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À l’heure du dérèglement climatique et de l’explosion de la demande mondiale en pétrole et en gaz, la compagnie TotalEnergies peut-elle s’imposer comme un acteur crédible de la transition énergétique ? Solidement documentée, cette enquête sur trois continents émet de sérieux doutes.
Comptant parmi les géants mondiaux du pétrole et du gaz aux côtés d’ExxonMobil, BP, Chevron, Shell, Eni et ConocoPhillips, le groupe Total a récemment fait sa mue. Présente dans cent trente pays, la multinationale aux mille filiales, dont le siège social français se situe à La Défense, est devenue en 2021 TotalEnergies. À grand renfort de communication, elle assure de son engagement sociétal, de sa prise en compte des droits humains et de sa conscience aiguë de la crise climatique qui nous menace. Tenue de fournir une énergie abondante et bon marché à ses clients, de réaliser des profits pour rémunérer ses actionnaires et financer ses investissements, mais aussi de répondre à l’urgence climatique, la major coche-t-elle toutes les cases ? Alors que les énergies dites "propres" (éolien, solaire…) représentent encore moins de 0,5 % de sa production, TotalEnergies fait-elle à bon compte du greenwashing ? La firme peut-elle devenir un acteur crédible de la transition énergétique ?
Des paroles et des actes
Donnant la parole à son PDG Patrick Pouyanné, à des ingénieurs de la compagnie ainsi qu’à des scientifiques et des experts de la société civile, parmi lesquels le philosophe Alain Deneault *, Jean-Robert Viallet (L’homme a mangé la Terre) et la journaliste Catherine Le Gall interrogent la mutation historique de la major du pétrole en productrice "multi-énergies" : pétrole et biocarburants, gaz, électricité, énergies solaire et éolienne... Menée sur trois continents, leur enquête part aussi à la rencontre d’hommes et de femmes mobilisés contre la firme au nom des droits humains et de la protection de l’environnement. Dans la région des Grands Lacs, en Afrique centrale, le plus long pipeline chauffé au monde acheminera le pétrole extrait pour partie dans le parc national Murchison Falls, en Ouganda, jusqu'à l'océan Indien, en Tanzanie – avec à la clé des expropriations massives de paysans. Au Texas, dans la petite ville d’Arlington, l’implantation d’une trentaine de puits de fracturation hydraulique pour extraire le gaz de schiste – certains à proximité d’établissements pour la petite enfance – suscite également l’inquiétude des riverains. Très documenté, ce film met en lumière des projets qui contredisent les bonnes intentions affichées.
Devant l’urgence climatique, la finance dite "verte" multiplie les placements éthiques, durables, écologiques et... souvent mystificateurs. Une enquête grinçante dans les rouages d’un système cynique.
Alors que le réchauffement climatique s’accélère et que les catastrophes naturelles se succèdent, scientifiques et militants le clament : il faut changer de modèle de société. Face à ces revendications, le monde de l’économie semble se remettre en question. Le textile s’est lancé dans le durable, l’alimentation, dans le bio. La finance, elle, entend devenir plus verte. Depuis quelques années, la croissance des fonds et placements dits "durables" s’avère exponentielle. L’occasion pour la place bancaire de redorer son blason après la crise financière et les scandales fiscaux à répétition ? Que trouve-t-on réellement sous le vernis de ces produits attractifs et des campagnes de communication ?
Vert opaque
Les auteurs de cette enquête le reconnaissent : ce qu’ils ont découvert en confrontant les acteurs financiers à la réalité de leurs montages les "laisse pantois". De nombreux placements "verts" cachent en fait des opérations de greenwashing (ou écoblanchiment) et la promesse de belles affaires comptables, rendues possibles par l’agressivité d’un marketing versé aux tours de passe-passe. Souvent ironique, voire grinçant, le documentaire pointe des agissements pour le moins contestables. Dans de nombreux fonds "verts" apparaissent des sociétés bien connues, mais pas pour leur engagement durable (Total, Exxon, Shell...). Coqueluche des investisseurs en quête de pedigree écologique, l’entreprise belge de recyclage Umicore a caché dans une forêt des Cévennes des milliers de tonnes de déchets chargés de métaux lourds, occasionnant des cancers chez les animaux et les hommes vivant dans les environs. De son côté, la holding émiratie Majid Al Futtaim vient de lever 1,2 milliard de dollars sur sa promesse de réduire son empreinte carbone. Une somme qui va l’aider à... ouvrir de nouvelles pistes de ski dans le désert. Dénonçant aussi l’opacité des agences de notation ou les combines de la surpuissante Deutsche Bank, ce film démonte les rouages d’un système à la fois opportuniste et cynique, en donnant la parole à des ONG ou à des lanceurs d’alerte.
En 1973, Soleil vert de Richard Fleischer décrivait un monde suffocant et apocalyptique dont l’action se situait en... 2022. Un demi-siècle après, qu’avons-nous retenu du cri d’alerte lancé par ce film devenu culte ?
