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Des faubourgs de New York aux sommets hollywoodiens, le parcours de Denzel Washington est un modèle de réussite. L'acteur charismatique de Malcolm X a fait de son engagement un moteur, replaçant la figure de l’homme noir au cœur de la fiction américaine.
Denzel Washington sort à peine de l'enfance lorsque les deux grandes figures de la cause noire de l'époque, Malcolm X et Martin Luther King, sont assassinées. La société est alors tiraillée entre un racisme viscéral et l'activisme émergent des Afro-Américains pour l'égalité. Le jeune Denzel est envoyé dans une école privée, loin de New York et des dérives de la délinquance. Armé d'une confiance inébranlable en sa bonne étoile, il se construit dans le goût du travail, qui lui apparaît comme la seule voie pour échapper à sa condition. De fil en aiguille, le théâtre, à l’origine hobby d'étudiant, va s'imposer comme une activité sérieuse, et le conduire vers le petit écran…
Sans failles
Dès ses débuts, Denzel Washington s'affirme par des choix différents, mais la prise de conscience qu'il peut jouer un rôle pour défendre la cause afro-américaine lui vient plus tard, avec le personnage d'un militant antiapartheid dans Cry Freedom (1987) de Richard Attenborough. Son engagement ne cesse alors de se préciser, en même temps que s’amplifie son succès : avec Glory, dans lequel il ravive le souvenir des soldats noirs de la guerre de Sécession (Oscar du meilleur second rôle en 1989), et bien sûr Malcolm X, sous l'égide de son camarade Spike Lee. Aussi séduisant qu’intransigeant, l'acteur se fait ainsi le porte-voix d'une aspiration à l'unité, contribuant à changer les regards et veillant à ne jamais cautionner les clichés dominants, quitte à intervenir dans l'écriture des scripts. Riche en extraits de films analysés en profondeur, ce portrait montre également comment Denzel Washington, ayant longtemps incarné une droiture à toute épreuve, a progressivement complexifié son image en accédant à des rôles plus sombres, puis en passant lui-même derrière la caméra. Le parcours d'un artiste libre et accompli, tendant à l'Amérique un miroir aux multiples facettes.
La majorité des prêtres dans le monde ne respecterait plus aujourd’hui le célibat que l’Église leur impose. Ce documentaire explore les différentes facettes de cette réalité et confronte l'Église catholique à ses contradictions autour de cette sacro-sainte règle, synonyme de souffrances.
Pour pouvoir vivre librement son histoire d'amour avec sa compagne, Marc a quitté la prêtrise en 2021, comme avant lui Bernard, déjà père de deux enfants. Wolfgang, de son côté, vit avec Peter depuis plus de trente ans. Son évêque, au courant, a fermé les yeux pendant vingt-cinq ans, car il avait besoin de lui à la tête de sa paroisse. Pierre s'est longtemps refusé aux relations avec des femmes, mais le mal-être a eu raison de ses efforts. Il est aujourd'hui marié avec une paroissienne… Des histoires qui se répètent, tant un nombre considérable de prêtres se disent prêts à dénoncer le vide affectif et charnel qu'engendre l'obligation du célibat. Pourtant, l'Église catholique romaine, la seule à imposer cette règle aujourd'hui, reste impuissante à appréhender cette réalité. Le comble de l'hypocrisie est atteint quand, à la question des compagnes et compagnons des prêtres, s'ajoute celle de leurs enfants. Les réponses de l’institution, au cas par cas, sont au mieux inadaptées et souvent néfastes. Conséquences : les démissions et les initiatives dissidentes se multiplient, témoignant d'une rupture entre les clercs et une institution pourtant en perte de vocations…
Schizophrénie
Dans le sillage de la libération de la parole sur la pédocriminalité au sein de l'Église et des révélations concernant les abus sexuels sur les religieuses (Religieuses abusées : l'autre scandale de l'Église), ce documentaire met au jour un phénomène mondial, qui, s'il n'est pas directement synonyme de violence, n'en génère pas moins d'importantes souffrances. Les signaux d’alarme se multiplient. Deux ans après son élection, le pape François a déclaré que de nombreux clercs étaient victimes de la "maladie de ceux qui ont une double vie", qualifiée dans le même élan de "schizophrénie existentielle". Mais si le diagnostic est posé sur la maladie, le remède semble impossible à administrer. Pourquoi ? Théologiens, sociologues et psychologues religieux proposent leurs analyses, accompagnant les passionnants témoignages intimes, qui nourrissent ce film. Plus largement, l’enjeu concerne la réforme de l'Église, institution en crise que certains comparent à une monarchie absolue, entre déficit d'influence et crispation.
