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Longtemps considérée comme trop hostile pour que l'homme s’y installe, la forêt amazonienne abritait pourtant plusieurs millions d’individus à l’arrivée des Européens au XVe siècle. Cette vaste enquête met en lumière un chapitre oublié de l’histoire de l’humanité.

La forêt amazonienne a longtemps été considérée comme vierge de toute culture ancienne. Pourtant, depuis plusieurs décennies, les chercheurs distinguent des traces d’occupation humaine passée. Ils estiment qu’en 1492, au moment de l’arrivée des Européens sur le continent, l’Amazonie comptait entre 8 millions et 10 millions d’individus, bientôt décimés par les virus apportés du Vieux Continent. Aujourd’hui, les archéologues découvrent et étudient des urnes funéraires précolombiennes en céramique ornées de mystérieux et complexes dessins aux formes humaines et animales. L'analyse stylistique de ces urnes a permis d’identifier des centaines de cultures différentes qui peuplaient le bassin de l’Amazonie. Toutes ont en commun la personnification des animaux qu’ils représentent (les couleuvres forment les bras d’un homme, les scorpions, ses yeux…), ce qui suggère, selon les scientifiques, qu’elles étaient animistes. La faune représentée pourrait aussi symboliser des esprits qui interagiraient avec l’humain dans le monde des morts. Mais de nombreux mystères subsistent. La forêt amazonienne pousse sur un sol pauvre, impropre à l’agriculture. Les chercheurs suggèrent que les civilisations précolombiennes auraient fait usage de la terra preta, un sol très fertile issu d’un assemblage d’ingrédients brûlés liés à l’activité humaine. On en retrouve aujourd’hui sur 10 % de la surface totale de l’Amazonie.

Passé révélé

Quels étaient les modes de vie et les croyances des cultures précolombiennes ? Pourquoi ont-elles sombré dans l'oubli ? Pour répondre à ces questions, cette vaste enquête plonge dans les profondeurs de la jungle guyanaise, longe les rives de l’Amazone, explore une grotte ornée de l'État du Pará, au Brésil, et interroge scientifiques et communautés amérindiennes héritières de ces peuples. Dans les pas de l'archéologue français Stéphen Rostain, pionnier de l’archéologie amazonienne, Marc Jampolsky et Marie Thiry (Vatican – La cité qui voulait devenir éternelle) mettent en lumière un chapitre oublié de l’histoire de l’humanité que les nouveaux moyens d'investigation de l'archéologie révèlent petit à petit.

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Raconté de l'intérieur par des Maliens et des Français, cet état des lieux de neuf ans d'une guerre perdue contre le djihadisme éclaire les raisons et les enjeux de la rupture entre Bamako et Paris.

Le 2 mai 2022, la junte au pouvoir au Mali déclare rompre les accords de défense avec la France et ses partenaires européens : c’est l'épilogue d’un processus de rupture commencé avec l’annonce de la fin de l’opération "Barkhane", le 2 février de l’année précédente. Accueillie en libératrice en janvier 2013, lorsque le président François Hollande lançait l'opération "Serval" pour libérer le nord du pays des groupes armés djihadistes, l'armée française, engagée neuf ans durant aux côtés des soldats maliens, puis des 11 000 casques bleus déployés par l'ONU, n'aura pu empêcher de larges portions du territoire de retomber sous l'emprise des combattants islamistes, confrontée au "syndrome afghan" d’une guerre ingagnable. La démocratie malienne, elle, aura dans son effondrement abandonné à son sort le nord et le centre du pays, laissant la main libre aux djihadistes. L’"engrenage" précipitera la rupture entre les deux pays, au profit de la Russie, dont l’entreprise de déstabilisation du monde occidental se nourrit d'un partenariat étroit avec les putschistes installés au pouvoir à Bamako, via la milice paramilitaire privée Wagner. Une nouvelle élection présidentielle, initialement prévue pour 2022, a été annulée, laissant le pouvoir au président de la transition Assimi Goïta jusqu’en 2027.

