147 résultat(s) trouvé(s)
Vous souhaitez nous faire une suggestion d’achat ? Remplissez le formulaire !
Pourquoi juste consommer quand on peut consommer juste ?
C'est la question – sous forme de slogan – que posent les acteurs du commerce éthique. En glissant dans son caddie un produit arborant la mention "équitable", le consommateur fait un choix qui prend tout son sens à l'autre bout du monde. En Afrique ou en Amérique latine, des petits producteurs auront été payés décemment pour produire la matière première. Et ils n'auront pas été contraints de courber l'échine face aux importateurs et aux distributeurs, comme le veut la règle de l'économie mondialisée.Qu'en est-il réellement ? Max Havelaar, Rainforest Alliance... : les labels se multiplient et les consommateurs les plébiscitent. Mais quelle réalité se cache derrière les étiquettes ?
La rançon du succès
Du Mexique au Kenya en passant par la République dominicaine, Donatien Lemaître a décortiqué toute la filière. Il montre comment l'idée généreuse du commerce équitable est de plus en plus récupérée par des as du marketing ou des multinationales en quête de virginité, bien loin de l'objectif de ses créateurs. Les premiers à s'en emparer ont été les grands réseaux de distribution : les "consommacteurs" sont prêts à payer leur café plus cher si les producteurs sont correctement rémunérés ? Les grandes surfaces ont accordé de plus en plus de place au label "équitable". Mais elles ont parallèlement augmenté leurs marges sur ces produits...
Résultat : tandis que les producteurs labellisés gagnent à peine plus que les producteurs lambda (et jamais assez pour sortir de la pauvreté), les grandes enseignes, elles, s'enrichissent. Du côté des producteurs, le système n'est pas forcément plus vertueux : Donatien Lemaître observe que, dans les plantations de bananes de la République dominicaine, des petits propriétaires ayant obtenu le label Max Havelaar exploitent des travailleurs haïtiens sans-papiers. Ainsi, le commerce équitable a ses coopératives, ses programmes de développement, mais aussi ses forçats invisibles… Autre surprise : pour répondre à la demande croissante de bananes équitables, Max Havelaar a accordé son label à de gros producteurs : chez Savid, on produit 150 tonnes de bananes par semaine avec des ouvriers haïtiens mal payés et mal logés, mais dont les papiers sont en règle...
Bienvenue dans l'ère de l'équitable industriel ! Enfin, Donatien Lemaître s'intéresse aux multinationales de l'agroalimentaire. Et constate qu'au Kenya, le partenariat entre Rainforest Alliance et Lipton (groupe Unilever) a profité à la marque, mais absolument pas aux travailleurs saisonniers des plantations de thé. Où il apparaît que si le commerce équitable était une belle idée, il renforce aujourd'hui essentiellement le système dominant.
Trois jours dans l’enfer de l’internement psychiatrique vécu par Camille Claudel, interprétée magistralement par Juliette Binoche. Bruno Dumont pose un regard frontal et bouleversant sur « les fous ». Hiver 1915. Internée par sa famille dans un asile du sud de la France – là où elle ne sculptera plus – chronique de la vie recluse de Camille Claudel, dans l’attente d’une visite de son frère, Paul Claudel.
Le film nous fait découvrir que nous sommes précisément au seuil d'une telle révolution. Nous en rencontrerons des exemples vivants : un patient cancéreux semblant défier la mort, ou un malade de la mucoviscidose à présent capable de respirer normalement, les scientifiques étant parvenus à détecter et à neutraliser les anomalies génétiques à la base de ces deux maladies.
Mais......quels sont les dilemmes moraux que soulèvent ces nouvelles techniques ? Est-ce une bénédiction ou un fardeau que de connaitre les maladies dont nous aurons à souffrir dans l'avenir ? Que se passerait-il si de telles informations tombaient entre les mains de compagnies d'assurance, d'employeurs, voire de futurs conjoints ? Une chose est sûre : cette nouvelle ère, qui repose sur une médecine personnalisée s'appuyant sur nos gènes, est une réalité qui nous concerne tous.
L'enjeu du film est de révéler les raisons de ces inégalités en faisant une plongée au coeur d'un système tout entier dédié au service de l'évasion fiscale.
Démonter les mécanismes et investiguer des territoires opaques qui ne sont plus en marge de l'économie mondiale mais qui en sont devenus un rouage essentiel. Pour faire tourner ce système, des armadas d'avocats, de conseillers et d'hommes d'affaires sont à la manœuvre. Et les plus gros consommateurs des paradis fiscaux ne sont pas les particuliers, mais les entreprises qui réalisent des économies d'impôts colossales. Ces pratiques, qui sont à l'origine d'une profonde inégalité comme en témoigne l'onde de choc lancé par le mouvement " Occupy Wall Street ", sont le pus souvent légales.
Une enquête incarnée
L'enquête sera menée par le journaliste Xavier Harel, auteur du " vrai scandale des paradis fiscaux". Il ira chercher des explications, demander des comptes, bousculer les patrons lors des assemblées générales, interviewer des directeurs financiers et des décideurs politiques… Au cours de son enquête, il sera aussi amené à rencontrer des spécialistes, les acteurs de ce gigantesque mécano fiscal qui permet aux multinationales de ne plus payer un euro d'impôt tout en dégageant des milliards d'euros de bénéfices. Ces ouvreurs de portes ont pignon sur rue. Ils sortent des meilleures écoles. Ils sont avocats, fiscalistes, et travaillent dans les grands cabinets d'avocat ou de conseil. Ils utilisent au mieux des intérêts de leurs clients, les différentes législations fiscales de tel ou tel pays.
L'année 1945 a marqué un tournant dans l'histoire de la Grande-Bretagne. L'unité de son peuple pendant les combats de 1939-1945, et le souvenir douloureux de l'entre-deux-guerres ont conduit à l'émergence d'un nouvel idéal social. La fraternité est ainsi devenue le mot d'ordre de cette époque. Pour former la trame narrative éminemment sociopolitique de son film, le réalisateur Ken Loach a eu recours à des séquences vidéo provenant d'archives régionales et nationales britanniques, à des enregistrements sonores et à des témoignages contemporains. L'esprit de 45 entend mettre en lumière et rendre hommage à un moment-clé de l'histoire du Royaume-Uni, marqué par un sentiment de solidarité sans précédent dont l'impact a été significatif pendant de nombreuses années, et qui risque pourtant d'être redécouvert aujourd'hui.
Continuer de payer l'électricité moins cher, préserver des milliers d'emplois, en affirmant maîtriser le risque nucléaire ou se débarrasser de certaines centrales pour envisager de nouvelles énergies, voilà l'enjeu. Arrivées en fin de vie, dépassées technologiquement, ou pouvant entraîner des risques pour l'environnement, 9 centrales nucléaires françaises (en réalité plus de 14 installations) sont en cours de démantèlement.