En s’emparant des captivantes archives cinématographiques des volcanologues Katia et Maurice Krafft, Werner Herzog célèbre avec poésie la vie, brutalement interrompue en 1991, de deux chercheurs et preneurs d’images à l’œuvre unique.
Tous deux originaires d’Alsace, Katia Conrad et Maurice Krafft, géologues et volcanologues passionnés, se rencontrent en 1966 pour ne plus jamais se quitter. Pendant vingt-cinq ans, le couple parcourt le monde pour étudier, mais aussi photographier et filmer, tous les volcans actifs de la planète, dans les conditions les plus extrêmes. Éruption de l’Eldfell en 1973, du mont Saint Helens en 1980, du Nevado del Ruiz en 1985… Jusqu’à leur mort tragique le 3 juin 1991, emportés avec quarante et une autres personnes, par une coulée pyroclastique sur le flanc du mont Unzen, au Japon, ils capteront – Maurice avec sa caméra, Katia avec son appareil photo – une vaste somme d’images d’une beauté stupéfiante.
Symphonies de couleurs
Par cette immersion dans les archives cinématographiques du couple, Werner Herzog complète son œuvre documentaire consacrée aux volcans, commencée en 1977 avec La soufrière et poursuivie en 2016 avec Au fin fond de la fournaise. Il met ici son sens de la narration et son goût pour le sublime au service d’une célébration de la vie de ces deux grands scientifiques qui ont tant de fois trompé la mort et défié les éléments. Ce qui intéresse le cinéaste, c’est aussi la manière dont les Krafft se mettent en scène, l’imagerie qu’ils déploient et la singularité de leur regard, depuis leurs premiers essais devant et derrière la caméra, jusqu’à de stupéfiantes séquences filmées par Maurice au plus près des éruptions : d’hypnotiques symphonies de couleurs tendant vers l’abstraction, des jaillissements de lave rouge en plan serré, des paysages désolés parcourus de fumerolles d’où surgit la petite silhouette blanche de Katia s’avançant au bord du gouffre. Enfin, il révèle le regard profondément humaniste de ces passeurs de science, qui, en se penchant sur le sort des victimes des éruptions, ont sensibilisé le monde entier à la prévention des risques volcaniques.
Invitées en maison de repos pour explorer leurs malaises sexuels, trois jeunes femmes occupent les jours et les nuits à apprivoiser les démons intimes. Sous la supervision tranquille d’une thérapeute allemande et d’un travailleur social bienveillant, le groupe tente de garder un équilibre fragile. Pour la jeune Geisha, la sombre Léonie et l’imprévisible Eugénie, il s’agit pour 26 jours d’éviter les cris, d’apprivoiser les chuchotements du temps présent et de considérer l’avenir.
La petite fille est insomniaque. La mère est une artiste. Le chien s’appelle Marcel. La petite fille aime passionnément sa mère, mais sa mère aime Marcel plus que tout. Un événement imprévu permettra-t-il à ces chaînes d’amour de se reconnecter ?
Il y a deux cents ans, Champollion déchiffrait les hiéroglyphes égyptiens, résolvant l’une des plus grandes énigmes de l’histoire de l’humanité. Retour sur une épopée scientifique qu’il n’aurait jamais pu mener à bien sans l’aide de son frère aîné.