Fuite en avant

Au début des années 2000, des guerriers islamistes algériens qui refusent de négocier avec le gouvernement franchissent la frontière poreuse de 1 300 kilomètres?qui sépare leur pays du Mali. Trafic de drogue et prises d'otages aidant, les groupes djihadistes prospèrent dans l'indifférence de l'État malien. En 2011, après l’intervention occidentale en Libye et la chute de Kadhafi, quelques milliers de soldats touareg ayant servi le régime de Tripoli regagnent le Mali avec leurs armes. Les djihadistes, au sein desquels va émerger Iyad Ag Ghali – aujourd’hui le terroriste le plus recherché au Mali – s'allient alors (provisoirement) avec les indépendantistes touareg pour conquérir le nord du Mali. L'État malien s'effondre, la France intervient et libère les grandes villes du nord, Ménaka, Tombouctou, Gao, Kidal... Pour dérouler sur plus de deux décennies le drame en trois actes qui a consommé la rupture entre Bamako et Paris, Jean Crépu (Coup de poker sur l'essence) donne la parole à de très nombreux acteurs, observateurs et citoyens maliens, et, en contrepoint, à des militaires, diplomates et analystes français. De la capitale aux confins septentrionaux du pays, du haut au bas de l'échelle sociale, il donne ainsi à voir et à entendre comment les Maliens ont vécu, et surtout subi, les événements.


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Ce soir, pour la première fois depuis 21 ans, la Lune sera visible dans le ciel. Le temps s'écoulera à des vitesses différentes pour chacun, sans que personne ne sache combien d'heures la nuit durera. Elodie a prévu de passer cette nuit dans une maison partagée avec des amis. Mais Sophia, une jeune femme qu'elle ne laisse pas indifférente, va venir se mettre sur sa route. Ensemble, elles affronteront la nuit et les caprices du temps. Prix La Trois RTBF et Prix du Jury Jeunesse au BIFFF 2022, Meilleur film fantastique : London Directors Awards 2022.
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Mars 2008. Dans la jungle colombienne, la plus vieille guérilla communiste au monde vit ses derniers instants. Raul Reyes, numéro 2 des FARC, est tué dans un bombardement par l'armée colombienne et la CIA. Il laisse derrière lui un document inouï : dix ans de correspondance où se croisent tous les acteurs du conflit, témoignage d'une lutte acharnée pour la révolution.

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Et si le changement climatique et les pandémies étaient les véritables causes du déclin de l’Empire romain ? Partant en quête des preuves scientifiques étayant cette hypothèse, Frédéric Wilner reconstitue la succession des événements qui ont conduit à son effondrement.

Pourquoi l’Empire romain, qui a dominé l’Europe et la Méditerranée pendant cinq siècles, s’est-il inexorablement affaibli jusqu’à disparaître ? Archéologues, spécialistes des pathologies anciennes et historiens du climat accumulent aujourd’hui des indices convergeant vers les mêmes facteurs : un puissant refroidissement et des pandémies. Une maladie, dont les symptômes décrits par le médecin grec Galien rappellent ceux de la variole, aurait ainsi frappé Rome en 167, ravageant bientôt son armée, avant qu’une probable fièvre hémorragique venue d’Égypte ne décime à son tour la population à partir de 251. Parallèlement, un brusque désordre climatique en cours jusqu’en Eurasie aurait fait chuter les rendements agricoles et entraîné la migration des Huns vers l’ouest. En proie à des difficultés économiques et militaires, attaqué de toutes parts par les tribus barbares, l’édifice romain s’est alors peu à peu fissuré. Puis, en 536, lorsque Justinien partit de Byzance pour reconquérir la partie occidentale de l’Empire, c’est une catastrophe naturelle qui stoppa net sa marche sur Rome : en plongeant l’Europe dans le noir, une éruption volcanique aurait provoqué une baisse spectaculaire des températures. Ce refroidissement et la terrible épidémie de peste bubonique qui se déclara en 541 pourraient avoir sonné le glas d’un Empire qui tentait pour la dernière fois de se relever.