Une Amérique plongée dans une canicule permanente, où la nature a disparu. Pour la plupart sans domicile, ses habitants ne reçoivent pour s’alimenter que d’étranges biscuits à base de plancton, distribués par une entreprise tentaculaire... En 1973, Soleil vert de Richard Fleischer, avec Charlton Heston, est le premier film de science-fiction à évoquer non pas une menace exogène (attaque de martiens, guerre nucléaire...), mais une catastrophe climatique et environnementale dont l'homme est le seul responsable. Vrai plaidoyer écologique, le film a également marqué les débuts de la conscience environnementale sur le grand écran et fait à sa suite de nombreux émules à Hollywood. Mais depuis cinquante ans, quelles leçons en avons-nous tiré ?
Un grand film politique
Faisant intervenir des critiques de cinéma, des acteurs et techniciens qui ont participé à l’aventure du film, mais aussi des climatologues et des économistes, ce documentaire retrace la fabrication d’une œuvre culte aux nombreuses scènes d’anthologie (attention, spoilers !), tout en explorant ses nombreuses et troublantes résonances contemporaines. Car sur bien des aspects, Richard Fleischer a visé juste. À contre-courant de l'euphorie dominante de la fin des années 1960, il sent que la question écologique va devenir cruciale dans les décennies futures. Surtout, le réalisateur propose un récit qui lie résolument la question écologique à celle des inégalités sociales, ce qui fait de Soleil vert un grand film politique.
Peter Von Kant, célèbre réalisateur à succès, habite avec son assistant Karl, qu’il se plaît à maltraiter. Grâce à la grande actrice Sidonie, il rencontre et s’éprend d’Amir, un jeune homme d’origine modeste. Il lui propose de partager son appartement et de l’aider à se lancer dans le cinéma...
Alain et Marie emménagent dans un pavillon. Une trappe située dans la cave va bouleverser leur existence.
De son portrait du chancelier Adenauer (1966) à ses débuts fracassants au sein de la Sécession viennoise, ce documentaire remonte le fil des souvenirs du peintre autrichien, dont l’œuvre traverse l’histoire de l’Europe au XXe siècle.
En ce 1er avril 1966, Oskar Kokoschka retrouve, dans une villa des bords du lac de Côme, le chancelier allemand Konrad Adenauer, dont il doit réaliser le portrait. Pendant les séances de pose, le peintre autrichien confie à son modèle les souvenirs d’une vie de création ayant embrassé les soubresauts du XXe siècle européen. Né en 1886, le protégé de Gustav Klimt fait une entrée tonitruante sur la scène artistique à 22 ans, à la faveur d’une grande exposition organisée pour le jubilé de l’empereur François-Joseph. Entre pièces de théâtre et portraits expressionnistes, "l’enfant terrible de la Sécession viennoise" choque en mettant à nu les passions d’une société finissante. Kokoschka arpente inlassablement le continent européen, pinceau à la main, à partir de 1923. Considéré comme un "artiste dégénéré" par les nazis, il s’exile à Londres avec son épouse, Olda, en 1938. Après-guerre, alors que la peinture abstraite connaît son heure de gloire, Kokoschka, installé en Suisse, s’érige en champion de la figuration. Formant la jeunesse au sein de son École du regard, ouverte à Salzbourg en 1953, il œuvre sans relâche à l’écriture de sa propre légende : celle d’un artiste et intellectuel antifasciste engagé pour la paix.
Au-delà du mythe
Partant de la rencontre entre ces deux géants, orchestrée par le magnat allemand des médias Axel Springer, ce documentaire déroule la trajectoire de Kokoschka, de ses provocations originelles à la déconstruction de son mythe par une nouvelle génération d’historiens de l’art. Au travers d’analyses de spécialistes et de fascinantes archives, Stéphane Ghez (Joan Mitchell – Une femme dans l’abstraction, Xenakis révolution – Le bâtisseur du son) met en lumière son génie, capable de percer l’intériorité de ses modèles au rayon X, et ses inébranlables convictions européennes, sans éluder ses zones d’ombre. Il révèle ainsi les failles de son récit, fruit d’un patient travail d’autoglorification : son rapport particulier aux femmes, ainsi que ses amitiés, après-guerre, avec des artisans de l’entreprise de spoliation des œuvres d’art menée par les nazis.
Jérôme est un menteur compulsif. Sa famille et ses amis ne supportent plus ses mensonges quotidiens. Ils font tout pour qu’il change d’attitude. N’écoutant pas ce qu’on lui reproche, Jérôme s’enfonce de plus en plus dans le mensonge jusqu’au jour où une malédiction divine le frappe : tous ses mensonges prennent vie. Commence alors pour lui un véritable cauchemar.
Tommy, un jeune lapin, vit paisiblement avec sa famille dans une jolie maison, entouré de nombreux amis. Mais la naissance de sa petite sœur bouscule les habitudes et à cause d’elle, la fête d’anniversaire de ses cinq ans risque bien d’être compromise. Une drôle d’aventure commence alors pour rejoindre la maison de sa chère grand-mère…
À partir de 3 ans