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Le nord de la France dans les années 1930. Élisa est la femme de Gilles, un ouvrier travaillant jour et nuit dans un haut-fourneau. Enceinte pour la troisième fois, elle s'occupe de son foyer et vit chaque jour dans l’attente du retour de son mari. Un jour qu'elle les regarde danser lors d'un bal populaire, Élisa est persuadée que sa sœur Victorine, arrivée en ville depuis peu, et Gilles entretiennent une liaison. Elle engage alors un étrange combat intérieur, fait de courage, d’abnégation, de silences… avec pour seule obsession de reconquérir le cœur de Gilles.
Démons intérieurs
Le réalisateur Frédéric Fonteyne ("Une liaison pornographique") livre une adaptation fidèle du roman de Madeleine Bourdouxhe, nous plongeant dans le Nord ouvrier des années 1930. Au gré des dialogues et surtout des longs silences d'Élisa, le cinéaste belge retranscrit avec brio les tourments intérieurs qui rongent la jeune femme. Dans le rôle de l'épouse trompée, Emmanuelle Devos donne la réplique à un Clovis Cornillac criant de vérité en mari tiraillé entre son affection pour une épouse dévouée et sa passion brûlante pour une belle-sœur tentatrice, incarnée par Laura Smet. Les décors à la beauté picturale et le réalisme de la mise en scène nous immergent dans un univers digne d'un roman de Zola, dont l'âpreté pousse l'intensité dramatique à son paroxysme
Dans ces lieux où on se côtoie sans jamais se rencontrer. Où la musique gère la pulsion des corps. Il danse, lui, son fiancé, le regard tourné vers lui-même. Il ne la regarde pas. Il est bien trop occupé à fondre son corps à l'hydre primordiale faite du corps des autres. Ils sont tous beaux, ils n'aspirent qu'à se reconnaître dans la beauté de l'autre. Elle est la fille, habillée de noir. Si jeune et déjà vêtue du deuil d'elle-même. Dans les toilettes, elle prend un rasoir et entaille son poignet. C'est ainsi qu'ils se rencontrent. Désormais, elle prend sur lui le pouvoir des victimes. Elle paiera le prix qu'il faut pour qu'il la regarde : "Par là où elle n'est pas regardable". Car c'est du regard des hommes qu'est constituée l'obscénité des femmes. Elle l'a choisi parce qu'il n'aime pas les femmes. De ce tête à tête naissent le désir et la haine meurtrière qui l'accompagne.
De mai à juillet 2003, le réalisateur et son équipe ont pu poser leurs caméras au sein de la 10e chambre correctionnelle de Paris pour en filmer le déroulement des audiences. Douze affaires ont particulièrement retenu son attention. Ce film a été présenté au Festival de Cannes en 2004, en sélection officielle hors-compétition.
Lors d'une fête, la courtisane Violetta Valéry remarque un jeune homme, Alfredo Germont. Lorsque celui-ci lui déclare sa flamme, Violetta ne reste pas indifférente. Ils tombent amoureux et bientôt vivent ensemble. Mais le père d'Alfredo vient voir Violetta en secret pour lui demander de renoncer au jeune homme...