Les secrets des arbres

Des catacombes de la Ville éternelle, où une équipe d’archéologues français étudie un surprenant empilement de squelettes, à l’Institut Max-Planck de Leipzig, où des spécialistes cherchent à identifier les pathogènes de l’époque romaine à partir d’ossements prélevés sur des chantiers de fouilles, Frédéric Wilner (Il était une fois le musée du Louvre…, Paris-Berlin, destins croisés) propose un passionnant panorama des dernières découvertes susceptibles d’éclairer la fin de l’Empire romain. Il dévoile notamment le patient travail des dendrochronologues, qui lisent dans les cernes du bois les fluctuations du climat à travers les siècles. Appuyées par des animations en 2D et 3D, les explications, limpides, des chercheurs dessinent les étapes de ce lent crépuscule, qui présente de troublantes similitudes avec notre époque.

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Portrait d’une actrice tenace qui a déployé autant d’énergie pour se faire accepter telle qu’elle était par Hollywood que pour terrasser le tueur sanguinaire de Halloween.

Fille d’un couple d’acteurs mythiques, Janet Leigh et Tony Curtis, stars respectives de Psychose et Certains l’aiment chaud, Jamie Lee Curtis a bataillé pour s’extirper de l’ombre parentale. Elle a aussi fait des choix surprenants pour préserver son indépendance et surmonter ses complexes, elle qui dissimulait ses dents "grises" et jugeait son visage "bizarre". En 1978, elle débute en jeune fille sérieuse affrontant le psychopathe de Halloween. Contre toute attente, ce film indépendant à petit budget du jeune John Carpenter rapporte 70 millions de dollars. Quelques pellicules d’épouvante plus tard, Jamie Lee Curtis, sacrée scream queen, veut bien pousser sur commande son célèbre cri d’horreur dans les shows télévisés, mais refuse la suite de Halloween, craignant d’être cataloguée. L’actrice va élargir son périmètre, révélant un corps de rêve sculpté par l’aérobic dans Perfect, assumant sa beauté androgyne et son humour dans Un fauteuil pour deux, dévoilant ses failles dans Blue Steel. Puis, elle déconcerte à nouveau en délaissant le cinéma pour la sitcom Anything But Love qui lui laisse le temps de s’occuper de sa famille, avant de reprendre vaillamment le chemin des castings.

Grain de folie

Alors que l’actrice sexagénaire a accepté de rempiler pour une nouvelle trilogie de Halloween – le dernier volet, Halloween Ends, sort le 12 octobre, revisitée sous l’angle du trauma et de la solidarité féminine, ce documentaire suit le parcours d’une femme fragile mais combative, qui, en quarante ans de carrière, est parvenue à se faire accepter telle qu’elle était, grain de folie compris. L’actrice, aujourd’hui clean, a avoué avoir été accro à un antidouleur, prescrit à la suite d’une opération de chirurgie esthétique, épisode révélateur de la férocité du milieu hollywoodien à l’égard des femmes. Un portrait enlevé, ponctué d’images d’archives, d’extraits de films et d’interviews survoltées de Jamie Lee Curtis.


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Soixante-dix ans de carrière devant et derrière la caméra, toujours actif à 90 ans passés, Clint Eastwood est la dernière légende de Hollywood. Retour sur ce parcours unique à travers un portrait qui explore toute la complexité du mythe.

