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Au cours de ses trente ans de carrière, Brad Pitt n'a eu de cesse de briser son image archétypale de sex-symbol. Retour sur la trajectoire inattendue d’un acteur cinéphile et audacieux, parvenu à s'émanciper des carcans du glamour.
C'est un gamin élevé à Springfield, Missouri, au sein d'une famille conservatrice, qui grandit au contact d'une nature préservée. Tombé amoureux du cinéma à l’adolescence, il se rêve en Robert Redford. Un jour, sans prévenir personne, l’audacieux quitte son paisible cocon pour tracer sa route vers Hollywood et y tenter sa chance. L’aventure débute à la télévision. Mais alors qu’il s’y sent vite à l’étroit, son apparition dans une publicité pour une célèbre marque de jeans dévoile toute la puissance de son sex-appeal...
La quête de l'imperfection
Aux yeux du grand public, Brad Pitt est né comme un archétype : un ange blond tombé du ciel, sous l'apparence de l'auto-stoppeur qui tape dans l’œil de Geena Davis dans Thelma et Louise. Bien que son talent crève l'écran (en plus de sa plastique, Ridley Scott sait mettre en valeur son désarmant naturel), il devient vite un homme objet. D’autant qu’Et au milieu coule une rivière, Entretien avec un vampire ou Légendes d'automne l'érigent en sex-symbol absolu des années 1990. Le comédien le déplore, assailli par les cris d'admiratrices en folie sur le plateau du célèbre talk-show d'Oprah Winfrey. De Seven à Inglourious Basterds en passant par Fight Club ou Le stratège, il va cependant réussir à substituer une autre image à ce cliché : celle d'un acteur à la présence intense abîmant volontiers sa jolie gueule et doué pour l'autodérision, qui met son statut de star au service de rôles audacieux... Adrien Dénouette et Thibaut Sève, déjà auteurs de l'excellent Jim Carrey L'Amérique démasquée, retracent le parcours aussi brillant qu'intègre d'un sex-symbol devenu un acteur phare de son époque.
Mars 2008. Dans la jungle colombienne, la plus vieille guérilla communiste au monde vit ses derniers instants. Raul Reyes, numéro 2 des FARC, est tué dans un bombardement par l'armée colombienne et la CIA. Il laisse derrière lui un document inouï : dix ans de correspondance où se croisent tous les acteurs du conflit, témoignage d'une lutte acharnée pour la révolution.
Et si le changement climatique et les pandémies étaient les véritables causes du déclin de l’Empire romain ? Partant en quête des preuves scientifiques étayant cette hypothèse, Frédéric Wilner reconstitue la succession des événements qui ont conduit à son effondrement.
Pourquoi l’Empire romain, qui a dominé l’Europe et la Méditerranée pendant cinq siècles, s’est-il inexorablement affaibli jusqu’à disparaître ? Archéologues, spécialistes des pathologies anciennes et historiens du climat accumulent aujourd’hui des indices convergeant vers les mêmes facteurs : un puissant refroidissement et des pandémies. Une maladie, dont les symptômes décrits par le médecin grec Galien rappellent ceux de la variole, aurait ainsi frappé Rome en 167, ravageant bientôt son armée, avant qu’une probable fièvre hémorragique venue d’Égypte ne décime à son tour la population à partir de 251. Parallèlement, un brusque désordre climatique en cours jusqu’en Eurasie aurait fait chuter les rendements agricoles et entraîné la migration des Huns vers l’ouest. En proie à des difficultés économiques et militaires, attaqué de toutes parts par les tribus barbares, l’édifice romain s’est alors peu à peu fissuré. Puis, en 536, lorsque Justinien partit de Byzance pour reconquérir la partie occidentale de l’Empire, c’est une catastrophe naturelle qui stoppa net sa marche sur Rome : en plongeant l’Europe dans le noir, une éruption volcanique aurait provoqué une baisse spectaculaire des températures. Ce refroidissement et la terrible épidémie de peste bubonique qui se déclara en 541 pourraient avoir sonné le glas d’un Empire qui tentait pour la dernière fois de se relever.
Les secrets des arbres
Des catacombes de la Ville éternelle, où une équipe d’archéologues français étudie un surprenant empilement de squelettes, à l’Institut Max-Planck de Leipzig, où des spécialistes cherchent à identifier les pathogènes de l’époque romaine à partir d’ossements prélevés sur des chantiers de fouilles, Frédéric Wilner (Il était une fois le musée du Louvre…, Paris-Berlin, destins croisés) propose un passionnant panorama des dernières découvertes susceptibles d’éclairer la fin de l’Empire romain. Il dévoile notamment le patient travail des dendrochronologues, qui lisent dans les cernes du bois les fluctuations du climat à travers les siècles. Appuyées par des animations en 2D et 3D, les explications, limpides, des chercheurs dessinent les étapes de ce lent crépuscule, qui présente de troublantes similitudes avec notre époque.
