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La réalisatrice Françoise Marie retrouve les anciens petits rats de l’Opéra de Paris qu’elle avait filmés à l’école il y a dix ans, puis à l’orée de leur carrière dans une deuxième saison. Dernier volet de la série, une immersion sensible dans les pas de jeunes artistes qui s’affirment entre ambitions, tournants et questionnements.
Ils ont désormais autour de 25 ans. Certains approchent de leur rêve de devenir étoile, d’autres s’épanouissent loin de la prestigieuse institution qui les a formés. Admis parmi les premiers danseurs de l’Opéra, dernière étape avant le Graal, Pablo s’apprête à interpréter le rôle du flamboyant Mercutio dans le Roméo et Juliette de Noureev. De leur côté, Roxane et Antonio répètent une chorégraphie de Roland Petit, tout en préparant le très sélectif concours annuel de promotion interne qui leur permettra, peut-être, d’accéder au même grade que leur camarade. Awa, elle, se sent "plus complète" dans la vie comme dans le corps de ballet depuis qu’elle a renoué avec sa culture malienne. En master au département danse de l’université Paris 8, Yoann – dont la vocation est née grâce au film Billy Elliot – conjugue pratique personnelle et travaux de recherche sur les danses de manifestation. Tandis qu’Aubin a renoué avec la danse au sein du ballet de Split, Ariane et Simon s’attaquent au défi de la création : la première avec sa compagnie d’improvisation, le second en élaborant une chorégraphie pour la série L’Opéra.
Cheminement
Après avoir partagé leur apprentissage (Graines d'étoiles) puis leur entrée dans la cour des grands (Graines d'étoiles... cinq ans après), Françoise Marie retrouve les anciens petits rats de l’Opéra à l’heure de choix déterminants. Filmés sur scène, en répétitions et dans leur intimité, seuls ou en groupe, tous partagent avec une touchante sincérité leurs aspirations, leurs doutes et leurs réflexions. À travers des séquences puisées dans la première saison, la réalisatrice donne à voir leur évolution, en mettant en regard les adultes d’aujourd’hui et les adolescents qu’ils étaient. Entre classique et breakdance, entre cheminement intérieur et ambitions professionnelles, le portrait choral, plein de délicatesse, de jeunes artistes en quête d’eux-mêmes.
En traquant la neuvième planète, célèbre inconnue, les astronomes du monde entier contribuent aujourd’hui à modifier le récit sur les débuts chaotiques de notre Système solaire. Une passionnante et vertigineuse enquête scientifique.
Aux confins de notre Système solaire se cacherait une mystérieuse planète géante dont la masse équivaudrait à cinq fois la Terre. L’année y durerait plus de dix mille ans, tant elle orbite loin du Soleil. Plusieurs équipes d'astronomes, dont les Américains Chad Trujillo et Scott Sheppard, traquent sans relâche cette hypothétique exilée. Avec quels indices ? Et pourquoi est-elle si difficile à détecter ? À la veille des années 2000, la déclassification comme neuvième planète de Pluton, reléguée au statut de "planète naine" à la suite de la découverte d'une population d’objets célestes de taille similaire, a provoqué un séisme dans la communauté des astronomes – et l’indignation d’une partie du public ! Ironie de l’histoire, ceux-là mêmes qui en étaient à l’origine se révèlent aujourd'hui les plus opiniâtres chasseurs d'une insaisissable planète 9, comme Konstantin Batygin et Mike Brown, alias "Pluto killer". Si certains astrophysiciens pensent qu'il y aurait même deux planètes, d’autres doutent de son existence, faute de données suffisantes. Mais le planétologue italien Alessandro Morbidelli, qui mène l’enquête sur ce qui a pu se passer il y a quatre milliards d'années, pointe que le vrai enjeu de cette traque concerne le changement de récit sur les débuts chaotiques de notre Système solaire.
Vertigineuse épopée
La nouvelle génération de télescopes va-t-elle fournir quelques réponses sur cette célèbre inconnue, qui pourrait révolutionner nos connaissances ? En suivant la quête de ces "archéologues du cosmos", y compris amateurs, et les débats suscités par la légendaire planète 9, peut-être déjà photographiée à leur insu, ce documentaire propose, cartes et images numériques à l’appui, une vertigineuse épopée au cœur de notre Système solaire, dont le paradigme est en passe d’être modifié.
Les mouvements de grèves qui ont secoué le Royaume-Uni à partir d’août 2022 poussent certains analystes à parler "d’été du mécontentement". En parallèle, l’artisan du Brexit, Boris Johnson, a cédé sa place de premier ministre.