Un visage anguleux sillonné par les rides, le regard froncé sous le chapeau, souligné par un rictus reconnaissable entre mille : cette image appartient désormais à l’imaginaire collectif. Si elle semble immémoriale, elle est en réalité moins figée qu’il n’y paraît. Du gentil cow-boy de ses débuts télévisés au mercenaire cynique des westerns de Sergio Leone, du flic tordu de Dirty Harry au photographe romantique de Sur la route de Madison, et jusqu’au vieil homme de ses derniers films, Clint Eastwood a incarné un éventail de personnages surprenant… tout en restant lui-même. Son parcours est à son image : en mouvement, ouvert aux chemins de traverse, libre et riche de multiples facettes.

Coup de jeune pour le vieux Clint

C’est un drôle de paradoxe. Clint Eastwood est une légende, sans aucun doute. Mais à 92 ans, il continue de tourner, bon an mal an, se rappelant régulièrement à notre souvenir, faisant toujours partie de notre paysage. Si bien qu’on en oublie parfois le mythe… Le documentaire de Clélia Cohen vient lui donner un coup de jeune bienvenu en remontant à la source. Au son des musiques qui ont accompagné ses métamorphoses, l'icône reprend vie à travers un réjouissant montage d’extraits de films, de reportages et d’interviews d’époque qui mettent en relief les aspects exemplaires de son parcours, comme ses ambiguïtés. La route, le jazz, l’humour, la quête d’une communauté harmonieuse croisent la violence, la solitude et la conscience du vieillissement dans un portrait passionné qui rappelle l’importance de son œuvre humaniste, antimanichéenne, marquée par un mélange unique de classicisme et de modernité.

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Avec, pour fil rouge, douze autoportraits novateurs, ce film retrace la carrière flamboyante de ce génie de la Renaissance, qui fit émerger la figure de l’artiste. 

Né en 1471 à Nuremberg, au cœur du Saint Empire romain germanique, sous d’excellents auspices, comme en témoigne le thème astral qu’il fera réaliser plus tard, Albrecht Dürer se distingue par son talent précoce. À 13 ans, il dessine son premier autoportrait à l’aide d’un miroir convexe, dont il corrige la vision déformée. À 15 ans, il ose quitter l’atelier d’orfèvrerie de son père pour rejoindre celui du peintre Michael Wolgemut. Le jeune Dürer se passionne pour la gravure, une technique née cinquante ans plus tôt, qui favorise une large diffusion des œuvres. Plusieurs longs séjours à Bâle et surtout à Venise, où il étudiera la perspective et les maîtres du Quattrocento, ainsi qu’un beau mariage, dont il fera fort peu de cas, permettront à l’artiste de s’affirmer.  

Éclairants "selfies" 

Précurseur, Dürer a usé de l’aquarelle comme d’un appareil photo pour immortaliser ce qu’il voyait lors de ses voyages. Il a publié le premier best-seller, une tumultueuse et éblouissante Apocalypse, et inventé, pour protéger ses œuvres de la contrefaçon, un monogramme évoquant les actuels logos. Prenant pour fil conducteur ses autoportraits, le film montre aussi qu’en faisant le choix audacieux de se représenter lui-même, Dürer a forgé, dès la Renaissance, une nouvelle figure, celle de l’artiste. Chacun de ses douze "selfies avant l’heure" révèle une facette de lui et un pas franchi pour affirmer son identité, qu’il se mette en scène en jeune homme prometteur, en artiste au travail, en démiurge chrétien ou en homme tourmenté, dans une poignante et ultime tentative d’introspection, en 1522, six ans avant sa mort. Nourri d’interventions de conservateurs et d’historiens de l’art, ce documentaire scrute amoureusement les toiles, gravures, dessins et aquarelles du maître, révélant à travers chaque détail l’extraordinaire finesse de son trait et la modernité de son regard. 


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Censure, atermoiements et ratés ont jalonné les premiers mois de la propagation du Covid-19 à travers le monde. Avec de hauts responsables politiques et des dirigeants d’organismes de santé, cette enquête répertorie les "occasions manquées".

