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Quelques 300 allemands convertis au judaïsme vivraient aujourd’hui en Israël… Parmi eux, Yoham : il a épousé une femme juive dont une partie de la famille a été décimée la Shoah. Ensemble, ils ont eu quatre filles. Pourtant, le père de Yoham, qui vit encore en Allemagne, n’a rien renié de ses convictions nazies. Gunther, lui, a éprouvé le besoin de venir en Israël immédiatement après la guerre pour aider le peuple juif. Avec son épouse allemande, ils n’ont pas souhaité devenir juifs, mais leurs cinq enfants, tous israéliens, se sont convertis au Judaïsme...
Même la troisième génération se sent concernée… Chaque année, des jeunes allemands de vingt ans viennent en Israël faire du bénévolat auprès de victimes de la Shoah en fin de vie.Tous ces allemands ne sont pas descendants de nazis, mais leur démarche pose question : qu’est-ce qui peut les pousse à se rapprocher du peuple juif ? Un sentiment de culpabilité ? De responsabilité ? Le besoin de réparer ?En suivant le processus de conversion de Matthias Goering et au travers de rencontres avec ces allemands établis en Israël, avec des rabbins et des intellectuels, le film tente de répondre a ces interrogations…
Tom et Gerry forment un couple heureux mais tous n'ont pas cette chance. Autour d'eux, s'accumulent les échecs sentimentaux, les malentendus et les dérivatifs pour tenir le coup. Les saisons passent, les sentiments demeurent, parfois incontrôlés... L'un des sommets du festival de Cannes 2010. Un film drôle et sensible, dur et noir, délicatement baigné des couleurs et lumières saisonnières.
Alors qu'un vent de liberté souffle sur le monde arabe, que les peuples prennent leur destin en main et font tomber les dictateurs, la jeunesse iranienne attend. C'est pourtant elle qui a été la première à se révolter en juin 2009 contre un pouvoir monolithique, demandant plus de liberté, la fin de la corruption et surtout le respect de son vote. Des slogans que l'on a retrouvés en Tunisie, en Égypte, et aujourd'hui en Libye, au Yémen, en Algérie. Les jeunes Iraniens ont aussi été les premiers à filmer leur révolte avec leurs téléphones portables, à envoyer leurs images sur Internet par Youtube, à témoigner sur Twitter ou Facebook de la répression qu'ils subissaient. Aujourd'hui l'Iran se referme, et Manon Loizeau, après un reportage sur le "printemps iranien" diffusé par France 2 dans Envoyé spécial, et comme la plupart des journalistes occidentaux, ne peut plus s'y rendre.
Comment, depuis l'"extérieur", raconter ce qui se passe "à l'intérieur" ?
N'ayant jamais cessé de dialoguer à distance avec les gens qu'elle y avait rencontrés, la réalisatrice mêle les vidéos clandestines qu'ils lui ont fait parvenir malgré les risques, des images de Youtube, des témoignages de militants réfugiés en France, et ses propres images, tournées au plus fort de la "révolution verte".Voix oubliées". Transmettre les voix de ceux que l'on n'entend pas" : avec cette "obsession", et grâce aux images tournées clandestinement pendant deux ans, avec un téléphone portable et des petites caméras envoyées à des Iraniens qui ont pris le risque de filmer, Manon Loizeau est parvenue à défier la chape de plomb que le régime iranien fait peser sur son peuple. Là-bas, une mère dont le fils étudiant a été tué lors des manifestations de juin 2009, une jeune rappeuse, une coiffeuse, des étudiants… racontent courageusement leur quotidien. Ici, un jeune manifestant arrêté puis violé à plusieurs reprises en prison, aujourd'hui réfugié en France, témoigne à visage découvert de ce qu'il a subi. À travers leurs mots, leur colère, leurs espoirs et leurs épreuves, ces lettres d'Iran donnent un écho vibrant à une révolte muselée, mais bien vivante.
De mai à juillet 2003, le réalisateur et son équipe ont pu poser leurs caméras au sein de la 10e chambre correctionnelle de Paris pour en filmer le déroulement des audiences. Douze affaires ont particulièrement retenu son attention. Ce film a été présenté au Festival de Cannes en 2004, en sélection officielle hors-compétition.
Fille de l'un des plus mythiques couples du cinéma - Ingrid Bergman et Roberto Rossellini -, mannequin, muse, modèle, actrice couronnée de récompenses, épouse de Martin Scorsese et compagne de David Lynch… On pense tout savoir d'elle. Mais Isabella Rossellini est bien plus que la star glamour qu'on croit connaître. Dans ce portrait intime qu'elle a coréalisé, la réalisatrice de Green porno revient sur sa vie et son œuvre, parle ouvertement des vicissitudes de sa carrière publique, de sa famille, de ses combats et de ses passions - notamment pour la sexualité des insectes. Gero von Boehm a accompagné Isabella Rossellini sur les lieux de son enfance, dans la salle de montage de Jean-Luc Godard - un inconditionnel de Roberto Rossellini -, à New York, où elle retrouve sa fille Elettra, et à Naples, où elle observe la vie amoureuse… des oursins !
Des gens font la queue dans sept files d'attente. La première personne de chaque file devient la dernière de la suivante, formant une gigantesque chaîne humaine. Mais au bout de la queue, le compte à rebours commence… Une illustration métaphorique de la crise grecque sélectionnée aux festivals de Venise et de Rotterdam en 2010, et à Clermont-Ferrand en 2011.
Julio rencontre un vieil écrivain qui cherche un assistant pour dactylographier son dernier roman, mais il n’est pas retenu. Pour donner le change à Blanca, sa maitresse occasionnelle, il décide d'écrire un manuscrit qu'il fait passer auprès d'elle pour celui du romancier. Il s'inspire de son histoire d'amour passionnelle avec Emilia, huit ans plus tôt, lorsqu'ils étaient tous deux étudiants en littérature et que chacun prétendait avoir lu Proust... Où commence la fiction, où s'arrêtent les souvenirs ? Dans ce va-et-vient entre littérature et réalité, les sentiments deviennent aussi complexes et fragiles que l’architecture délicate d’un bonsaï.