251. Parallèlement, un brusque désordre climatique en cours jusqu’en Eurasie aurait fait chuter les rendements agricoles et entraîné la migration des Huns vers l’ouest. En proie à des difficultés économiques et militaires, attaqué de toutes parts par les tribus barbares, l’édifice romain s’est alors peu à peu fissuré. Puis, en 536, lorsque Justinien partit de Byzance pour reconquérir la partie occidentale de l’Empire, c’est une catastrophe naturelle qui stoppa net sa marche sur Rome : en plongeant l’Europe dans le noir, une éruption volcanique aurait provoqué une baisse spectaculaire des températures. Ce refroidissement et la terrible épidémie de peste bubonique qui se déclara en 541 pourraient avoir sonné le glas d’un Empire qui tentait pour la dernière fois de se relever.
Les secrets des arbres
Des catacombes de la Ville éternelle, où une équipe d’archéologues français étudie un surprenant empilement de squelettes, à l’Institut Max-Planck de Leipzig, où des spécialistes cherchent à identifier les pathogènes de l’époque romaine à partir d’ossements prélevés sur des chantiers de fouilles, Frédéric Wilner (Il était une fois le musée du Louvre…, Paris-Berlin, destins croisés) propose un passionnant panorama des dernières découvertes susceptibles d’éclairer la fin de l’Empire romain. Il dévoile notamment le patient travail des dendrochronologues, qui lisent dans les cernes du bois les fluctuations du climat à travers les siècles. Appuyées par des animations en 2D et 3D, les explications, limpides, des chercheurs dessinent les étapes de ce lent crépuscule, qui présente de troublantes similitudes avec notre époque.
Portrait d’une actrice tenace qui a déployé autant d’énergie pour se faire accepter telle qu’elle était par Hollywood que pour terrasser le tueur sanguinaire de Halloween.
Fille d’un couple d’acteurs mythiques, Janet Leigh et Tony Curtis, stars respectives de Psychose et Certains l’aiment chaud, Jamie Lee Curtis a bataillé pour s’extirper de l’ombre parentale. Elle a aussi fait des choix surprenants pour préserver son indépendance et surmonter ses complexes, elle qui dissimulait ses dents "grises" et jugeait son visage "bizarre". En 1978, elle débute en jeune fille sérieuse affrontant le psychopathe de Halloween. Contre toute attente, ce film indépendant à petit budget du jeune John Carpenter rapporte 70 millions de dollars. Quelques pellicules d’épouvante plus tard, Jamie Lee Curtis, sacrée scream queen, veut bien pousser sur commande son célèbre cri d’horreur dans les shows télévisés, mais refuse la suite de Halloween, craignant d’être cataloguée. L’actrice va élargir son périmètre, révélant un corps de rêve sculpté par l’aérobic dans Perfect, assumant sa beauté androgyne et son humour dans Un fauteuil pour deux, dévoilant ses failles dans Blue Steel. Puis, elle déconcerte à nouveau en délaissant le cinéma pour la sitcom Anything But Love qui lui laisse le temps de s’occuper de sa famille, avant de reprendre vaillamment le chemin des castings.
Grain de folie
Alors que l’actrice sexagénaire a accepté de rempiler pour une nouvelle trilogie de Halloween – le dernier volet, Halloween Ends, sort le 12 octobre –, revisitée sous l’angle du trauma et de la solidarité féminine, ce documentaire suit le parcours d’une femme fragile mais combative, qui, en quarante ans de carrière, est parvenue à se faire accepter telle qu’elle était, grain de folie compris. L’actrice, aujourd’hui clean, a avoué avoir été accro à un antidouleur, prescrit à la suite d’une opération de chirurgie esthétique, épisode révélateur de la férocité du milieu hollywoodien à l’égard des femmes. Un portrait enlevé, ponctué d’images d’archives, d’extraits de films et d’interviews survoltées de Jamie Lee Curtis.