Entre la découverte, mi-décembre 2019, des premiers cas de Covid-19 à Wuhan et la publication, sur Internet, du séquençage génétique du virus, jusqu’alors gardé secret par Pékin, par deux virologues chinois et australien le 11 janvier, il s’écoule environ trois semaines : un précieux temps perdu. Mi-janvier, tandis qu’elle cherche à se rendre en Chine pour recueillir plus d’informations sur le virus, l’OMS choisit de ne pas déclarer l’urgence internationale par crainte de froisser l’Empire du Milieu. En France, malgré le confinement décrété à Wuhan, le gouvernement se veut rassurant. Mais, quelques heures après la déclaration le 24 janvier de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, trois cas sont confirmés dans le pays. Si les ministres de la Santé européens se réunissent le 13 février, aucune restriction de voyages ni de quarantaine n’est prévue pour les passagers en provenance de Chine. Fin février, en manque de tests, l’Italie, qui n’a pas pris la mesure de la propagation du virus, perd le contrôle. En France, faute de suivi des stocks de masques depuis les années 2010, le gouvernement, contrairement à ce qu’il affirme, ne peut répondre qu’à 10 % des besoins et ne dispose d’aucune réserve pour les soignants. Mais ce n’est pas pour cette seule raison qu’il va se résoudre à imposer le confinement à partir du 17 mars 2020. À ce jour, les Vingt-Sept ne sont toujours pas parvenus à définir une politique sanitaire commune.

Rapports de force

Formidablement documentée, cette enquête recense toutes les "occasions manquées" au cours des cent premiers jours de l’épidémie de Covid-19 pour la contenir. Interrogeant des dirigeants d’organismes de santé et d’instances internationales ainsi que de hauts responsables politiques, dont les anciens ministres de la Santé français Agnès Buzyn et Olivier Véran – lequel fait son mea culpa au sujet des masques dans son livre Par-delà les vagues (éd. Robert Laffont) –, ses auteurs évaluent les rapports de force lors de cette période charnière et s’interrogent sur les communications officielles des pays concernés comme sur leur absence de réactivité.

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Considéré comme l’un des maîtres de la science-fiction, Isaac Asimov (1920-1992) a exploré des thématiques futuristes qui font écho aux grands défis actuels. Quel message d’espoir a-t-il à nous livrer ?

En 1923, Isaac Asimov a 3 ans quand ses parents émigrent de Russie aux États-Unis. Lecteur compulsif et passionné d’histoire, le gamin dévore les illustrés que vend son père dans une échoppe à New York. Devenu docteur en biochimie, après s’être consacré à l’enseignement universitaire, il se replie dans son bureau-bibliothèque pour tenter de répondre à cette question qui le taraude : "Où allons-nous ?" Pour y parvenir, il publiera plus de cinq cents livres : des romans et des nouvelles de science-fiction, ainsi que des ouvrages de vulgarisation scientifique. Auteur de trois cycles romanesques majeurs – Fondation, Robots et Empire –, Isaac Asimov a imaginé à quoi pourrait ressembler notre futur, proche et plus souvent lointain. Trois décennies après sa mort, son œuvre visionnaire fait encore écho aux grands défis d’aujourd’hui.

Testament visionnaire

D'une cassette vidéo, avalée par un antique magnétoscope, émerge le visage d’Isaac Asimov. Pendant près d’une heure, recréé par une intelligence artificielle, son avatar nous livre un passionnant message testamentaire, construit à partir d’extraits des conférences, livres, préfaces, articles, entretiens et lettres personnelles qu’il a produits entre 1950 et 1989. Illustré par de nombreuses archives, le portrait que consacre à Asimov Mathias Théry ne donne qu'une envie : se (re)plonger dans son œuvre pour méditer ce que ce génial écrivain espérait pour nous, lui qui avait compris que "l’humanité n’a pas les moyens de gaspiller ses ressources financières et affectives dans d’interminables conflits dépourvus de sens".

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