Pourquoi donc les Britanniques sont dans la rue ? La guerre en Ukraine suffit-elle à expliquer la hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie ? Le Dessous des Cartes propose un panorama de l’économie britannique après une superposition de crises : Covid, Guerre en Ukraine et surtout, Brexit. En quittant l’UE, l’un des paris de l’ancien Premier ministre Boris Johnson était de reconstruire un lien privilégié -politique et économique- avec les États-Unis, mais aussi avec l’ancien Commonwealth. Pari gagnant ou pari manqué ?
Tandis que le dernier rapport du Giec estime qu’afin de demeurer sous un réchauffement global de 1,5 °c, il faudrait que les émissions de gaz à effet de serre mondiales atteignent un pic au plus tard d’ici à 2025, le Dessous des cartes se met en quête de bonnes pratiques vertes déjà mises en oeuvre par des États, sur tous les continents, prenant en considération la complexité des enjeux, tels qu’ils se posent, pour les Politiques comme pour les citoyens.
Énergies renouvelables, réseaux de transports singuliers, objectifs zéro déchets, filières issues de l’agriculture biologique ou encore réserves nationales : les mesures pour protéger l’environnement sont diverses. Le Dessous des cartes passe en revue les différents critères d’évaluation et teste les idées neuves.
Comment le Qatar, petit royaume du golfe Persique immensément riche, a-t-il conquis sa place dans le concert des nations ? À travers le portrait de la famille régnante, ce documentaire explore les paradoxes d'un pays dont l’ascension fascine autant qu'elle effraie.
C'est un État minuscule aux ambitions démesurées. En trois décennies, le Qatar, territoire désertique tenaillé entre l'Arabie saoudite et l'Iran, s’est imposé comme l'un des pays les plus riches au monde. Autrefois province ottomane reculée puis protectorat anglais, le royaume proclame son indépendance en 1971 par la voix de son futur émir Khalifa ben Hamad al-Thani. En 1995, ce dernier est renversé par son fils Hamad, qui investit dans l’exploitation du gaz, modernise le pays à marche forcée, et use de ses capitaux illimités et des outils du soft power pour affermir l’influence du Qatar à l’étranger, jusqu’à obtenir l’organisation de la Coupe du monde de football 2022. Affaibli par la crise des printemps arabes – après avoir encouragé les mouvements révolutionnaires, le Qatar a été critiqué pour son soutien à la confrérie radicale des Frères musulmans –, Hamad abdique en 2013 au profit de son fils Tamim. Le jeune cheikh au profil de gendre idéal résiste aux tempêtes (scandales autour du Mondial, mais surtout embargo total imposé par l’Arabie saoudite et ses alliés contre le pays de 2017 à 2021) et parvient, à la faveur du retrait des troupes américaines d’Afghanistan et de la guerre en Ukraine, à s’affirmer comme un partenaire indispensable des Occidentaux.
Sociologie et géopolitique
À travers le portrait de la dynastie Al-Thani et de trois générations de dirigeants, ce documentaire raconte, de l’intérieur, le destin d’une nation assise sur le plus important gisement gazier de la planète, propulsée sur l’échiquier mondial par le pouvoir de l’argent et une habile diplomatie. Alors que le coup d’envoi du Mondial est prévu le 20 novembre, le film s’immerge dans une société ultrahiérarchisée où l’opulence des uns (les 300 000 Qatariens, à 80 % fonctionnaires, bénéficient copieusement du ruissellement des richesses) côtoie la misère des exploités. Entre conservatisme bédouin et modernité occidentale, entre success-story et zones d’ombre, une plongée dans les paradoxes du royaume aux côtés de Qatariens (dont des membres de la famille régnante), d’experts internationaux et de travailleurs étrangers.
C’est le pays des Pharaons et l’actuel président aime à le rappeler. Abdel Fattah al-Sissi, à la tête de l’Égypte depuis 2013, prend la suite d’une série de présidents tous épris de grandeur. Mehmet Ali, Nasser, Sadate, Moubarak, Morsi… tous ont en lancé de pharaoniques projets et ont tenté de retrouver un leadership régional. Le Dessous des Cartes vous emmène au pays des pyramides, sur les traces des dirigeants de l’Égypte contemporaine et pose la question : y-a-t-il un modèle politique égyptien ?
Abdel Fattah al-Sissi notamment s’est arrogé tous les pouvoirs en 2013, se lançant dans une série de projets d’infrastructures ambitieux, comme le doublement du canal de Suez. Mais l’autocrate doit faire face à une jeune population frappée par la pauvreté, en mal de libertés et à un pays très dépendant sur le plan alimentaire.
