143 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
Aujourd'hui, Nathalie veut assister au spectacle de sa fille. Elle veut aussi sentir que son mari l'aime encore, que ses enfants la voient toujours comme leur mère. Cette journée est celle d'une femme qui cherche à se reconstruire. Mais pour cela, elle ne dispose que de quelques heures.
À la tête du régime turc depuis 2002, le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a défini la démocratie comme "un autobus dont ont descend une fois le terminus atteint". C'est pourtant son gouvernement qui a ouvert le procès des généraux putschistes de 1980. Une nouvelle constitution devrait d'ailleurs remplacer le texte écrit par ces mêmes militaires à la fin de l'année. Garantira-t-elle une véritable démocratie ou renforcera-t-elle les ambitions du Premier ministre ? Au moment où les révolutions arabes se cherchent un futur et où l'Europe traverse une crise, la Turquie se présente comme un modèle conjuguant islam et laïcité, démocratie et croissance. Faut-il s'y fier ? Liberté de la presse en berne
Ce road movie nous entraine de Gaziantep, vitrine du parti de Recep Tayyip Erdogan et symbole du boom économique du pays, à la prestigieuse université ODTU d'Ankara où voisinent des étudiants rebelles, kémalistes et islamistes. Il fait aussi étape près de la frontière, à Kilis, où des réfugiés syriens rêvent d'un futur bâti sur le modèle turc et à Diyarbakir, la capitale du Kurdistan turc, où les discussions s'enflamment sur le combat pour la liberté de la presse. Le pays compte 106 journalistes emprisonnés, dont une majorité de Kurdes.
Sur Istiklal, les Champs-Élysées d'Istanbul, les manifestations se succèdent. Les féministes dénoncent la dégradation des droits des femmes. Les lycéens demandent la libération de plusieurs des leurs et les islamistes manifestent leur soutien aux Palestiniens et aux Syriens.Comme dans chaque numéro de I love democracy, Daniel Leconte prolonge la réflexion en compagnie du ministre des Affaires européennes Egemen Bagis, de l'historien Ahmet Insel et de la romancière féministe Elif Shafak, analysant avec eux les paradoxes de cette "démocratie turque" qui fait rêver une partie du monde arabe.
Alors qu'elle joue à un jeu innocent, la petite Agnieszka assiste à une rupture familiale qui la pousse peu à peu à se renfermer sur elle-même. Ce film au souffle poétique, réalisé avec de la peinture sur verre et du papier découpé peint laisse une grande place à la musique.
La mort d'un adolescent provoque une émeute dans une cité de banlieue. Slimane, 27 ans, enfant illégitime, est envoyé par sa mère à la recherche de son jeune frère. Slimane croise Omar, ferrailleur de 50 ans, qui l'accompagne dans sa traversée de la nuit.
L'occupation et la libération de la France, de 1940 à 1944, vues à travers les films et les clichés amateurs de Français et d'Allemands, témoins de ces années de guerre.Racontée à hauteur d'homme par ceux qui l'on vécue - en dépassant les regards stéréotypés que chaque camp a longtemps porté sur l'autre -, cette histoire sera racontée par les films et photos de famille retrouvés de part et d'autre de la frontière et commentés par les protagonistes eux-mêmes.
Comment les français, la population française (et non l'Etat français) se sont-ils comportés avec l'occupant ? Comment les soldats allemands ont-ils vécu ces 4 années au contact des français ?
Un travail inédit mené sous le double regard des conseillers historiques Pierre Laborie et Stefan Martens.
Personnalité excentrique et brutale, petit-fils de samouraï, théoricien de la "guerre finale", germaniste, bouddhiste, fasciste mais aussi photographe, dessinateur, caméraman, le général Kanji Ishiwara avait un talent certain pour théâtraliser sa propre vie. Il a ainsi lui-même photographié et filmé son quotidien, dans l'armée et dans sa famille, nous permettant de voir le monde de cette époque à travers ses yeux – le regard d'un homme qui, à partir des années 1920, a tout fait pour mener son pays sur le chemin de la confrontation avec l'Amérique et ses alliés… C'est lui qui, au début des années 1930, prit la tête de l'armée japonaise lors de l'invasion de la Mandchourie. Un nouvel éclairage sur la guerre du Pacifique.
Jérôme est tombé amoureux d'une jeune femme et essaye à tout prix de la séduire. Jour après jour, il raconte l'évolution des opérations et de cette relation à son ami Patrick qui dispense ses conseils et vit par procuration les aventures de son cadet...
Vingt ans plus tôt, à l’endroit même où s’ébattent des estivants en short, un garçon déprimé tout juste sorti de sa fac de cinéma tournait dans le blizzard un premier film d’une étonnante maturité, d’une déchirante tristesse. S’il éclaire de façon comme toujours passionnante l’œuvre et son auteur, ce nouveau volet de la collection "Un film et son époque", en explorant les rues ensoleillées de Little Odessa, apporte aussi, de l’hiver à l’été, un contrepoint joyeux à la tragédie glacée qui a immortalisé pour toujours ce quartier de Brooklyn. Comme s’ils exorcisaient après coup la tension d’un tournage au budget resserré, effectué lors "du pire hiver qu’ait connu New York depuis longtemps" et mettant en scène tant de violence et de douleur, tous les protagonistes, James Gray en tête, semblent partager une forme d’allégresse rétrospective.
Saynètes avec accents
Celui-ci, tout en évoquant en détail ses influences, ses intentions ou la manière dont son histoire personnelle a inspiré le scénario, émaille le récit de désopilantes saynètes avec accents (germanique pour Maximilian Schell, italien quand il croque ses mésaventures de pied-tendre à la Mostra de Venise). À son mélange d’autodérision et d’assurance répond la fierté des autres protagonistes, Tim Roth et Vanessa Redgave en tête, d’avoir participé à une aventure alors plus qu’hasardeuse, mais tout de suite entrée par la grande porte dans l’histoire du cinéma. Pour peindre l’atmosphère si particulière du quartier, l’acteur évoque ainsi drôlement la "petite vieille dame" féroce qui vint cracher sur ce qu’elle croyait être un cadavre, lors du tournage dans la rue d’une scène d’assassinat. Maximilian Schell, qui ne cessa de grommeler dans l’oreille du cinéaste lors de la première officielle à quel point il détestait le film, et qui vient de s’éteindre le 1er février, ne témoigne pas ici, pas plus qu’Edward Furlong, dont ce fut peut-être le plus beau rôle. Mais Paul Webster, le producteur, ou le chef-opérateur Tom Richmond, apportent sur le même mode guilleret de précieuses indications sur la genèse du film ou le déroulement du tournage. Pétillant d’humour et d’intelligence, ce récit polyphonique, à l’image du cinéaste, son principal narrateur, livre la source de l’émotion si forte transmise par le film, mais la tient constamment à distance.