À la veille de mai 68, Jo Jacob, un ancien forain, vit avec ses quatre fils et sa fille dans la maison qu'il a gagnée au poker contre Raymond Piacentini, un carrossier sicilien qui habite désormais dans une cabane installée sur son chantier. Jésus et Néné, deux de ses fils, gagnent leur maigre pitance à coups de petites combines, tandis que l'unique fille de la famille, Marie, travaille dans un supermarché. Jésus s'éprend de Mathilde, une collègue de Marie, qui accepte ses avances, en dépit de sa totale maladresse. Gérard, le jeune frère de Mathilde, aussi méchant que bête, et raciste de surcroît, ivre de rage, entreprend de donner une sévère correction au forain présomptueux... Premier film de l'ancien leader de Trust, dans lequel on retrouve le phrasé agressif des chansons écrites par Bonvoisin, mais également un sens de la formule au fort accent audiardesque.

Journal filmé du cinéaste de "Palombella rossa" et "La Messe est finie". Tout commence le 28 mars 1994 (quand la droite a remporté les élections) et se termine en août 1997 (le jour de ses 44 ans). Pendant ce temps, le gouvernement a changé, un bébé est né, une comédie musicale est en gestation et un documentaire sur l'Italie est réalisé... Vive le cinéma !

Ange rate un casting déterminant pour sa carrière. Effondré, il va retrouver Concepcion, dans son appartement. Il vient de la rencontrer. Elle a 30 ans, elle est espagnole et, comme lui, elle est comédienne. Ce soir-là, à sa grande surprise, il tombe au beau milieu d'un dîner de vedettes de cinéma. Des vraies. Médusé, déboussolé, Ange se lance avec Concepcion dans une prise d'otages improvisée.

Dans ce court - métrage d'animation, une apprentie sorcière donne à un garçon le cerveau d'un mouton et à son père, un berger, celui d'un loup-garou. Celui-ci va-t-il manger son propre fils ?... Primé au Festival de Tempere. Mention Spéciale au Festival d'Animation d'Annecy.

 

Dès 10 ans

De 1960 à 1980, entouré de ses quatre frères, de Pink Floyd, des Rolling Stones et de David Bowie, entre les promenades à moto pour impressionner les filles et les pétards fumés en cachette, Zachary Beaulieu se cherche et cherche l'attention de son père. La vie extraordinaire d'une famille ordinaire.

Milieu des années 1970. L’hiver, dans une petite ville perdue de Turquie. À travers le regard de deux enfants, trois générations d’une même famille traversent les quatre saisons de l’année... Premier long métrage de Nuri Bilge Ceylan, primé à Angers en 1999, "Kasaba" est adapté d’une histoire écrite par Emin Ceylan, sœur du cinéaste, elle-même inspirée par leur enfance commune. Le cinéaste fit appel à son entourage proche pour interpréter la quasi totalité des rôles principaux et tourna en équipe réduite, au rythme des saisons. Tentant de conserver, dit-il, une « touche à l’ancienne », Nuri Bilge Ceylan opta pour un superbe traitement en noir et blanc, qu’il utilisait déjà pour son travail de photographe. Grand admirateur de Tchekhov, dont les dialogues de "Kasaba" sont imprégnés, le cinéaste reconnaît « regarder le monde à travers le filtre de cette littérature » et s’attacher à « raconter l’ordinaire des gens ordinaires ». « Je veux simplement raconter des histoires à partir des choses que je ressens le mieux. Je mêle mes observations, mes propres expériences et mes lectures. Tout s’assemble comme dans un collage » (N.B.Ceylan)

En arrivant chez elle à Tallin, après ses vacances au Portugal, Alice, une créatrice de costumes de 25 ans, retrouve le studio de télévision où elle travaillait... en faillite. Elle et ses deux amies, Ada une couturière et Yana une artiste du maquillage, se retrouvent sans emploi. Alice leur parle alors de lancer une nouvelle entreprise qui pourrait procurer aux gens tout ce dont ils auraient besoin pour réaliser leurs rêves. En chemin, Alice doit se confronter aux forces obscures du monde des affaires, mais redécouvrira le pouvoir de l'amour...

Pour Marthe, 24h seulement pour règler une dette de jeu. Et pendant ce temps là, un meurtrier rôde dans la ville... Vingt ans après "L'Ibis rouge" de Mocky, le roman noir de Fredric Brown est de nouveau adapté en France, cette fois en version thriller et "frissons dans la nuit"...

Une mère, deux filles. La première, ouvrière toute sa vie, part en pré-retraite et découvre la longueur et la douceur des longues journées à ne rien faire d'autre que de s'occuper de soi. Et de ceux qu'on aime. Ses deux filles entrent, elles, dans la vie active et rien n'est peut-être plus angoissant ni plus heureux que ce nouvel horizon...

Pierre n'est pas retourné à Liévin depuis trente ans. Mais, parce qu'il connaît une petite gloire tardive d'humoriste, le voilà invité comme parrain d'une "nuit blanche" dans un centre culturel. Tout doucement, de retrouvailles, en interviews, de pince-fesses en inaugurations, la journée se dérègle joyeusement. Christian Vincent ("La Discrète") organise avec sensibilité la rencontre Jackie Berroyer-Karin Viard.