Royaume de France, au début du XVIIIe siècle. Jeune homme discret, et probablement trop pour certains membres de son entourage, Mathurin Milan finit par payer un lourd tribut à ce comportement trop erratique pour le commun des mortels. Conscient du danger, le jeune homme se voit contraint de prendre la fuite à travers bois, tentant en vain d'échapper à une Maréchaussée qui lui met bientôt la main dessus. Jugée scandaleuse, la singularité de cette existence parsemée de séquences marquées par une délicatesse qui l'éloigna lentement mais sûrement du monde des hommes provoque son internement à l'hôpital de Charenton le 31 août 1707...
D’après l’ouvrage de Michel Foucault, la chute d’un homme condamné pour infamie.
Un regard unique sur la vie de la célèbre autrice américaine Patricia Highsmith, d'après ses journaux intimes et ses carnets de notes, ainsi que les réflexions intimes de ses amantes, amis et famille. Se concentrant sur la quête d'amour de Highsmith et son identité troublée, le film jette un nouvel éclairage sur sa vie et son écriture.
La question de la vaccination est aujourd’hui plus que jamais un enjeu de société. Analysant ses bénéfices et ses risques, ce film explore les avancées scientifiques et les questionnements sur l’immunité avec des médecins et des chercheurs de renom.
Dans les années 1870, la découverte des microbes par Louis Pasteur a constitué une révolution pour la médecine scientifique. En expliquant la cause des maladies infectieuses, le chercheur comprenait en même temps quel devait être leur antidote : la vaccination. Son succès fut tel que cette technique visant à stimuler le système immunitaire est devenue depuis le porte-drapeau de la médecine scientifique, jusqu’à dessiner une ligne de partage entre lumière et obscurantisme, science et superstition. Comment prendre du recul sur la question quand les invectives de ces dernières années ont rendu tout débat inaudible ? Pour autant, la vaccination ne peut se soustraire à tout questionnement. Agit-elle sur l'organisme au-delà de la protection contre une maladie ? Sait-on que l’ordre dans lequel les vaccins sont administrés influence leur efficacité et leur éventuelle nocivité ? Faut-il vacciner tout le monde ? Les laboratoires instrumentalisent-ils la peur ? Qu’en est-il des effets sur le long terme à l’échelle des populations ?
Vaccination et politiques publiques
Loin des querelles manichéennes entre pro et antivax, ce documentaire d’une grande densité s’attache à mettre en lumière la complexité d’un débat aux multiples enjeux. Explorant les avancées scientifiques et les questionnements sur l’immunité, il prend en compte les bénéfices et les risques de la vaccination, et analyse la pertinence des politiques publiques. À rebours des clichés et des croyances, médecins et chercheurs de renom insistent notamment sur la nécessité de revoir notre rapport aux pathogènes et d’imaginer à l’avenir une vaccination plus ciblée et individualisée. L’OMS quant à elle, affirme que pour regagner la confiance des populations, les scientifiques doivent travailler en pleine lumière et partager leurs interrogations. Des vaccins et des hommes contribue largement à ouvrir ce débat nécessaire.
Marilyn n’est pas née Marilyn, elle l’est devenue. Elle se dévoile dans ce portrait inédit, avec ses mots à elle : une femme lucide et déterminée, reflet mouvant des diktats qui continuent à définir la féminité.
D'abord il y a la naissance d'un corps. À 12 ans, Norma Jeane Mortensen, qui a grandi dans les foyers d'accueil des quartiers pauvres de Los Angeles, prend conscience qu'elle en paraît 17. C’est l'éclosion en elle d'une autre personne, qui attire le regard des hommes et ne semble pas lui appartenir. Cette métamorphose, accompagnée de l'intuition fulgurante d'un destin, va déterminer sa vie. Dès lors, il s'agira pour elle de devenir celle dont elle ignore encore le nom : Marilyn Monroe. Une quête d'accomplissement à la fois lucide et douloureuse, inextricablement mêlée aux diktats d'une époque et du désir masculin.
De la pin-up à l’icône
La célèbre scène de Sept ans de réflexion, où Marilyn voit sa robe soulevée au-dessus d’une grille de métro, marque l'achèvement de la métamorphose. La pin-up promue actrice à force d’acharnement était déjà un sex-symbol. Elle est désormais une icône pour le monde entier. La suite est une autre histoire. Prenant le parti de mettre de côté certains aspects de la vie de l'actrice, Michèle Dominici (L'histoire oubliée des femmes au foyer) choisit de se concentrer sur les mécanismes de la construction d'une identité. Choisie ? Subie ? Le miroir tendu par Marilyn a de multiples reflets. Ce portrait s’attache à les saisir, et, par un savant montage d'archives traversant les époques, montre à quel point le mythe continue de nourrir nos imaginaires. Les mots de Marilyn accompagnent les images, fragments d'autobiographie, de poèmes et d'interviews, qui dévoilent une femme surprenante de lucidité, à la fois reine et victime d'un monde régi par la toute-puissance des hommes.