Portrait d’une actrice tenace qui a déployé autant d’énergie pour se faire accepter telle qu’elle était par Hollywood que pour terrasser le tueur sanguinaire de Halloween.
Fille d’un couple d’acteurs mythiques, Janet Leigh et Tony Curtis, stars respectives de Psychose et Certains l’aiment chaud, Jamie Lee Curtis a bataillé pour s’extirper de l’ombre parentale. Elle a aussi fait des choix surprenants pour préserver son indépendance et surmonter ses complexes, elle qui dissimulait ses dents "grises" et jugeait son visage "bizarre". En 1978, elle débute en jeune fille sérieuse affrontant le psychopathe de Halloween. Contre toute attente, ce film indépendant à petit budget du jeune John Carpenter rapporte 70 millions de dollars. Quelques pellicules d’épouvante plus tard, Jamie Lee Curtis, sacrée scream queen, veut bien pousser sur commande son célèbre cri d’horreur dans les shows télévisés, mais refuse la suite de Halloween, craignant d’être cataloguée. L’actrice va élargir son périmètre, révélant un corps de rêve sculpté par l’aérobic dans Perfect, assumant sa beauté androgyne et son humour dans Un fauteuil pour deux, dévoilant ses failles dans Blue Steel. Puis, elle déconcerte à nouveau en délaissant le cinéma pour la sitcom Anything But Love qui lui laisse le temps de s’occuper de sa famille, avant de reprendre vaillamment le chemin des castings.
Grain de folie
Alors que l’actrice sexagénaire a accepté de rempiler pour une nouvelle trilogie de Halloween – le dernier volet, Halloween Ends, sort le 12 octobre –, revisitée sous l’angle du trauma et de la solidarité féminine, ce documentaire suit le parcours d’une femme fragile mais combative, qui, en quarante ans de carrière, est parvenue à se faire accepter telle qu’elle était, grain de folie compris. L’actrice, aujourd’hui clean, a avoué avoir été accro à un antidouleur, prescrit à la suite d’une opération de chirurgie esthétique, épisode révélateur de la férocité du milieu hollywoodien à l’égard des femmes. Un portrait enlevé, ponctué d’images d’archives, d’extraits de films et d’interviews survoltées de Jamie Lee Curtis.
Soixante-dix ans de carrière devant et derrière la caméra, toujours actif à 90 ans passés, Clint Eastwood est la dernière légende de Hollywood. Retour sur ce parcours unique à travers un portrait qui explore toute la complexité du mythe.
Un visage anguleux sillonné par les rides, le regard froncé sous le chapeau, souligné par un rictus reconnaissable entre mille : cette image appartient désormais à l’imaginaire collectif. Si elle semble immémoriale, elle est en réalité moins figée qu’il n’y paraît. Du gentil cow-boy de ses débuts télévisés au mercenaire cynique des westerns de Sergio Leone, du flic tordu de Dirty Harry au photographe romantique de Sur la route de Madison, et jusqu’au vieil homme de ses derniers films, Clint Eastwood a incarné un éventail de personnages surprenant… tout en restant lui-même. Son parcours est à son image : en mouvement, ouvert aux chemins de traverse, libre et riche de multiples facettes.
Coup de jeune pour le vieux Clint
C’est un drôle de paradoxe. Clint Eastwood est une légende, sans aucun doute. Mais à 92 ans, il continue de tourner, bon an mal an, se rappelant régulièrement à notre souvenir, faisant toujours partie de notre paysage. Si bien qu’on en oublie parfois le mythe… Le documentaire de Clélia Cohen vient lui donner un coup de jeune bienvenu en remontant à la source. Au son des musiques qui ont accompagné ses métamorphoses, l'icône reprend vie à travers un réjouissant montage d’extraits de films, de reportages et d’interviews d’époque qui mettent en relief les aspects exemplaires de son parcours, comme ses ambiguïtés. La route, le jazz, l’humour, la quête d’une communauté harmonieuse croisent la violence, la solitude et la conscience du vieillissement dans un portrait passionné qui rappelle l’importance de son œuvre humaniste, antimanichéenne, marquée par un mélange unique de classicisme et de modernité.