Le 14 septembre 1822, dans une petite chambre mansardée de la rue Mazarine à Paris, Jean-François Champollion déclare à son frère aîné, Jacques-Joseph, qu’il vient d’achever son système de traduction des hiéroglyphes, au terme d’un travail de près de vingt ans. Si Jacques-Joseph est le premier à apprendre la nouvelle ("Je tiens l’affaire !", se serait exclamé Jean-François avant, épuisé, de s’évanouir à ses pieds), c’est parce qu’il a été à ses côtés depuis le début, l’aidant à affronter les obstacles scientifiques et politiques qui ont entravé sa recherche. Quelques années plus tard, Champollion réalisera son rêve : se rendre en Égypte pour compléter ses connaissances, jusque-là acquises par la seule force de son esprit scientifique acharné. Un voyage fondateur pour l’égyptologie moderne, auquel le déchiffreur ne survivra pas longtemps. Jacques-Joseph consacrera alors le reste de sa vie à faire vivre les travaux de son cadet.
Un génie et son ombre
C’est une belle histoire, oubliée des manuels scolaires, que raconte ce documentaire foisonnant. La récente étude des archives de la famille Champollion a permis de la mettre au jour, éclairant d’une lumière nouvelle l’aventure extraordinaire que fut le déchiffrement des hiéroglyphes. Si la sagacité hors du commun et la ténacité passionnée de Jean-François Champollion sont connues, auraient-elles pu le conduire au succès sans le soutien indéfectible de Jacques-Joseph, qui l’accompagnait dans l’ombre ? Leur correspondance, riche de quelque sept cents lettres, révèle une relation d’interdépendance jamais remise en cause. Elle dévoile également le contexte socio-politique dans lequel naviguaient les deux frères, républicains convaincus, dans les premières décennies troublées du XIXe siècle, ainsi que le rôle joué par d’autres personnages, comme leur protecteur, le préfet de l’Isère Joseph Fourier, ou le savant anglais Thomas Young, éternel concurrent. De Grenoble à Paris jusqu’aux rives du Nil, un voyage riche en rebondissements, qui suscite encore l'admiration des égyptologues actuels.
La suite des aventures spatiales de Kit le petit robot !
Cette fois accompagné de Mr Batterie, Kit le petit robot curieux et courageux continue d’explorer l’univers et vous embarque avec lui pour comprendre ses mystères. Chaque épisode est une occasion pour les enfants de s’amuser et d’acquérir des connaissances ayant trait à notre système solaire, mais aussi aux étoiles, aux trous noirs et même aux galaxies lointaines.
Les épisodes :
- Uranus
- Neptune
- Pluton
- La ceinture de Kuiper
- Voyager
- Étoiles et constellations
- Une supernova
- Une nébuleuse
- Un trou noir
- Les exoplanètes
- La voie lactée
- Les galaxies
- L'univers
À partir de 5 ans
Comment préserver les trésors architecturaux et naturels de l’une des plus belles villes du monde ? Un état des lieux des solutions mises en œuvre par les Vénitiens pour faire face aux conséquences du dérèglement climatique.
Bâtie il y a mille six cents ans sur le chapelet d’îles d’une zone marécageuse ouverte sur la mer Adriatique, Venise est confrontée à une multitude de fléaux. Si, au XVe siècle, de vastes travaux ont été entrepris pour lutter contre l'envasement progressif de la lagune, ces derniers ont aussi eu pour conséquence d'augmenter la fréquence des inondations, accrue désormais par le dérèglement climatique. Devenue une destination phare de voyage, la cité italienne accueille chaque année des millions de touristes, ce qui aggrave encore les risques de submersion : le sillage colossal des paquebots et des cargos accélère en effet dangereusement l'érosion des marais salants voisins, alors que les nombreux bateaux à moteur qui circulent à vive allure sur ses voies navigables abîment les parois des canaux. Allant de pair avec l’élévation du niveau des eaux, le sel de mer, lui, ronge en silence les matériaux qui ont servi à construire ses palais et bâtiments séculaires...
Assurer l’avenir
De la salle de contrôle de Moïse, l’ingénieux système de digues artificielles contre la marée montante, au minutieux travail de restauration des mosaïques de la basilique Saint-Marc, d’une démonstration de navigation en hydroptère – un bijou de technologie qui file à 20 nœuds sans sillage – à la renaissance festive d’une régate d’aviron ou au bannissement, dans un étroit canal à l’ouest de la ville, des gigantesques navires de croisière, les Vénitiens, résilients, ne se résignent pas face aux nombreuses menaces qui les guettent. Plongeant aux côtés des chercheurs, des ingénieurs et des artisans d’art qui, chacun dans leur domaine, sont mobilisés pour préserver les trésors architecturaux et l’écosystème lagunaire ayant fait de la Sérénissime l’une des plus belles cités du monde, ce documentaire met en lumière les solutions expérimentées pour assurer l’avenir d’une cité millénaire, fragilisée par les ravages du temps, la montée des eaux et le tourisme de masse.
Un an après la prise de pouvoir des talibans, retour sur l’effondrement de l’Afghanistan et ses conséquences sur une population enserrée et appauvrie. Dans ce nouvel émirat islamique qui n’a pas fini d’effrayer l’Occident, Patrick de Saint-Exupéry et Pedro Brito da Fonseca ont eu accès à des témoignages inédits.
Le 15 août 2021, l'Afghanistan sombre dans le chaos. En une journée, l’achèvement du retrait des forces occidentales précipite la débâcle du régime en place : l’armée se volatilise, les responsables déguerpissent et les talibans prennent Kaboul sans combattre. Le grand pays d’Asie centrale ouvre un nouveau chapitre de son histoire tragique, vingt ans après la "guerre au terrorisme" lancée par George W. Bush en réplique aux attentats du 11 septembre 2001. Maîtres incontestés de 40 millions d’Afghans pris au piège, les "étudiants en religion" sont de retour et savourent leur revanche en se posant en vainqueurs des États-Unis. Leur programme ne surprendra personne : restaurer l'émirat islamique et mettre en place la "vraie" charia. Le rêve d’un retour à un monde parfait, pur, scandé de chants religieux et de commandements divins appliqués à la lettre comme au temps du prophète. Peu à peu, l’étau se resserre sur une population civile dont le mode de vie est désormais assimilé à un "ancien monde", et notamment sur les femmes. Les rares mouvements de contestation sont étouffés à feu doux et réprimés dans la discrétion. Vingt ans d'espoirs et de reconstruction sociale sont anéantis.
Femmes clandestines
"Une défaite sans rémission, une victoire sans avenir." Pendant l'année 2021, le réalisateur Pedro Brito da Fonseca et le grand reporter Patrick de Saint-Exupéry ont arpenté l'Afghanistan à de multiples reprises, avant, pendant et après l'arrivée des talibans. Placés en première ligne, ils documentent l’effondrement de tout un pays et témoignent des bouleversements qui n’ont pas manqué de survenir. Parcourant différentes régions, ils questionnent des Afghans frappés de misère et rencontrent aussi les talibans, simples maillons ou chefs politiques. L'avenir promis par les nouveaux seigneurs au pouvoir ? "Allah y pourvoira", promet Khalil Haqqani, le nouveau ministre des Réfugiés, dont la tête est mise à prix 5 millions de dollars par le FBI pour son association avec Al Qaïda. Le film s’intéresse aussi au sort des femmes et donne la parole à de courageuses militantes, qui ont décidé de ne pas baisser les bras. Réunions secrètes, manuels scolaires sauvegardés coûte que coûte et tracts distribués à la volée constituent le panel parfois dérisoire des actions séditieuses de ces résistantes constamment menacées, qui promettent pourtant de tout mettre en œuvre pour que leur liberté, mais aussi plus généralement celle de leur pays, ne soit rayée de la carte.
Marcia, jeune chanteuse passionnée, enregistre un album avec son idole Daredjane, icône rock des années 1970, qui disparait soudainement. Pour sortir leur album, elle doit convaincre l’ayant-droit de Daredjane, Anthony, placier sur le marché d’une petite ville, qui n’a jamais aimé sa lointaine parente et encore moins sa musique. Entre le bon et le mauvais goût, le populaire et le chic, la sincérité et le mensonge, leurs deux mondes s’affrontent. À moins que l’amour, bien sûr...